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Channel: RETRO VELO DORDOGNE
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1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITÉ (43° semaine de la saison)

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Dief StèphaneIL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

19 au 25 octobre 1995

- Sur route il reste quelques petites épreuves comme celle de Monsempron-Libos gagnée par Stéphane Dief (UC Le Haillan) ci-contre en médaillon. Mais c’est àOloron que les toutes catégories se sont livrés la dernière bataille de la saison avec le traditionnel prix de la Saint-Grat. Michel Ambrosini (UV Auch-Lectoure) inscrit son nom au palmarès en devenant le lauréat devant Gérard Ianotto (Guidon Saint-Martinois) et Eric Pascal le local du VC Oloron Haut-Béarn.
- A Tours, le Kilomètre cadet a vu la victoire d’ArnaudDublé (SA Mérignac) pendant que son frère Fabien remportait à Bordeaux le GP du Conseil Général disputéà Bordeaux-Lac. Ce fut aussi l’occasion à Gilbert Duclos-Lassalle de faire ses adieux à la compétition en s’adjugeant ce jour là l’Omnium des Nations associéà Frédéric Magné.

ÉCHOS DE DORDOGNE

Napias C

Fin de saison en Dordogne et résultats du challenge Dordogne des cadets :
1.Christophe Napias (ASCA Bergerac) 291 pts ci-contre en médaillon, 2. Aurélien Bonnélie (Asptt Périgueux) 265 pts, 3. Jérôme Roy (CC Périgueux) 181 pts, 4. Jean-François Robert (CC Périgueux) 128 pts, 5. Guillaume Carreau (Pédale Faidherbe) 82 pts, 6. Mickaël Estève (Pédale Faidherbe 66 pts, 7. Ludovic Guionie (JS Astérienne et Yannick Péault (Pédale Faidherbe) 61 pts, 9. Stéphane Grade (EVCC Bergerac) 57 pts, 10. Laurent Gillot (CC Périgueux) 54 pts, 11. Jean Mespoulède (Asptt Périgueux), 12. Nicolas Trimoulet (EVCC Bergerac) 27 pts, 13. Nicolas Courbalay (JS Astérienne) 15 pts, 14. Hervé Fauret (Thiviers) 13 pts, 15. Dimitri Lescaut (CC Lidois 12 pts, 16. David Cotté (EC Ribérac) 10 pts, 17. Vincent Arquey (EVCC Bergerac 8 pts, 18. Cyril Lissandreau (Ribérac) 5 pts, 19. Landon (CC Périgueux 2 pts, 20. Sébastien Godineau (Pédale Faidherbe) 1 point.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/43° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne est à découvrir sur ce blog


EYGURANDE-GARDEDEUILH (course disparue)

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PERDU DANS LA FORÊT DE LA DOUBLE

- Eygurande et Gardedeuilh est une petite commune de la Forêt de la Double, où jadis il se déroulait un prix des fêtes organisé par l’UC Montponnaise.

Fortin Christian

Palmarès connu de l'épreuve : 1951 Valentin Huot (US Bergerac), 1956 Pierre Dupuy (Pédale Montpon), 1960 Pierre Dory (Bergerac), 1961. Claude Bésarion (Sainte-Foy), 1962 Christian Fortin (EC Foyenne), 1968 Patrick Duteil (VC Bordelais) en cadets, puis Daniel Barjolin (CA Civray), 1982 Philippe Bruneteau (Ste Livrade).
- Notre photo : Christian Fortin (EC Foyenne)vainqueur en 1962

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - EYGURANDE GARDEDEUILH - © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

BASSILLAC (Palmarès)

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AUX PORTES DE PÉRIGUEUX

Bassillac 1996

Départ à Bassillac en 1996

- Bassillac autrefois c’était la campagne, un village rural avec ses exploitations agricoles et son aéroport. Mais aujourd’hui, le village est une cité dortoir aux portes de la ville et de la zone industrielle de Boulazac. Soit encore un lieu très fréquenté par l’automobiliste, ce qui explique que la course cycliste du mois d’août, lors de la fête locale a disparu. Il faut dire que le bourg a été réaménagé et que giratoires et ralentisseurs compliquent bien la situation. Et pourtant l’Ufolep a fait une belle reprise en début de saison avec un circuit par Rognac et retour sur la route Périgueux-Le Change. Il y avait près de deux cents coureurs, du jamais vu... à Bassillac !

Palmarès connu du Prix des fêtes : 1952 René Dubois (Pédale Faidherbe), 1953 Ravary (Pédale Faidherbe), 1957 Robert Lasjaunias (CC Périgueux), 1962 Gardet (Paris), 1969 André Bercouzareau (CC Périgueux), 1996 Jean-Michel Arquey (GC Bergerac), 1997 Vincent Arquey (GC Bergerac), 1998 Didier Lavesne (CC Périgueux);

Bassillac 96

 le podium avec de gauche à droite Jérôme Roy (2°) et premier coureur du club organisateur,
le speaker Pierre Lajarthe, Jean-Michel Arquey (GC Bergerac) vainqueur de cette édition,
Guillaume Carreau (Pédale Faidherbe) premier junior.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – BASSILLAC © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

ÉLISABETH CHEVANNE BRUNEL (19° partie)

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HISTOIRE D’UNE SPORTIVE AU PAYS DE L’HOMME

ÉPILOGUE D’UNE VIE DE CHAMPIONNE

- Pour revoir l’article précédent (cliquez ici)

2011 Coulouneix 2011

EPILOGUE : Au cours de sa carrière, Elisabeth Chevanne-Brunel a été une attaquante résolue, pleine d’ambition, au style harmonieux et à l’élégance naturelle. Petit gabarit, à la volonté et aux ressources insoupçonnées, la course en tête restait sa loi. Sous son apparence frêle, elle possède une résistance extraordinaire qui lui a permis de claquer de retentissants succès. Grâce aussi à son caractère inébranlable, Zabou a réussi de nombreux coups d’éclats.
- Généreuse, endurante, amoureuse du panache, elle appartient à cette génération qui n’a jamais trahi, qui n’a jamais trompé, qui n’a jamais triché, qui a roulé toujours à l’eau claire. Le vélo on le sait traîne comme un boulet son lourd cortège de suspicion. Le cyclisme féminin a lui aussi son lot de championnes contreversées, comme ses médecins maudits, ses fautives qui vous ont volé trop souvent des places comme des victoires.
-
Mais aujourd’hui, nombreuses sont les sportives de cette époque qui sont passées de l’autre côté de la porte, nombreuses sont celles qui ont la santé compromise à jamais. Il arrive un temps dans la vie, où d’une manière ou d’une autre, les cartes sont redistribuées et la plus belle pour notre chère Zabou, c’est celle d’avoir pu fonder une famille pour vivre des jours heureux et bien mérités après 18 années de pratique assidue. Zabou, on t’aime vraiment et tu resteras à jamais la Reine du cyclisme féminin de notre Périgord. Avec tes filles Jeanne et Marie, avec Nicolas devenu ton époux, tu mérites de vivre les joies de la famille et une existence que l’on te souhaite active et pleine d’agréables moments, dans ce coin des Pyrénées que tu as choisi.
- Puis viens ton tour de prendre des responsabilités pour que les futures championnes cyclistes obtiennent plus de reconnaissance. Tu fondes avec Marion Clignet, l'Association Française des Coureures Cyclistes, tout un programme... Tu as vécu à ton époque un cyclisme féminin qui n'avait pas toujours toutes les faveurs de nos responsables. Dans le but que notre discipline obtienne une certaine reconnaissance, voire un statut, tu t'es investit dans le but que toutes celles qui te succèderont ne vivent pas les mêmes désillusions que tu as connu au cours de ta carrière, ce qui est tout en ton honnuer.

Vie de famille

Vie de famille avec son époux, Nicolas Brachet

LES VICTOIRES DE ZABOU (1989-2006)

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Zabou avec ses deux filles Jeanne et Marie accompagnée de Nicolas son époux

- 1989 : Bunzac (16), Labadie (24), Chalagnac (24), Trizac (15)
- 1990 : Caudéran (33), Ambert (63), Linars (16), Saint-Martin de Fressengeas (24), Chalagnac (24), Angeac (16), Saint-Georges des Coteaux (17), Coursac (24), Créon (33), Peyrecave (32), Geste (49).
- 1991 : Cornille (24), Saint-Paul Mont Pénit (85), Mont (70)
- 1992 : Boulazac (24), Castillonnès (47), Créon (33), Bol d’Or à Rochechouart (87)
- 1993 : Laine aux Bois (10), Ledeuix (64), Kienheim (67), Bourbon Lancy (70), Championnat du Monde à Roleystone (Australie)
- 1994 : La Londe des Maures (83), Anneville sur Scie (76), Razès (87), étape Tour Champagne-Ardennes (10), Tour Champagne-Ardennes, étape Emakumeen-Bira à Durango (Espagne), étape Tour Finistère (29), Maurens (24), Yvrac et Malleyrand (16), Saint-Salvy de la Balme (81)
- 1995 : Razac sur l’Isle (24)
- 1996 : La Londe des Maures (83), étape Ronde d’Aquitaine, circuit du Loiret (45), Ladaux (33), étape Tour canton de Zurich (Suisse), chron Tour Haute-Vienne (87), étape Tour Haute-Vienne (87), étape Tour de Toscane (Italie)
- 1997 : La Londe des Maurtes (83), 2tape Ronde du Périgord (24), Championnat d’Europe espoirs à Villach (Autriche)
- 1998 : contre la montre Ronde du Périgord (24), Ronde du Périgord (clt général), GP de Boulazac (24)
- 1999 : Nieul les Saintes championnat du Grand Sud Ouest (17), Coursac (24), contre la montre à Saint-Germain du Val (72), étape du challenge des Pays de Loire à La Flèche (72), Beaupuy Côtes du Marmandais (47)

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- 2000 : La Jonchère (87) championnat du Grand Sud Ouest, Tour de Charente Maitime, étape clm à Coursac (24), Saint-Bonnet Briance (87)
- 2001 : Saint-Hilaire la Forêt (85), l’étape du Tour à Luz Ardiden
- 2002 : (pas de victoires)
- 2003 : Tour de la Haute-Vienne
- 2004 : étape à la semaine Cantalienne, Agen (47), Tour Ardèche Sud Rhône Alpes
- 2005 : (pas de victoires)
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2006 : Meilleur grimpeur au Tour de la Drôme, Meilleur Grimpeur Grande Boucle Féminine Internationale, Victoire d’étape Grande Boucle Féminine Internationale.

- 2019 : Devient co-présidente de l'Association Française des Coureures cyclistes avec Marion Clignet.

zABOU

L'association française des coureures cyclistes (AFCC) derrière l'équipe de France
des filles prête à en découdre sur les routes à Yorkshire en 2019,
avec Eugenie Duval,
Evita Muzic, Aude Biannic, Juliette Labous, Audrey Cordon-Ragot et Severine Eraud

Prochaine publication : Portail sur la carrière cycliste d’Elisabeth Chevannne-Brunel
RÉTRO VÉLO DORDOGNE - ÉLISABETH CHEVANNE BRUNEL (19)
avec la collaboration de Michel Lerouge pour le palmarès,
certaines informations et photos de notre championne
Pour revenir au début de sa carrière, cliquez ici

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (44° SEMAINE DE LA SAISON)

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IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

26/10 au 1° novembre 1970

Virol et Mancicidor

Gérard Virol et Pierre Mancicidor piliers du CA Béglais

- La section cycliste du CA Béglais a été créée en 1941 sous la présidence du docteur Dorbes. En 1948 c’est Gérard Virol, élève de Paul Ruinart au fameux Vélo-Club Levallois qui prend la direction du club. Cet ex-professionnel au brillant palmarès est aidé par Chaumet, Dubedout, Davenne, Sainte-Marie, Delrex, Monguillé, Fontich, Mancicidor, Venier, Fouquey, Duhart. Le CA Béglais compte cette saison un effectif de 12 dirigeants et 43 coureurs. Quatre courses ont été organisées dont le prix du CA Béglais au palmarès prestigieux. Chez les coureurs le CA Béglais a gagné la poursuite olympique pour la 4° fois consécutive avec une équipe composée de Barbe, Besse, Reaud, Berthomet. Elle s’est classée 2° du championnat de vitesse et 6° sur la route. Individuellement Rebière est champion d’Aquitaine de poursuite et champion de l’ASSU, Arménio vainqueur du kilomètre Rustines. Barbe totalise six victoires, Rebière trois, Prime et Charbonnier deux. Derrière il y a encore du beau monde avec Barrière, Godichaud, Berthomet, Rufet, Devert, Dubourg, Reaud, Lapoujade pour ne citer que les principaux. Le club est toujours présidé par Gérard Virol secondé par Pierre Mancicidor, Emile Sainte-Marie et Louis Barrière. On compte aussi à Bègles sur Jean Labarrière le secrétaire et Georges Fontich le trésorier.

ÉCHOS DE DORDOGNE

- Le Cyclo-Club Périgourdin prépare le 10 cyclo-cross international d’Azerat qui sera couru sur un circuit à couvrir 40 fois. La descente du fameux toboggan qui surplombe la belle piscine constituera le point de curiosité pour le public car c’est là que les coureurs devront faire preuve d’audace et d’adresse. La compétition se disputera à l’américaine et voici les équipes annoncées : Lucien Aimar-Jean Graczyck, Cyrille Guimard-Albert Frigo, Joaquim Agosthino-Lucien Sautier, Jean Jourden-Daniel Dutertre, Bernard Thévenet-Henri Rabaute, Bernard Guyot-Michel Gaudin, Francis Campaner-Patrick Raymond, Bernard Dupuch-Alain Bernard, Jean-Claude Theillère-Claude Hue, Jean-Pierre Parenteau-Raymond Valèze. La course sera commentée par Maurice Jouault.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/44° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITÉ (44° semaine de la saison)

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IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

26/10 au 1° novembre 1995

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Les vainqueurs de la semaine avec Duros, Brachet et Deluche

- A Saint-Front de Pradoux le critérium de l’amitié cher au speaker Jean-René Villechanoux est remporté par Nicolas Brachet (CCP Nontron), heureux de se retrouver sur le podium avec Bernard Bodin deuxième (Lalinde) et Jean-Christophe Arretche troisième (Cyclisme 24).
- Le cyclo-cross de Saint-Pradoux des Chabannes couru en Limousin confirme la bonne forme de Christophe Deluche (UV Limousine) qui s’impose face à Fabien Chareix (UC Condat) et Laurent Dumont (SC Libourne).
- A Coursac une trentaine de coureurs ont pris le départ du 4° Cyclo-Cross du plan d’eau du Rosier avec une bonne prestation de Régis Duros (CSM Persan) qui s’impose sous un temps de chien devant Bruno Blangeois (Pellegrue) et Dominique Eyquard (Caudrot).

ÉCHOS DE DORDOGNE

Saint-Front de Pradoux (critérium de l’amitié) : 1. Nicolas Brachet (CCP Nontron),2. Bernard Bodin (CC Lindois), 3. Jean-Christophe Arretche (Cyclisme 24), 4. Oliovier Feytou (UC Montpon), 5. Jean-Sébastien Arrteche (Cyclisme 24), 6. Christophe Granger (Saint-Astier), 7. Cantinolle (SC Caudrot), 8. Jean-Claude Mespoulède (Asptt Périgueux), 9. Thierry Dupont (Boulazac), 10. Cyril Authier (Montpon), etc…
45° Cyclo-Cross du Plan d’Eau de Coursac : 1. Régis Duros (Bic Persan), 2. Bruno Blangeois (Pellegrue), 3. Dominique Eyquard (Caudrot), 4. David Paggiolo (Caudrot), 5. Pascal de Boussiers (Brive), 6. Bernard Estève (Pédale Faidherbe), 7. David Cron (UV Angérienne), 8. Florent Béchade (Libourne), 9. Métreau (Pédale Faidherbe), 10. Jeannot –Créon), etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/44° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
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2011 : 24ème TOUR DE LA DORDOGNE

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ANGELO TULIK EN JAUNE DE BOUT EN BOUT

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- Revoir le Tour 2009(attention ! il n’y a pas eu de Tour Dordogne en 2010)

Les étapes du Tour

- Saint-Laurent des vignes-Bergerac le 7 juillet : Saint-Laurent des Vignes, La Ferrière, Gardonne, Saussignac, Monestier, Cunèges, Sigoulès, Pomport, Monbazillac, Colombier, Saint-Nexans, Saint-Aubin de Lanquais, Faux, Monsac, Bayac, Beaumont, Saint-Avit Sénieur, Cadouin, Limeuil, Paunat, Pézuls, Trémolat, Grand Castang, Sainte-Foy de Longas, Saint-Félix de Villadeix, Liorac sur Louyre, Queyssac, La Mouthe, Lembras, Bergerac (soit 163,5 kms)
- Mensignac-Mensignac le 8 juillet : Mensignac,
La Jourdonnie, près de Lalande, Dourles, Lambertie, Mensignac (soit 10,1 kms contre la montre)
- Annesse Beaulieu-Saint-Astier le 9 juillet : Annesse et Beaulieu,
Gravelle, Léguillac de l’Auche, Razac, Coursac, Montanceix, Manzac, Bruc, Grignols, Jaures, Villamblard, Issac, Bourgnac, Mussidan, Saint-Front de Pradoux, Beauronne, La Veyssière, Saint-Vincent de Connezac, L’Hôpital, Segonzac, Mensignac, Saint-Aquilin, Chantérac, Saint-Germain du Salembre, Saint-Astier - plus quatre passages - (soit 155,5 kms)

Nantheuil de Thiviers-Périgueux le 10 juillet : Nantheuil de Thiviers, Saint-Sulpice d’Excideuil, Excideuil, Saint-Raphaël, Anlhiac, Génis, Saint-Mesmin, Savignac Lédrier, Payzac, Lanouaille, Dussac, Nanthiat, Nantheuil, Corgnac, Vaunac, Saint-Pierre de Côle, Saint-Front d’Alemps, Agonac, Preyssac, Château l’Evêque, Le Godet, Périgueux (quatre passages) soit 160,4 kms.

- Angélo Tulik et ses équipiers de Vendée U ont dominé et contrôlé de bout en bout ce Tour de la Dordogne en remportant notamment trois des quatre étapes et en portant de bout en bout le maillot jaune de leader. Lors du contre la montre Tulik ne perdra que cinq secondes sur le vainqueur. Lors de la 3°étape, les fuyards du jour compteront jusqu’à 1’35s d’avance sur le peloton et son maillot jaune. Mais à quatre kilomètres du but, Tulik et ses équipiers reviendront sur les échappées et de plus pour s’imposer à Saint-Astier. Le dernier jour réservera quelques rebondissements notamment lorsque Belgy co-équipier de Tulik deviendra leader. Mais dans les rues de Périgueux, le groupe de tête explosera et même si Goutille remportera la gagne, Tulik qui pointait à 20 secondes remportera ce Tour sans problème.

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Victoire d'étape du maillot jaune à Saint-Astier

Classement : 1. Angélo Tulik (Vendée U) 11h52’09s, 2. Olejnik (Pologne/USSAP Barentin) à 36s, 3. Jeannes (Brest IC) à 40s, 4. Jean Mespoulède (CC Marmande) à 44s, 5. Mainard (CR4C Roanne) à 46s, 6. Durand (Martigues SC) à 1’08s, 7. Yssaad (Team Bonnat) à 1’12s, 8. Kurek (Cycle Poitevin) à 1’22s, 9. Horring (Pays-Bas/SG Emmen) à 1’30s, 10. Laporte (Côte d’Azur) à 1’31s.

Saint-Laurent des Vignes-Bergerac : Angélo Tulik (Vendée U)
Mensignac (clm) : Yann Moritz (Vendée U)
Annesse Beaulieu-Saint-Astier : Angélo Tulik (Vendée U)
Nantheuil de Thiviers/Périgueux : Christophe Goutille (Martigues SC)
Général : Angélo Tulik (Vendée U)

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – 2011 avec le 24° TOUR DORDOGNE © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

2008 CIRCUIT DE LA FRAISE EN PERIGORD - REPORTAGE

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- Relire l’article précédent du Circuit de la Fraise : cliquez ici

STÉPHANE LABORDE HAUT LA MAIN

Fraise 2008

Podium de cette édition 2008 avec entre les miss le lauréat en maillot blanc

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26°édition(14 juin 2008) : Et voilà un ancien qui revient pour marquer de son empreinte cette nouvelle édition. Stéphane Laborde (UC Artix) n’est pas allé par quatre chemins pour battre Sébastien Larpe (CRC Limoges) pourtant bien affûté et Philippe Escoubet (Angoulême VC) qui malgré son âge, a signéà Lacropte un excellent retour un peu comme Commergnat l’avait fait en gagnant en 2002. Neuf coureurs arrivent en tête dans Lacropte. On y trouvait Maly (CC Périgueux), Sentucq du même club, Duban (Langon), Labbe (Bègles), Bardet (Pons), Larpe (Limoges), Bressolis (Rodez), Ballion (Villenave) et Morange (UV Limousine). A cinq tours du final les hommes de tête se désunissent et c’est le retour de Soubes (VC Bazas), Escoubet (Angoulême) et Suchaud (Périgueux) qui cherchent à prendre en main les opérations, en vain... Car derrière Sébastien Larpe met le turbo amenant Bardet et Suchaud un certain temps. Larpe persiste et se détache, fait le grosse prime, mais derrière c’est au tour d’Escoubet et de Stéphane Laborde (UC Artix) de montrer qu’ils ont eux aussi de la réserve. Ils reprendront le Charentais au Paradis, mais Laborde accentuera la pression pour se défaire de ses deux compagnons d’échappée et franchir la ligne en vainqueur.
Le classement : 1. Stéphane Laborde (UC Artix), 2. Sébastien Larpe (CRC Limoges), 3. Philippe Escoubet (Angoulême VC), 4. Yann Lafitte (Peyrehorade Sports), 5. Mickaël Dhinnin (CRC Limoges), 6. Mickaël Suchaud (CRC Limoges), 7. L. Bressolis (VC Rodez), 8. Artiga (Mérignac VC), 9. Emmanuel Herbreteau (CC Périgueux), 10. Michel Larpe (Saint-Cyr les Tours).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - HISTOIRE DU CIRCUIT DE LA FRAISE -
© BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 2009 Bétouigt-Suire devient le plus jeune lauréat


SAVIGNAC DE NONTRON (Palmarès)

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UN PRIX DES FÊTES BIEN PERCHÉ

- Situé Nontron et Abjat, perchéà 254 mètres d’altitude et dominant le Bandiat, l’épreuve de Savignac de Nontron s’est révélée toujours redoutable et ce sont les grimpeurs qui ont fait leur bonheur. Peu d’éditions mais lieu d’une épreuve test juniors gagné par Jean Zen qui passera chez les pros dans le futur. Notre photo avec l’édition du 6 août 2000 ouverte aux départementaux et aux non licenciés sous un chaud soleil et avec le concours du CCP Nontron. Cette épreuve sera d’ailleurs remportée par Nicolas Conte de l’ASPTT Périgueux.

Savignac 2000

Palmarès connu de l’épreuve : 1994 Bernard Lonca (Limoges), 1995 Jean-Sébastien Arretche (Cyclisme 24), 1996 Michel Larpe (non licencié), 1997 Aurélien Delarue (VC Montois), 1998 Thierry Catrou (Apogé), 1999 Jean Zen (Lavaur VC), 2000 Nicolas Conte (ASPTT Périgueux), 2001 Michel Besse (AC. Limoges BP).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - SAVIGNAC DE NONTRON © BERNARD PECCABIN
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MUSSIDAN : LE RACING CLUB (1968-1969)

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LA FIN DES ANNÉES SIXTIES

Le Pizou 1968

 Jacques Martin au Pizou en 1968 lors d'une épreuve
remportée par Van Lerberghe de Créteil

-Article précédent : 1966-1967 au RC Mussidan (pour ceux qui veulent se situer dans le contexte, cliquez sur le lien).

- Les années 60 arrivent à leur fin. Tout bouge, tout change. Soudain ça gronde, ça explose. Et 1968 restera l'année de toutes les folies, de tous les dangers, de tous les excès. A travers le monde les mouvements étudiants font parler d'eux et c'est en France que la crise sera la plus grave en cette fin de printemps. C'est parti de la faculté de Nanterre, avec le mouvement de Cohn-Bendit. Les barricades surgissent, le monde ouvrier suit, la France fait du surplace et il faudra attendre le mois de juin pour que tout rentre dans l'ordre. A Mussidan, on ne peut pas dire que la reprise de la saison 1968 se soit faite avec une certaine sérénité. Il existait un contentieux, et on avait l'impression de traîner ce boulet depuis la fin de la saison 1966, celle qui fut pourtant si exemplaire sur le plan des coureurs, des sportifs et des organisations. Curieusement quelques uns des coureurs démissionnaires reprennent une licence, mais la lassitude pèse lourdement, mis à part la volonté farouche d’Henri Martin qui se dévoue sans compter, pour maintenir le navire à flots. Il n'existe plus que treize épreuves au calendrier du bon vieux Racing, après que le Vélo-Club Bergeracois de Jean-Marie Defix se soit emparé de l'organisation du Prix de Douzillac. Mais la situation persiste avec l'UC. Montpon qui prend la direction des deux épreuves de Saint-Michel de Double et il faut boire le calice jusqu'à la lie lorsque l'US. Coutrillonne ressert le potage en organisant àSaint-Front de Pradoux puis encore avec ce Monsieur Defix qui mettra sur pied l'épreuve de Bourgnac. La foi, la passion et le dynamisme manquent, d'ailleurs les bals du temps jadis destinés à faire fructifier la caisse du trésorier sont aux abonnés absents. L'édifice du Racing est dans une situation délicate, mais dans la presse aucun malaise ou aucun signe ne nous annonce cette supposée déroute. D'autant plus que le 14 juillet permet à la population Mussidanaise de revoir les grands coureurs comme par le passé, ce qui peut faire taire certaines langues prédisant la fin du Racing ! Le circuit de la gare est choisi pour ce 14 juillet avec au micro l'ami Delord et la traditionnelle remise des dossards chez Lily. Mais le plus gros succès à l'actif du club reste bien le Prix des rameaux du 17 mars avec 154 coureurs au départ, du jamais vu à Mussidan(ou presque) et la victoire de Bernard Bourreau, celui qui deviendra un jour professionnel. Licencié au CA. Civray, couronné en cette fin de saison Champion de France junior, Bourreau représentait la référence ! Le club organise de même le Pas Dunlop départemental (avec l'arrivée en haut du Bost) et pour cette saison on accueille à plusieurs reprises Bernard Sautier et Marcel Counord, des dirigeants issus d'autres formations mais qui sont venus pour offrir leurs services au club. Le prix du comice lui ne se fera pas. Et là encore une preuve de difficultés pouvait être imaginée, d'autant plus que depuis la libération c'est la première fois que le vélo se trouve absent de ces traditionnelles fêtes à vocation rurale du canton. Le 10 novembre 1968 la Dordogne organise son assemblée générale à Périgueux. Placée sous la présidence de M. Leygues, cette assemblée se fit remarquée par l'absence des délégués du Racing-Club. On retiendra pour l'anecdote, que ce jour là un examen de commissaire "B" fut organisé et parmi les reçus on pouvait lire le nom d'un certain Yves Perpignan.
LE BUREAU DU RCM POUR 1968 (Réunion du bureau décembre 1967) : Présidents d'honneur : M. Gerbeaud (conseiller général), Président actif : M. Pierre Lochin, Vice-Présidents : MM. Andrieu et Gérard Gras, Secrétaire: M. Henri Martin - adjoint : M. Tenant, Trésorier : M. Pierre Daillens - adjoint : M. Mirailles, Membres : MM. Thouron, Laporte, Lagrange, Baylac, Relave, Queyrou.

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Le prix des rameaux en 68 connut un succès sans précédent avec 154 coureurs au départ
sous les ordres du starter, le docteur Mutel. A gauche, le vice-président Daillens

- Toujours du côté de la Dordogne, Saussignac occupe la une des critériums, avec un comité d'organisation impressionnant qui coopérait avec l'EC. Foyenne désormais présidée par René Bonnet. Après Anquetil (1964), Jan Janssen (1965), Simpson (1966), Gimondi (1967), c'est Raymond Poulidor qui devient le cinquième lauréat de cette course où excelle le speaker Louis Chassaigne qui avait fait venir Léon Zitrone pour commenter en duplex, tout un programme !
COUREURS LICENCIES AU RACING EN 1968 : Gérard Mirailles, Jacques Martin, Bernard Demouret, François Lotterie, Michel Roulhac, Jean-Louis Moreau, Cluzeau, Dumatras, Patrick Martin.
- Côté résultats quelques victoires avec Jacques Martin qui d'ailleurs accède à la 2° catégorie en fin de saison, après sa victoire écrasante de supériorité acquise sur le circuit de Beauronne. Une fin de saison qui voit l'accession d’André Chadelle à la présidence du Comité d'Aquitaine alors que la Dordogne est représentée au comité directeur par René Leygues et par le Ribéracois François Crassat. René Leygues lâche du lest en abandonnant la présidence du CC. Périgourdin au Docteur André Moulinier. Au secrétariat de l'Aquitaine Jack Doyen continue de siéger alors que Georges Bousquet, délégué des Landes passe trésorier général. Tout devient difficile, car en novembre, le journal "l'athlète"disparaît de la circulation et désormais je sais qu'à partir de maintenant, il me sera plus difficile de retrouver les traces du passé du Racing-Club. Bien sûr, depuis le départ d'Albert Chaussade, il n'y avait plus d'articles sur ce journal, mais il constituait tout de même un point de repaire pour situer ce cyclisme de proximité, ne serait-ce qu'au travers de la rubrique des annonces de courses ?
LES COURSES EN FRANCE, DE 1965 à 1967 : Un champion sur le départ, un autre dans l'antichambre de la gloire, en ces années-là le cycle naturel est respecté : Jacques Anquetil ne va pas tarder à laisser sa place à Eddy Merckx. Mais 1967 n'est pas seulement l'année où le destin des deux hommes se croisent. 1967 est aussi l'année de la mort du coureur britannique Tom Simpson sur la route du Tour de France. Or, en ces circonstances pathétiques on se situe cette fois très loin d'un quelconque cycle naturel, très loin du sport dans la pure acception du terme. Tom Simpson est mort le 13 juillet 1967 dans l'ascension du Mont-Ventoux par une chaleur caniculaire et dans un paysage lunaire. Ce fut une lente agonie. Il commença par zigzaguer sur toute la largeur de la route, chuta une première fois. On le remit en selle. Puis il chuta encore, trois cents mètres plus loin, cette fois définitivement. L'équipe médicale du Tour tenta en vain de la réanimer : Simpson venait de mourir sur un lit de gravillon dans une ornière. Mort d'un collapsus cardiaque – ce fut le premier diagnostic -, mort du dopage en clair, car l'on découvrit des cachets dans les poches de son maillot et l'autopsie révéla qu'il était au moment de l'accident sous l'emprise d'une forte dose d'amphétamines. La fin dramatique de Tom Simpson mettait brutalement en évidence un mal qui de longue date rongeait le sport cycliste : le dopage. On se rappelait d'un seul coup que Malléjac et Van Cenechten, quelques années plus tôt, avaient frôlé la mort, toujours dans le Mont-Ventoux, dans des circonstances analogues, et le souvenir de la triste disparition de Coppi ne parvenait plus à s'estomper.
Deux mois après le décès de Simpson, Jacques Anquetil battait le record de l'heure au Vigorelli de Milan. Il refusait ensuite de se soumettre au contrôle anti-dopage provoquant ainsi une brûlante polémique et la non-homologation de sa performance. Cet épisode douteux n'allait pas contribuer à clarifier l'un des combats les plus incertains du cyclisme et, plus généralement, du sport moderne.

1968 Duteil

Patrick Duteil vainqueur du prix des rameaux à Mussidan en 1968

- Le 15 décembre 1968 le Racing tient son assemblée générale annuelle. Un bureau est formé et on enregistre deux nouveautés : l'arrivée de M. Bartolo comme directeur sportif et celle de M. Duguéchargé de s'occuper des jeunes. A part çà rien ne semble filtrer de cette réunion et désormais à Mussidan et à cette époque, le seul événement qui mérite une considération, c'est la mise en automatique du téléphone, qui constitue une révolution technique dont Yves Guéna le ministre des PTT est à l'origine.

LES ORGANISATIONS DU RC MUSSIDAN EN 1968

Premier Pas Dunlop à Mussidan (31 mars).
1° Francis Galy (CC. Sarlat), 2° Marcel Jolivet (Guidon Sarladais), 3° Gérard Gay (VC. Bergerac), 4° Demortier (Bergerac), 5° Christian Malavergne (Nontron), 6° Moreau (RC. Mussidan), etc
Prix du Printemps à Mussidan (1° mai).
1° Patrick Duteil (Bordeaux Vélo-Club), 2° Macalli (UCD. Villeneuve), 3° Lionel Sallat (Nontron), 4° Berthomé (La Couronne), 5° Buffière (Nontron), 6° Barbason (UCD. Villeneuve), 7° Novella (Sainte-Livrade), 8° Contiero (Cenon), 9° Marache (Périgueux), 10° Serge Besse (Nontron).
Saint-Médard de Mussidan (10 juin).
1° Régis Royère (CC. Lindois), 2° Jolivet (CC. Périgueux), 3° Richard Semon (EC. Foyenne), 4° Eyboulet (EC. Foyenne), 5° Boyer (CC. Belvès), 6° Biale (Bergerac), 7° Mazeau (EC. Foyenne), 8° Gueybaud (VC. Bergerac), 9° Dazat (CC. Lindois), 10° Clot (Ambarès).

 

1968

Quelques vainqueurs en 68 avec de gauche à droite Galy, Duteil, Royère, Biale et Martin

A Mussidan (14 juillet).
1° Michel Fédrigo (Tonneins), 2° Laggia (Levallois), 3° Sautier (CRC.Limousin), 4° Jospin (Tonneins), 5° Rambaud (Agen), 6° de Nadaï (Charenton), 7° Bérano (Girondins de Bordeaux), 8° Chassagne (Limoges), 9° Dubéros (Fontenay), 10° Tonini (Langon), 11° Brelaud (UCD. Villeneuve), 12° Besse (Bon-Encontre).
A Saint-Etienne de Puycorbier (4 août).
1° Michel Pitard (US. Pons), 2° Martin (RC. Mussidan), 3° Boisdon (La Couronne), 4° Dutertre (Agen), 5° Christian Arquey (VC. Bergerac), 6° Raffin (Ribérac), 7° Dagot (Montpon), 8° Meunier (Bourges), 9° Brusson (Montpon), 10° Fredou (Bergerac).
Prix des fêtes de Chantérac (4 août)
1° Patrick Duteil (Bordeaux VC), 2° Sallat (Nontron), 3° Besse (Nontron), 4° Couderc (Mérignac), 5° Durieux (Périgueux), 6° Poucet (Montpon), 7° Ouvradou (Bergerac), 8° Hottelet (EC.Foyenne), 9° Munaritz (Monségur), 10° Bourdin (EC. Foyenne).
Prix de Eglise Neuve d'Issac (4 août).
1° Christian Biale (Bergerac), 2° Boucher (Lalinde), 3° Lécuyer (Lalinde), 4° Dazat (Lalinde), 5° Moreau (RC. Mussidan), 6° Semon (EC. Foyenne), 7° Valèze (Limoges), 8° Pinel (Bergerac), 9° Vieilleville (Coutras), 10° Machaud (Lalinde).
A Saint-Vincent de Connezac (14 août).
1° Christian Bérano (Girondins de Bordeaux), 2° Marrec (Bon-Encontre), 3° Bernard (CC. Bordeaux), 4° Labrousse (Périgueux), 5° Tonini (Langon), 6° Wilhem (CC. Bordeaux), 7° Labat (Nérac), 8° Petit (Libourne), 9° Péquignot (Girondins de Bordeaux), 10° Laggia (Levallois).
Prix des fêtes de Beauronne (8 septembre).
1° Jacques Martin (RC. Mussidan), 2° Bette (Coutras), 3° Dumortier (Bergerac), 4° Brusson (Montpon), 5° Dagot (Montpon), 6° Loubiat (Ribérac), 7° Dumatras (RC. Mussidan), 8° Demouret (RC. Mussidan), 9° Patrick Martin (RC. Mussidan), 10° Mirailles (RC. Mussidan).
A Saint-Martin l'Astier (10 novembre).
1° Jacques Mazeau (EC.Foyenne), 2° Vedrenne (CC. Bordeaux), 3° Martin (RC. Mussidan), 4° Denis (CC. Périgueux), 5° Bette (Coutras), 6° Dubourdieu (AS. Libourne), 7° Moreau (RC. Mussidan), 8° Villemiane (EC. Foyenne), 9° Patrick Martin (RC. Mussidan), 10° Dutertre (Nontron).
AUTRES COURSES DU RC.MUSSIDAN EN 68 : 17 mars Prix des rameaux à Mussidan :1° Bernard Bourreau (CA. Civray), 28 juillet Saint-Germain du Salembre : résultats non trouvés sur la presse

1968 Bourreau prix d'ouverture

Bernard Bourreau vainqueur du prix d'ouverture à Mussidan en 1968
devant le Foyen Jacques Mazeau à droite

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 68.

Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Rolf Wolfshohl, Walter Godefroot, Rik Van Looy, Herman Van-Springel, Jan Janssens, Raymond Poulidor, Jean Jourden, Felice Gimondi, Vittorio Adorni, Lucien Aimar, Ferdinand Bracke, Guido Reybroeck, Dancelli, Joaquim Agostinho, Ole Ritter, Pierre Trentin, Gianni Motta, Roger Pingeon.

CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD.

Michel Brusson (UC. Montpon), Claude Denis (CC. Périgueux), Francis Galy (CC. Sarlat), Francis Dubreuil (Pédale Nontron), Yves Sheid (CC. Lindois), Lionel Sallat (Pédale Nontron), Christian Biale (VC. Bergerac), Régis Royère (CC. Lindois), Jacques Martin (RC.Mussidan), Marcel Jolivet (Guidon Sarlat), Jean-Pierre Puybareau (CC. Périgueux), Jean-Luc Joubert (CC. Périgueux), Dazat (CC. Lindois), Guy Dutertre (Nontron).

LES VEDETTES DU SUD-OUEST.

Jean-Pierre Barbe (CA. Béglais), Michel Lescure (CV. Montastruc), Jacques Esclassan (VRC. Toulouse), Perrotin (UV. Poitiers), Matignon (Cholet), Alain Jospin (P. Tonneins), Patrick Duteil (CC. Bordeaux), Bernard Bourreau (CA. Civray), André Mériaux (CA. Civray), Marius Archambaud (UCD. Villeneuve), Jean Ricou (Royan), Michel Fedrigo (Tonneins), Lucien Sautier (CRC. Limousin), Roger Démartin (CRCL), Driss Ben-Brahim (UCD. Villeneuve), Jean-Louis Jagueneau (CA. Civray), Joseph Paré (EC. Foyenne), Claude Hue (Charenton), Christian Bordier (EC. Foyenne), Manuel Manzano (Stade Montois), Jacques Gestraud (CA. Civray), Jean-Pierre Maccali (UCD. Villeneuve), Jean Prat (VC. Maurs), Daniel Barjolin (CA. Civray), Christian Bérano (G. de Bordeaux), Guy Mazet (CC. Bordeaux), Daniel Dutertre (Agen), Alexis Eyquard (CC. Bordelais), J-Pierre Parenteau (AC. Nersac), Roger Saladié (UA. Vic), Claude Magni (VC.Langon), Guy Dolhats (VC. Tarnos), Claude Fedrigo (Tonneins).

1969 : DEUX CLUBS CYCLISTES A MUSSIDAN

lesca

Le passage du peloton lors de l'épreuve de Saint-Front de Pradoux en 1968 ou 1969
amené par Alex Lesca et Jacques Martin en 3° position

- La saison 1969 débute péniblement. Il y eut d'abord la première entrave avec la disparition du bulletin officiel du comité régional. Ce manque de communication constitue une difficulté majeure pour assurer la liaison entre les instances, les clubs et leurs licenciés. C'est un peu comme si sur une ligne électrique le courant ne passait plus. La première tâche du comité est donc de trouver une formule. Dès le mois d'avril, le "Résistant de Libourne"assure un intérim salutaire. Le 19 avril 1969, le numéro un du journal "Cyclisme"sort des presses de l'imprimerie Jung, à la grande satisfaction des coureurs et de leurs dirigeants. Bien sûr ce bulletin de liaison n'a plus l'impact de l'athlète son prédécesseur, mais il faut s'en contenter afin de préserver l'essentiel. C'est àJack Doyen le secrétaire général du comité d'Aquitaine que nous devons d'ailleurs ce journal qui existe toujours, et dont il est membre fondateur. La grande difficulté de l'époque ne se situe pas dans le fait d'éditer  un journal. Elle se trouve dans le fait d'obtenir des instances de la presse un numéro de commission paritaire pour en assurer sa distribution postale pour un prix modique. Et ce numéro de commission paritaire fut obtenu grâce àFrançois Crassat, membre du comité d'Aquitaine et président du CA. Ribérac. Avec l'appui de son oncle Henri Crassat maire de Ribérac, le dossier reçut enfin l'aval des autorités très pointilleuses et exigeantes en la matière. Jack Doyen dans son premier éditorial ne manqua pas d'exprimer sa vive gratitude aux Crassat et, si "Cyclisme"a été somme toute réalisé quatre mois après le dernier numéro de l'athlète, nous le devons ànotre élu de notre Dordogne qui a su frapper où il fallait.

LE BUREAU DU RCM POUR 1969 (Réunion du 15 décembre 1968) : Présidents d'honneur : M. Gerbeaud (conseiller général)MM. Bonneau (maire) et Gérard Gras (industriel). Président actif : M. Pierre Lochin, Vice-Présidents : MM. Andrieu et Thouron, Secrétaire : M. Henri Martin : adjoint : M. Tenant, Trésorier : M. Pierre Daillens - adjoint : M. Beylac, Membres : MM. Laporte, Lagrange, Relave, Queyrou et Mirailles, Directeur sportif : M. Bartolo, Responsable des jeunes : M. Dugué, Médecin du club : Docteur Mutel.

- Je disais que la mise en place de cette nouvelle saison fut pénible. Au Racing, même son de cloche, avec un calendrier qui s'effiloche au fil des saisons. On parvient péniblement à mettre onze épreuves au programme, mais les difficultés, sont tout compte fait, générales. Il n'y a plus de club à Saint-Aulaye, plus de critérium à Saint-Laurent des Hommes, ni à Vergt, alors qu'au Sud le Cyclo-Club Fleixois voit sa dernière saison passée, après que la moitié de ses membres se soient mis d'accord pour se séparer et fonder le Prigonrieux Guidon-Club. Dire qu'il y a deux ans à peine Le Fleix fêtait dans l'allégresse les recrutements de Daunat, Campaner et Gazeau ... comme quoi notre cyclisme et la vie associative avec qui il était lié constituaient un monde précaire où tout pouvait un jour ou l'autre être remis en question.

COUREURS LICENCIES AU RACING EN 1969 : Jean-François Moreau, Bernard Queyrouilh, Jacques Martin, Roland Guy, Régis Prat, Dumatras, François Lotterie, Robert Sedran., Bernard Demouret.

- A Mussidan on possède de nouveaux dirigeants avec messieurs Bartolo, Dugué, Touron et Beylac, mais le manque de connaissance du milieu cycliste ne favorise pas l'épanouissement du club. Henri Martin reste alors le dévoué et dynamique secrétaire, car le cyclisme c'est sa passion et il doit beaucoup à cette discipline. Et puis le gouyaïssou porte depuis trois ans le maillot du club et comme il se défend bien, le brave Henri en vrai père de famille accepte certainement de faire son devoir et de donner à son tour ce que tant d'autres dirigeants lui ont donné au cours de sa brillante carrière. Jacques Martin effectue une saison convenable. A l'époque on passait junior à 17 ans pour y rester jusqu'à l'âge de 20 ans. Toujours est-il que trois ans après sa première licence le fils d'Henri passe chez les 1° catégories (le 22 septembre 1969). D'autres coureurs comme Demouret et Queyrouilh font de même en s'installant dès le mois d'août chez la 3° catégorie alors que Moreau passe en deuxième catégorie début novembre et que Robert Sedran fait un retour à la compétition .... Cela signifie que la Racing collectionne quelques victoires et qu'il n'est pas encore un moribond comme on semble le prétendre.

rcm Henri Martin

. Duguéétant rentré au club en 1969, on peut donc prétendre que ce document date de cette époque.
Au cours de cette réunion, qui peut être aussi celle de l'assemblée générale puisque les coureurs
sont présents, on reconnaît en bout de table M. Lochin président, à droite avec sa fidèle casquette
le secrétaire Henri Martin et au premier plan M. Dugué

- En janvier 1969 le décès de Jacques Leygues fils de René, jette la consternation dans le monde de la petite reine. Les championnats d'Aquitaine seniors sont organisés par le CC. Périgourdin à Salagnac Clairvivre alors que le CA. Ribéracois prend en charge celui des juniors.
- Du côté de Montpon, ce n'est plus la grande euphorie. Seule l'Etoile Cycliste Foyenne sort du marasme et bien évidemment le Cyclo-Club Périgourdin du docteur Moulinier qui conserve presque le monopole des organisations avec un nombre de 89 épreuves au compteur. Le grand événement de la saison en Dordogne est une fois de plus le critérium de Saussignac. D'ailleurs l'organisation est confiée à l'EC. Foyenne, épaulée par le Prigonrieux Guidon-Club d'André Delteil. A cette occasion le journal Cyclisme ouvre largement ses colonnes pour vanter le plateau impressionnant de professionnels, la présence une fois de plus de Léon Zitrone, le bal animé par Marcel Amont la grande vedette de la chanson et du music-hall sans oublier les Alain Mimoun, Just Fontaine, Colette Besson, Robert Chapatte, André Darrigade qui constituent le lot des célébrités présentes à ce critérium. La fête fut grandiose d'autant plus que le grand Eddy Merckx alors champion du monde en titre remporta la victoire, devant une foule impressionnante.
- A Mussidan, seule la course du 14 juillet avait rassemblé du public. Et pour rompre avec les habitudes, la nocturne est abandonnée puisque les coureurs furent libérés dès l'après-midi, avec au micro le speaker Laud et un grand vainqueur Lucien Sautier du Cyclo-Club Périgourdin, l'ex-champion route du Limousin. Comme l'an passé le VC. Bergeracois organise les épreuves de Douzillac et de Bourgnac, le CA. Ribérac trouve l'opportunité de faire de même à Neuvic Gare, l'UC. Montpon à Saint-Michel de Double, l'AS. Libourne à Saint-Front de Pradoux. Une fois de plus le cyclisme est absent du comice de septembre et huit jours après, une nouvelle vient troubler la sérénité et le calme du Racing. Si on s'était endormi jusqu'ici, le réveil devient brutal par la nouvelle diffusée sur le sud-ouest du 29 septembre. Un nouveau club cycliste vient de voir le jour avec l'E.S.C.A. (Entente Sportive des Communes Associées).Deux clubs cyclistes à Mussidan, c'est une révolution, un défi, un véritable coup d'état. Car dans une petite commune comme Mussidan, un club rencontre déjà des difficultés pour s'affirmer, qu'en serait-il maintenant avec deux sociétés ?
- Toujours est-il que ce tapage donne du fil à retordre au Racing et que sans doute cette fatalité devient nécessaire car elle constitue un aiguillon pour se battre et pour rivaliser. L'ESCA regroupe neuf communes : Bosset, Bourgnac, Eglise Neuve d'Issac, Fraisse, les Lèches, Mussidan, Saint-Georges de Blancaneix, Saint-Géry et Saint-Médard de Mussidan. C'est aussi un directoire dans lequel on relève les noms de Mrs. Borderie, Clament, Deffreix, Dugué, Guy, Joyaux, Lacouve, Lajaunie, Laporte, Maleville, Mathieu, Prat et Vidal. La finalité de cette association cycliste se situe dans des objectifs comme celui de créer une école UFOLEP, une section cyclotourisme UFOLEP et une section FFC compétition. Le programme très ambitieux de l'ESCA se résume à de l'initiation cycliste, de la gymnastique, de l'école de pédalage, de la mécanique du vélo, des promenades, des brevets cyclotouristes et des épreuves cyclosportives.
- Le 9 novembre 1969 le président René Leygues réunit en assemblée générale les clubs de Dordogne. Le Racing est présent, l'ESCA de même, mais à titre d'invitée, n'étant pas encore affiliée.
- Une inquiétude prend place. Car lorsque l'on parcourt la liste des communes de l'ESCA, on relève des lieux comme Bourgnac, Eglise Neuve d'Issac, les Lèches, Saint-Géry, Saint-Médard de Mussidan qui constituent des anciens bastions où le Racing organisait un prix des fêtes, sans parler de Mussidan où il va falloir assurer sa suprématie. A cela s'ajoutent les dirigeants ou parents parmi les fondateurs comme Mrs. Dugué, Guy et Prat, soit encore une perte de licenciés. Cet ensemble représente en définitive un tout, qui va finir d'enfoncer le club à moins que celui-ci ne réagisse.
- Une fois de plus l'assemblée générale se fit attendre. Elle ne fut convoquée que le 11 janvier 1970, et selon les termes de la presse, la trésorerie, les organisations et le comportement des coureurs sont bons. Jacques Martin totalise cinq victoires et quarante places d'honneur, Moreau trois victoires et trente et un classements. Aucune allusion n'est relevée sur le club rival qui vient de naître, pas plus que sur les départs de certains coureurs. Un nouveau bureau est formé, on continue, comme si de rien n'était… Seul Pierre Daillens nommé vice-président est remplacéà la trésorerie par un certain Serge Augièras, alors que les noms de Bartolo (le directeur sportif) ne sont plus évoqués et que M. Dugué est parti vers d'autres cieux … ceux de l'ESCA !

les Lèches

Prix des Lèches en 1969 remporté par Jacques Martin. Sur ce document on reconnaît Yves Perpignan
qui officiait en qualité de commissaire depuis cette saison, Gilbert Cuménal tient lui
le micro et au loin, avec son inséparable casquette on remarque Henri Martin le secrétaire, parmi le public

LES ORGANISATIONS DU RC MUSSIDAN EN 1969

Prix du printemps à Mussidan (1° mai).
1° Jean-Claude Cruzin (Le Pian Médoc), 2° Réaud (CA. Béglais), 3° Joubert (G de Bordeaux), 4° Perrot (Barbezieux), 5° Jacques Mazeau (EC. Foyenne), 6° Berthommet (La Couronne), 7° Louis Borderie (UC. Brive), 8° Martin (RC. Mussidan), 9° Moreau (RC. Mussidan), 10° Jeantet (Macau).
Prix des cadets à Mussidan (8 juin).
1° Jean-Claude Sommacal (US. Talence), 2° Nardi (Talence), 3° Bouchard (Ribérac), 4° Conan (CC. Sarlat), 5° Deffreix (EC. Foyenne), 6° de Carvalho (Tulle), 7° Chinouilh (Lalinde), 8° Guy (RC. Mussidan), 9° Dusseau (VC. Bergerac), 10° Ducloux (Mimizan).
A Saint-Médard de Mussidan (9 juin).
1° Philippe Decima (EC. Foyenne), 2° Bernard Demouret (RC. Mussidan), 3° Queyrouilh (RC. Mussidan), 4° Pouget (UC. Montpon), 5° Gagnadour (Libourne), 6° Pradarol (Brive), 7° Zoccola (Lalinde), 8° Chassin (Chalais), 9° Marchand (CC. Lalinde), 10° Aled (CC. Marmande).
Prix de la Municipalitéà Mussidan (14 juillet).
1° Lucien Sautier (CC. Périgourdin), 2° Zannier (CV. Montastruc), 3° Michel Fedrigo (Tonneins), 4° Roger Darrigade (US. Dax), 5° Ribérot (Tonneins), 6° Lushinger (Périgueux), 7° Lesca (Tonneins), 8° Della Negra (CV. Montastruc), 9° Rouquette (Toulouse).
2°/3° et 4° catégorie : 1° Martin (RC. Mussidan), 2° Conan (CC. Sarlat), 3° Sedran (RC. Mussidan), 4° Demouret (RC. Mussidan), 5° Dumatras (RC. Mussidan).

1969

Quelques vainqueurs de la saison 1969 avec de gauche
à droite Decima, Sautier, Besse, Martin et Bossis

Prix des fêtes de Chantérac (3 août).
1° Serge Besse (Nontron), 2° Audeguil (Sainte-Livrade), 3° Daubisse (CC. Périgourdin), 4° Bordas (Nontron), 5° Mella (Sainte-Livrade), 6° Conan (CC. Sarlat), 7° Cruska (Villeneuve), 8° Guy (RC. Mussidan), 9° Malisan (Libos), 10° Séaut (CC. Périgueux).
A Saint-Etienne de Puycorbier (3 août).
1° Jean-Luc Durieux (CC. Périgourdin), 2° Bernard (Libourne), 3° Grellety (EC. Foyenne), 4° Demortier (Bergerac), 5° Brun (Périgueux), 6° Dauriac (Coutras), 7° Daubisse (CC. Périgourdin), 8° Favereau (EC. Foyenne), 9° Geoffroy (Lalinde), 10° Grandet (Libourne).
A Saint-Vincent de Connezac (17 août).
1° Castaing (G. de Bordeaux), 2° Labat (CA. Béglais), 3° Casas (Libourne), 4° Lambert (Limoges), 5° Tonini (Langon), 6° Mazeau (EC. Foyenne), 7° Matignon (EC. Foyenne), 8° Royère (Sarlat), 9° Fournier (Créon).
3° et 4° catégorie : 1° Demouret (RC. Mussidan), 2° Moreau (RC. Mussidan), 3° Maroussie (Bergerac).
Prix de Saint-Martin l'Astier (9 novembre).
1° Jacques Bossis (Royan), 2° Mignonneau (Libourne), 3° Mathonneau (Jonzac), 4° Pasero (AS. Miramont), 5° Lavignerie (CC. Lalinde), 6° Tunica (Nérac), 7° Szkolnick (Barsac), 8° Buffière (Nontron), 9° Boyer (CC. Périgueux), 10° Anvrodo (Bergerac).
AUTRES COURSES DU RC.MUSSIDAN EN 69 : 27 juillet Prix de Saint-Germain du Salembre : résultats non trouvés sur la presse, 3 août Prix de Eglise Neuve d'Issac : résultats non trouvés sur la presse, 11 août Prix des fêtes des Lèches : 1° Jacques Martin (RC. Mussidan).

1969 sommacal

Sommacal au prix des cadets de Mussidan avec Nardi (2°) avec le speaker Cuménal
A gauche Guy et Prat du RC Mussidan

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 69

Eddy Merckx, Jacques Anquetil, Raymond Poulidor, Felice Gimondi, Marino Basso, Roger de Vlaeminck, Eric de Vlaeminck, Walter Godefroot, Jo Huysmans, Eric Leman, Victor Van Schil, Barry Hoban, Gilbert Bellone, Jean-Pierre Danguillaume, Jan Janssens, Raymond Delisle, Luis Ocana, Rik Van Looy, Roger Pingeon, Joop Zoetemelk, Herman Van Springel, Harm Ottenbros, Jean-Claude Theillère, Martin Van den Bossche, Michele Dancelli, Christian Raymond.

CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD

Alain Buffière (Pédale Nontron), Gilles Périgault (CC. Bergerac), Pierre Tardy (UC. Nontron), Serge Besse (UC. Nontron), Régis Royère (CC. Lindois), Michel Simon (Pédale Nontron), Jean Moreau (RC. Mussidan), Roger Démartin (CC. Périgueux), Christian Strugeon (CC. Périgueux), Lionel Sallat (Pédale Nontron), Jean-Serge Calmette (CC. Périgueux), André Bercouzareau (CC. Périgueux), Jacques Martin (RC. Mussidan), Jean-François Bardoulat (Pédale Nontron), Claude Denis (CC. Périgueux).

LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Jean-Pierre Barbe (CA. Béglais), Claude Mazeaud (CC. Lindois), Lucien Sautier (CC. Périgueux), Jean-Pierre Barbe (CA. Béglais), Bernard Labourdette (FC. Oloron), Maurice Laforest (Royan), Bernard Bourreau (CA. Civray), Claude Hue (CC. Périgueux), Christian Bordier (EC. Foyenne), Albert Frigo (CC. Périgueux), Patrick Raymond (CA. Créon), Jean-Claude Sommacal (US. Talence), Jacques Mazeau (EC. Foyenne), Christian Leduc (VC. Tarbais), Jean-Pierre Maccali (UCD. Villeneuve), Jacques Bossis (Royan), Guy Frosio (US. Andernos).

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (14) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : Spécial  Mussidan : la croisée des chemins
ou comment et avec quels moyens le cyclisme a évolué après la Libération (à suivre) 

DISPARITION DE MICHEL LAPOUGE

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DÉCÈS D’UN ANCIEN CÉCÉPISTE

ET MAIRE DE TEILLOTS

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Michel Lapouge à droite du cliché récompensé en 2000 à Badefols d'Ans
lors d'une épreuve remportée par Baylet de l'UV Cognac

- C’est avec une énorme tristesse que Vélo Dordogne a appris le décès de Michel Lapouge. Il avait porté les couleurs du CC Périgueux en qualité de junior. Ce n’était pas un grand coureur, car Lapouge courait plutôt en dilettante et principalement dans sa région de Hautefort. On l’apercevait notamment lors du prix de la Saint-Cloud à Badefols d’Ans où son public l’encourageait lors de la course qui se courait après le repas du comice.
- Elu maire de Teillots en 2008, il venait de débuter son troisième mandat à la tête de ses administrés. Hélas, à38 ans, la maladie a eu raison, malgré son combat courageux où il n’aura pu triompher.
- Vélo Dordogne et ses lecteurs adressent à sa famille, leurs condoléances les plus sincères et leur témoignage de leur profonde sympathie.

VÉLO DORDOGNE - Michel LAPOUGE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (45° SEMAINE DE LA SAISON)

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IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

2 au 8 novembre 1970

- Le CRCL a tenu son assemblée générale sous la présidence de M. Jammet. Avec 193 licenciés, soit le plus grand club de France, la société a obtenu 112 victoires, 125 places de deuxième, 113 de troisième alors que les coureurs se sont classés 1009 fois dans les dix premiers. Ont reçu une plaquette d’honneur : Duteil, Sansonnet, Savary, Lebourg, Guilmain, Dubreuil, Breuil et Laroudie. Le nouveau bureau a étéélu avec M. Fayol président délégué, Grenier président adjoint, Genin et Rousselle vice-présidents, Guillot secrétaire et Peyrusson comme trésorier.

CRCL

M. Imbaud remet à Tony Lebourg un téléviseur suite à ses résultats

- Le 1° cyclo-cross international couru à l’américaine àAzerat a vu la victoire du duo Aimar-Graczyck devant la paire Parenteau-Dutertre et Campaner-Raymond en 3° position.

Azerat

Graczyck et Aimar à gauche lors du protocole

- Organisé par le VC La Souterraine, le 2° cyclo-cross de Saint-Agnant de Versillat a vu le succès de Jean-¨Pierre Ditlecadet (CRCL) devant son équipier Barreau et Daniel Dubois (VC Capbreton).

Saint-Agnan

Entouré des autorités, Ditlecadet reçoit sa gerbe de vainqueur

- Le critérium de Mareuil sur Belle organisé par le CC Périgourdin avec le concours de Maurice Jouault pour l’animation a réuni plus de 3 000 spectateurs. Genet, Ocana, Graczyk et Thévenet ont tenté plusieurs échappées, en vain après les 80 tours de circuit on a assistéà un sprint massif remporté par Christian Raymond devant Graczyk, Poulidor, Aimar et Campaner.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/45° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITÉ (45° semaine de la saison)

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IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

2 au 7 novembre 1995

- Le cyclo-cross de la ville de Talence, 31° du nom voit la victoire de Stéphane Eyquard (FC Oloron) qui domine et distance les ténors parmi les quels Bruno Blangeois (Pellegrue), David Paggiolo, Dominique Eyquard et Arnaud Labbe tous vêtus sous les couleurs du SC Caudrot qui de ce fait remporte le classement par équipe.
- A Saint-Angeau, le 6° cyclo-cross organisé par l’UA La Rochefoucauld revient àThierry Turpaud. Le coureur de la Pédale Saint-Florent a pris les devants pour laisser les accessits à Ouvrard (Cycle Poitevin) et à Potet (Civray) respectivement 2° et 3°.

1995 blaye

Protocole à Blaye avec Halgand au centre entouré de Pagnier et de Arnould du club de Persan

- Blaye accueille le Challenge National de cyclo-cross qui a fait le bonheur de Patrice Halgand. Le coureur de Festina bat dans l’ordre David Pagnier (CSM Persan) et Dominique Arnould (Bic)

ÉCHOS DE DORDOGNE

juniors

Les cinq premiers du classement juniors du challenge Dordogne avec de gauche à droite :
Anastaze, Delmond, Dudrat, Charles-Artigues et Maly

Fin de saison en Dordogne et résultats du challenge Dordogne des juniors :
1. Fabrice Anasthaze (SC Périgord) 264 pts, 2. Florent Delmond (Asptt Périgueux) 258 pts, 3. Isidore Dudrat (CC Périgueux) 225 pts, 4. Loïc Charles-Artigues (CC Lindois) 217 pts, 5. Frédéric Maly (CC Périgueux) 208 pts, 6. Réginald Hispiwack (RC Mussidan) 98 pts, 7. Frédéric Caravaca (CCP Nontron) 74 pts, 8. Anthony Estay (CC Lindois) 66 ptsj, 9. Nicolas Arfel (EVCC Bergerac) 54 pts, 10. Bertrand Conchou (VC Monpazier) 47 pts, 11. Cyril Oyhanondo (CC Périgueux) 42 pts, 12. Bruno Ceyssat (Asptt Périgueux) 41 pts, 13. Cédric Authier (UC Montpon) 31 pts.

1995 jsa

Le club de Saint-Astier présidé par Henri Gouly lors de la saison 1995

- Assemblée générale de la JS Astérienne : le club a mis sur pied au cours de cette saison 19 courses et occupe la deuxième place derrière le Cyclo-Club Périgourdin. Les vert et blanc totalise de même 41 licenciés et se classent 5° de la hiérarchie départementale.
- Sont mis à l’honneur Cyril Cornut vainqueur de la vitesse séniors de la relance piste, Christophe Granger sélectionné au Tour de Gascogne. De même sont cités Sébastien Chabreyrou et les espoirs que sont Ludovic Guionie et Julien Courbalay.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/45° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

IV° BORDEAUX-EYMET POUR MICHEL GONZALES

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Victoire de Gonzalès devant une foule enthousiaste

Maurice Bertrand meilleur grimpeur de l’épreuve

Eymet 55

Le IV° Bordeaux-Eymet un 19 juin 1955

- Eymet (19 juin 1955). Après le défilé dans Bordeaux comme toujours entre deux haies de spectateurs intéressés, soixante dix coureurs prennent le départ au bas de la côte de Monrepos au signal de M. Lavaud adjoint au maire d’Eymet et président de l’AS Eymétoise.
- Aussitôt et dans la côte même, la course s’amorce avec un démarrage éclaire d’Alban Gonzalès, Prellon et Celebrosky. L’algarade sera de courte durés, mais le peloton n’en n’est pas moins disséminé et jusqu’après Camarsac où Maurice Bertrand s’assure le classement de meilleur grimpeur, ce ne seront que chassé-croisé, fuites et regroupements. Blanc et Robert Vivensang restent seuls attardés sur crevaison.
- PasséBranne, le peloton se reforme avec à sa tête Mérino, Dupuch, Lucien Gourd, Sastres parmi les plus actifs. Le virage de Castillon l’étire de nouveau. Cabalet et Lavaud s’arrêtent, un pneu à plat. Sous l’action, combien énergique, d’Augustin, bien soutenu par Munini et Guastini, une cassure se produit et le trio s’assure quelques 200 mètres d’avance que Lucien Gourd, Gilbert Blanc et Maurice Bertrand parviennent à combler entre Le Fleix et La Force. Blanc cède sur un nouvel effort et les fugitifs coupant quelque peu, tout le peloton revient aux approches de Bergerac.

Bordeaux Eymet 1955 04

Gonzalès, Pineau et Bianco ont fait le trou et foncent sur Eymet

- C’est Michel Gonzalès qui passe entête dans la patrie de Cyrano, à la faveur des virages qui se succèdent dans la traversée de la ville, notre petit champion s’en va, dès qu’il sent quelqu’un dans sa roue et ce quelqu’un est Coutant, autre valeureux petit athlète. La fugue de ce tandem pourrait faire quelque bruit, se prend-on à penser… mais nous ne sommes qu’à moitié course et la tentative est bien risquée. C’est ce qu’a pensé sans doute Julien Moineau qui accourt, attentif pour sa sélection de la Route de France… aussi nos jeunes audacieux de trop coupent et réintègrent le peloton.
- Aussitôt, nouvelle échappée avec Vivensang, Pascal, Ocaritz et Lavergne, laquelle ne parait pas émouvoir les caïds qui se surveillent plutôt entre eux. Au ravitaillement de Couze, le quatuor a plus de deux minutes d’avance pour la prise des musettes. Mais Lavergne cède peu après et Pascal chutant, les deux Landais restent seuls pour poursuivre l’échappée. Vingt kilomètres durant, ils maintiendront leur avantage, roulant à 40 sans défaillir. Mais les côtes qui maintenant se succèdent les éprouvent durement. Puis le peloton se décide à poursuivre Mérino qui lui a faussé compagnie et se maintient à mi-distance. Vivensang et Ocaritz sont les victimes de l’opération étant eux aussi rejoints aussitôt le premier passage à Eymet. Entre temps, le valeureux Augustin a dû abandonner après deux arrêts consécutifs sur une crevaison.
- Trente coureurs sont alors réunis et la course va se jouer dans les trente derniers kilomètres. Les gros bras vont enfin se décider à tenter leur chance. C’est d’abord Lucien Gourd, puis Buytet, puis Latorre qui produisent leur effort mais ils sont toujours contrés. Bisetto semble ensuite devoir être plus heureux lorsque Maurice Bertrand (toujours lui) surgit pour enlever encore un meilleur grimpeur au sommet de la rude côte de Bourgougnague.

EYMET

La victoire de Gonzalès à Eymet

- Le peloton s’est un instant désagrégé, ce qui permet àMichel Gonzalès, Jules Pineau et Jacques Bianco, les plus à l’avant de s’enfuir et de passer à Miramont avec une légère avance. Conjuguant leurs efforts, ils gagnent mètre par mètre un avantage qui deviendra définitif en dépit de la réaction qu’un Cigano déchaîné, s’efforcera en vain d’entretenir dans le peloton des poursuivants. Le trio des leaders triomphera par 400 mètres. Michel Gonzalès enlevant la victoire après un sprint éblouissant. Du peloton c’est Jacques Pineau qui sortira vainqueur de justesse en se faufilant audacieusement à la corde.

Bordeaux Eymet 1955 05

Et un bouquet de plus pour Michel Gonzalès qui l'année suivante réalisera la passe de deux

Classement : 1. Michel Gonzalès(Girondins de Bordeaux) les 204 kilomètres en 5h06’, 2. Jacques Bianco (Fumel), 3. Jules Pineau (Montauabn) à deux longueurs, puis à 500 mètres, le peloton avec 4. Jacques Pineau (Montauabn), 5. Peyssard (Mussidan), 6. Ben Brahim (Villeneuve), 7. Mérino (Girondins), 8. Bisetto (Villeneuve), 9. Perrin (Villeneuve) et 10 ex-æquo tous les composants du peloton avec Pader, Maurice Betrand, Labaste, Beuffeuil, Célébrosky, , Barquero, Buytet, Faure, Dihars, Coutant, Bidart, Rabot, Canlorbe, Yves Gourd, Vinsonneau, Alban Gonzalès, Barrière, Paris, Latorre, Cigano et les 4° catégories Doumenge et Vergnes. Maurice Bertrand est en tête au classement des grimpeurs (Prix Bayola) devant Bisetto, Robert Vivensang et Jules Pineau. Viennent ensuite : Ocaritz, Jacques Bianco, Pascal Munini, Augustin, Mérino et Barrière.
- En attendant les coureurs, le prix des jeunes a été remporté par Guisti (Villefranche), 2. Geneste (Vélines), 3. Greletty (Belvès), 4. Ferrier (Eymet), 5. Paradol (Lalinde).

Liens sur Bordeaux-Eymet :
- Photo arrivée en 1952 et palmarès des courses à Eymet.
- Photo et reportageédition 1959.

Palmarès de la classique Bordeaux-Eymet :
1952
Angel Barquéro (RC Mussidan), 1953 André Lesca (Guidon Agenais), 1954 Settino Perrin (VC Nérac), 1955 et 1956 Michel Gonzalès (Girondins de Bordeaux), 1957 Daniel Dihars (Asptt Bordeaux), 1958 Settino Perrin (Guidon Agenais), 1959 Claude Colomina (CC Marmande).

VÉLO DORDOGNE - IV° BORDEAUX-EYMET © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

BORDEAUX-ARCACHON

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Toute l’Histoire de cette épreuve

Bx-Arca

- Toute la compilation des dix huit publications sur cette classique, la plus ancienne de notre Sud-Ouest. Vous pouvez aussi cliquer sur ce lien pour atteindre la première édition et ensuite, vous vous servez du lien en fin de page pour aller sur la suivante. Bonne lecture !

- Contexte historique de l’épreuve.
- L’influence de Maurice Martin dans la région.
- Quelques hypothèses sur les premières éditions.
- Une ville, un club, un homme : Hubert Longau.
- Norbert Bougon dernier crabe rescapé de Bordeaux-Arcachon.
- Norbert Bougon consacré pour l’éternité au travers de son livre.
- La course en 1946 et 1947.
- La course en 1948 et 1949.
- La course en 1950 et 1951.
- La course en 1952 et 1953.
- La course en 1954 et 1955.
- La course en 1956 et 1957.
- La course en 1958 et 1959.
- La course en 1960.
- Potins sur les différentes éditions (1892-1947).
- Potins sur les éditions (1948-1962).
- Potins sur les éditions (1963-2004).
- Récapitulatif du palmarès de l’épreuve.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – BORDEAUX-ARCACHON
© BERNARD PECCABIN La mémoire du cyclisme en Dordogne


MUSSIDAN : LA CROISÉE DES CHEMINS (15° partie)

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RCM 1960 indust

- Les courses de trottinettes (ci-dessous) ont occupé une grande place lors des fêtes du Comice de Mussidan. La trottinette bénéficiait à l’époque d’une belle propagande, y compris sur la presse locale où l’on vantait les performances des enfants qui effectuaient plusieurs manches. Celles-ci étaient d’ailleurs considérées comme des étapes, un peu à l’image des grands du Tour de France. La trottinette a donné un sacré coup de pouce à la discipline, bien avant les écoles de vélo. Les compétitions rassemblaient autant de monde que les brevets des jeunes cyclistes. Ci-dessous l’équipe Sud-Ouest en 1963 avec de gauche à droite Rouchaléon (40), Michel Grès (39), Jean-Pierre Grès (38), Jean-Claude Chaussade (37) et Albert Chaussade fils (36).

RCM trotinettes

 - Article précédent : 1968-1969 au RC Mussidan (pour ceux qui veulent se situer dans le contexte, cliquez sur le lien.

La croisée des chemins constitue une expression qui caractérise à plusieurs égards la situation de Mussidan. Au sens propre, elle s'applique au contexte géographique. Postée à la jonction de diverses régions, la ville fait figure de plaque tournante. A l'époque où l'on guerroyait ferme, cela lui valut de jouer un rôle prédominant, mais pas toujours agréable. Puis lorsque les voies routières puis ferrées sillonnèrent le pays, Mussidan prit de l'importance sur le plan économique et touristique.
Au sens figuré, "la croisée des chemins"évoque le moment oùà la vie tranquille et paisible de cette région, il devient nécessaire de faire un choix, de prendre une décision, un petit peu comme cela arrive au cours de la vie de chacun.

LA VIEÉCONOMIQUE CLÉ DE RÉUSSITE
DE LA VIE SPORTIVE A MUSSIDAN

SATM

- Je me garderai bien de prendre la place de la population, des élus et des différentes collectivités pour statuer sur le sort de cette cité, mais il me parait intéressant de coller à la vie associative, ce qu'était Mussidan entre 1950 et 1960, àl'époque où la section cycliste et d’autres associations sportives vivaient des heures glorieuses et où la ville se trouvait effectivement à la croisée des chemins d'un nouveau défi et d'une conjoncture économique nouvelle appelée àévoluer très vite.
- L'ère industrielle de Mussidan dit-on fut ouverte par une fermeture. C'est un jeu de mot qui mérite explication. Vers 1870, Monsieur Seillan importa à Mussidan un procédé d'origine anglaise pour la fabrication de rideaux métalliques en tôle ondulée. C'est à partir de cette période que la ville prit un nouveau visage avec quelques ambitions pour flirter avec la grande industrie qui n'existait pas dans la contrée. La SATM devint en effet une entreprise florissante pour le rideau métallique, que tout le monde a utilisé pour fermer son garage ou sa devanture. Et c'est à Mussidan que ce rideau vit le jour, donnant à la population de solides espérances pour l'avenir. Grand centre à vocation agricole, Mussidan ne possédait pas d'industries et ce rideau dont on voit encore aujourd'hui de nombreux vestiges, a inauguré cette grande euphorie. Le destin de la ville prit un tour nouveau, notamment lorsque l'armée US s'installant en France avait de grands besoins pour ses bases. La SATM comptait alors 175 ouvriers, une croissance vigoureuse, un carnet de commandes bien garni et une main d'œuvre locale satisfaite de trouver un travail.
- La chaussure connue aussi son grand boom, mais à l'époque où un modèle unique suffisait à faire travailler du monde et à permettre à une entreprise de bien tourner. Les établissements ARMA fondés par Monsieur Ardiller sortirent le "kneip". Mais les exigences de la mode imposeront de se tourner vers la diversification des produits qui commenceront à amener une complexité dans la fabrication et dans les chaînes de montage. La SARL ARMA s'adapta à cette organisation, à ces difficultés, à la concurrence du marché jusqu'à compter plus de 120 ouvriersà Mussidan, à la tête desquels Mrs Angouin, Dallies et Manet se donnèrent à fond pour réussir à cette époque dite des années glorieuses.
- Autre fleuron de Mussidan avec la trépointe, spécialité des Ets. MARTIN. La trépointe constituait la partie essentielle de la chaussure. Mais ici aussi la simplification des chaînes de fabrication de chaussures diminuèrent la quantité des trépointes, et monsieur Martin dut se résoudre à tourner son activité en fonction du contexte extérieur et de l'évolution de la fabrique de la chaussure.

MUSSIDAN-tissage-2-copie-1[1]

- Le tissage quant à lui a connu ses heures de gloire à Mussidan. Créés lors de la première guerre mondiale, les Tissages de Gabillou comptent plus de 50 ouvriers, dans deux de ses usines (Sourzac et Saint-Médard) ceci pour soixante-dix corps de tissage (linge de maison, serviettes, draps, nappes, etc. ...). Vers 1960 cette société devint la Société Textile de l'Isle, mais malheureusement, elle ne supporta pas le choc de la révolution industrielle et du marché mondial.
- Autres corps de métier avec les Etablissements Devise fondés en 1871 et spécialisés dans le feutre à pantoufle. Dans les années 60 la société compte 112 ouvriers mais s'oriente vers les couvertures avec une confection originale, riche en couleur et en qualité.
- Le meuble aussi a profité de la matière première de la proche forêt de la Double. Gérard Gras fut le premier maître de cette dynastie fondée en 1895. Durant une époque, 26 ouvriers et compagnons du Tour de France se consacreront à la fabrique des meubles d'équipement dans ses ateliers. Dans le même secteur les Etablissements Ranouil créés en 1926 avec trois ouvriers, continuent à perpétuer la tradition du meuble avec en 1960 un effectif de 26 ouvriers.
- Et que dire de la Société Cirière qui, elle,  se consacrait à la fabrication de cierges et de bougies ? Riche de 30 employés, cette entreprise Mussidanaise traitait ses marchés avec les paroisses de France mais aussi avec les villes religieuses comme Lourdes, Lisieux, etc ... et cela aussi fonctionnait.

RCM

- La vannerie c'est l'art de travailler le rotin. René Rouet tenait un atelier artisanal avec douze ouvriers dont la tâche était variée avec confection de sièges, de lampes de chevet, de porte revues, de huche à pains, de plateaux ou encore de coffre à linge, de sacs et de paniers soit en définitive une petite industrie qui desservait les grands magasins et les boutiques spécialisées.
- Monsieur et madame Francisque exploitaient eux, un cinéma. Et comme parfois les sièges se détérioraient, ce couple se mit à fabriquer quelques exemplaires pour remplacer les manquants de leur salle. Le bouche à oreille ne tarda pas à faire le reste, et c'est ainsi que la production personnelle devint artisanale et prit de l'ampleur, jusqu'au point de s'industrialiser.
- Mussidan on l'a déjà dit a été d'abord un grand centre agricole. Et si en 1960 l'artisanat et la petite industrie connurent l'essor d'après guerre, l'agriculture a conservé toujours une certaine suprématie avec comme fleuron, la culture du tabac.
- Le tabac, exploitation dominante du Mussidanais constituait la ressource familiale essentielle qui répondait aux besoins de la petite propriété. Le tabac représentait 140 planteurs, 270 ha consacrés pour la SEITA et toujours le souci d'améliorer les techniques de culture par l'adoption de nouvelles fumures et le perfectionnement des séchoirs. Les bras familiaux étaient mobilisés pour la récolte ou l'effeuillage et à Mussidan on a longtemps planté, récolté, effeuillé, séché et trié. Depuis plus de 100 ans le tabac occupait la première place des ressources agricoles si bien que le Syndicat des planteurs avait pignon sur rue tout comme le magasin d'achat face à la gare.
- Derrière le tabac aujourd'hui presque abandonné, le maïs et le blé pour nourrir les bêtes à viande ont pris le relais dans la riche vallée de l'Isle. Et notre monde agricole subsiste par l'élevage de veaux blancs, de vaches normandes et des frisonnes. D'ailleurs en 1960 le château de Fournils au domaine de Bassy et l'élevage d’Elie Garaudà Saint-Médard constituaient les références d'une production moderne et performante. Les prairies où abondaient ray-grass et luzerne nourrissaient ce bétail. Mais la ferme c'était aussi l'aviculture, mais uniquement pour ses besoins, sans oublier le marché aux noix et aux châtaignes d'antan qui déplaçait les petits producteurs.
- Et on ne terminera pas sans parler des ressources forestières. Autour de Mussidan on le sait, la forêt occupe une grande place et elle a été bien souvent le bas de laine privilégié pour payer les tracteurs que l'on exposait dans les comices agricoles, véritable rassemblement de ce monde rural, très enraciné et qui a tant marqué la vie du pays et dont la course cycliste honorait ces festivités traditionnelles.

pont

La croisée des chemins débute de ce pont sur l'Isle

- Et dans tout cela que dire de cette époque des années 1960, de cette croisée des chemins ou depuis tout a changé ? Avant hier on traversait la ville de Mussidan pour aller de Périgueux à Bordeaux. Hier on la contournait par une bretelle de route, aujourd’hui avec l'autoroute on l'évite, peut-être pour l'oublier ? De tout temps les gens ont réagi pour s'adapter à de nouvelles situations, à de nouveaux défis car il a fallu survivre et à Mussidan, même lors des heures sombres de la guerre, on n'a jamais failli à son devoir.
- Aujourd'hui la section cycliste du Racing-Club connait et vit un autre contexte. Elle a aussi traversé vents et marées, et 40 ans après, l'essentiel ne se situe t-il pas dans le fait d'occuper toujours le terrain ? Assurément oui, mais à une nouvelle croisée des chemins et des défis encore plus périlleux à surmonter.
- Tout cela bien sur n’a rien à voir avec le cyclisme me direz vous ? Et pourtant, c’est cette situation et cette monographie économique qui ont permis d’une certaine manière au tissu associatif de vivre. Les gens avaient du travail, ils sortaient pour voir les courses et n’hésitaient pas de ce fait d’alimenter les caisses de primes. Quant aux artisans, industriels et commerçants, ils répondaient présents sur les programmes publicitaires des courses du calendrier.

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (15) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 1970 saison de terrible concurrence
La mémoire du cyclisme en Dordogne

TOUR DE FRANCE A PÉRIGUEUX LE 14 JUILLET 1961

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PÉRIGUEUX VILLE ÉTAPE DU TOUR

POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 1961

Pgx 1961

Pas de barrières à l'époque, mais un service d'ordre respectéà Tourny

C'ÉTAIT UN 14 JUILLET 1961

- Voilà un anniversaire qui mérite ce petit détour. Celui du 14 juillet 1961, date à laquelle la ville recevait pour la première fois de son histoire le Tour de France avec arrivéepuisdépart le lendemain sur Tours. Les coureurs étaient arrivés le 13 juillet à Bordeaux. Ils avaient rejoint en voiture Bergerac, d’oùétait donnéle départ du contre la montre. Un contre la montre qui passait par le chemin des écoliers (lire l’itinéraire ci-dessous). La pluie était tombée toute la journée, mais il y avait foule le long du parcours tout comme aux allées Tourny, où chacun espérait voir un beau protocole. Hélas, le public fut frustré, car Jacques Anquetil fut happé par Marcel Bidot qui le conduisit vite à son hôtel. Retour de cette journée avec quelques articles relevés sur la presse d’antan, et évidemment des noms de coureurs qui raisonnent dans nos esprits de gamins... En cette année 1961, le Tour faisait étape pour la première fois à Antibes, à Superbagnères et à... Périgueux !

ITINÉRAIRE DU CONTRE LA MONTRE.
- Bergerac-Périgueux(74,5 kms contre la montre). Le départ de ce chrono se situe place Gambetta à Bergerac, pour passer ensuite par Creysse, Mouleydier, Saint-Sauveur, Liorac, Saint-Félix de Villadeix, Sainte-Foy de Longas, Sainte-Alvère, Vergt, Eglise Neuve, Atur et Périgueux (allées Tourny). Sous une pluie battante, Jacques Anquetil peut poursuivre son périple sur Paris en l'emportant devant Charly Gaul à Périgueux. 

1961 Bergerac TDF Gaul CLM

Départ de Charly Gaul de Bergerac pour 74 kms

DE PÉRIGUEUX A BERGERAC LA PLUIE

MOUILLA LE BOUQUET DU 14 JUILLET

LE PUBLIC PÉRIGOURDIN FUSTIGE ANQUETIL

- Pour une étape mouillée, ce fut une étape mouillée. Et juste le jour du 14 juillet où l’on a coutume d’allumer les pétards, de tirer les bouquets dans les villes et villages de notre Périgord, qui recevait pour la première fois de son histoire une étape du Tour de France.
- Des bouquets, il y en eut bien à l’arrivée : un pour Anquetil, un pour Gainche, l’homme du jour, un pour Dotto, le premier régional, et que sais-je encore...
- Seulement, des hommes faisant le tour d’honneur selon la coutume avec le bouquet, le public massé tout autour des allées Tourny bien mouillées, n’en vit pas beaucoup... Seul Jean Gainche se montra un peu sous son nouveau maillot vert qu’il venait de prendre à Darrigade. Quant à Maître Jacques, leader du Tour et de surplus vainqueur de cette étape, lui qui aurait dû se promener avec deux bouquets, il n’en voulut aucun ! Notre maillot jaune enfila prestement sa veste de survêtement de sa marque et grimpa de suite dans la voiture de Marcel Bidot qui l’emmena loin de la foule, loin du bruit, à l’abri de la pluie que n’arrêtait pas de tomber.
- Le brave public de Périgueux et des environs ne comprit pas bien que Jacques le Normand n’ait pas daigné lui présenter son bouquet, même mouillé, un jour de 14 juillet. Bobet et Coppi eux au moins ne se faisaient pas prier pour le faire ce Tour d’honneur...
- Il est vrai que le Normand avait donnéà ce brave public, stoïque sous la pluie, un fameux spectacle quelques instants avant. Il s’était en effet battu avec Gaul dans la montée qui précède Tourny, comme jamais peut-être il ne l’avait fait au cours de ce Tour. Mais que voulez-vous, le public, il voulait voir Jacques leur champion en jaune avec le bouquet sur le bras et ils ne virent rien...
- Et on le comprend ce brave public, il avait payé lui, pour voir un spectacle du début jusqu’à son terme protocolaire...

1961 Bergerac TDF Anquetil clm

Anquetil maillot jaune au départ à Bergerac

Histoire d’un dernier pétard allumé par Jacques Anquetil entre Bergerac et Périgueux.
- Au terme de cette ultime épreuve de vérité, Jacques Anquetil savait que plus rien, sauf un accident, ne pourrait le priver d’un maillot jaune dont il s’empara dès le premier soir de course.
- Pour autant, comme de nombreux autres coureurs, le Normand devait être victime d’un incident mécanique au soixantième kilomètre de course, alors que Charly Gaul, parti trois minutes devant lui, n’avait plus que quelques encablures d’avance. Crevaison, Bris d’une dent de roue libre et changement de monture permettaient au Luxembourgeois de reprendre le large pour éviter la déconvenue d’être dépassé même si, la dernière difficulté du parcours, qui précédait l’allée Tourny oùétait jugée l’arrivée, fut longue pour... le grimpeur.
- Si le leader pointa en tête à tous les temps intermédiaires, quelques prétendants se brulèrent les ailes en partant trop vite. Ce fut le cas du régional de l’étape, Valentin Huot, mais aussi du Suisse Rolf Graf qui, à la mi-course se voyait créditer du deuxième temps, à 1’08s de Maître Jacques. Il faut dire qu’il n’eut pas de chance puisque, victime d’un dérapage à 12 kilomètres de la ligne, il entra dans le public. Cet accident fut en partie responsable du retard de 6 minutes qu’il accusait à l’arrivée.
- Autre malchanceux, l’Italien Guido Carlési qui, par la faute de trois crevaisons d’étape, voyait Charly Gaul lui prendre la 2° place et de l’étape et du général.
- Par contre, Jean Gainche (Ouest Sud-Ouest) fit une superbe étape pour prendre la 5° place à moins d’une minute de Charly Gaul. Cette performance lui permettait de revêtir le maillot vert du classement par points, jusque là apanage d’un André Darrigade qui ne termina qu’à la 31° place.
- Restait maintenant, pour un Anquetil nanti de plus de dix minutes d’avance sur son dauphin, à entamer sa remontée triomphale vers la capitale.

LES ENSEIGNEMENTS DE CE CHRONO

- La dernière page du Tour 1961 est tournée. L’étape contre la montre entre Bergerac et Périgueux courue l’avant-veille de l’arrivée à Paris a en gros confirmé la valeur et les défauts des concurrents restant en présence.
- Le classement général a toutefois subi de légères modifications, Anquetil qui a évidemment gagné l’étape à 43,595 km/h de moyenne a consolidé sa position de leader, mais Carlési, deuxième, passe troisième, au bénéfice de Charly Gaul. Manzanèque 3° descend à la 5° place, ainsi que Dotto passé par l’Espagnol Pérez-Francès, Jean Adrienssens reprend la tête du classement des coureurs belges. Ce sont quelques chassés-croisés qui étaient généralement prévus...
- Si l’on peut parler de victimes, ce sont Manzanèque et Dotto. La contre performance de l’Espagnol n’en est finalement pas une. Depuis quelques jours, il bénéficiait de la complaisance générale. Seul contre temps, Manzanèque s’est retrouvéà sa véritable place. Jean Dotto craignait cette épreuve. Il a fait l’impossible pour limiter les dégâts, mais jamais il ne put atteindre le niveau supérieur imposé par la lutte Carlési-Junkermann.
- C’est d’ailleurs un trait essentiel de l’étape. Pour la première fois depuis Grenoble, les premiers du classement général se sont battus. Laissons Jacques Anquetil, lui il planait au dessus du lot...
- Doublé ou pas, Charly aurait tout de même réalisé une très bonne performance, car si Anquetil derrière le dos de Charly servait de stimulant, devant il aurait fait un lièvre de premier ordre.
- La deuxième place de Gaul ne souffre donc d’aucune contestation. Le plus valeureux, mais aussi le plus malheureux, fut sans doute Junkermann. A mi-parcours, l’Allemand était dans le même temps que Gaul... Hélas pour Hans, la police était contre lui. Mal dirigé tout près de l’arrivée, Junkerman se retrouva sur le parking des voitures suiveuses. Or quatre secondes seulement le séparaient de Carlési quand il franchit enfin la ligne blanche. Rien dans le règlement ne prévoyant de recours contre ce genre d’erreur du service d’ordre, Junkermann n’eut que les yeux pour pleurer la quatrième place.
- Mais il est certain que le plus grand bénéficiaire de cette journée est Jean Gainche. Le sprinter breton s’était déjà signaléà l’attention générale en se montrant dans les cols, hier, il étala ses qualités de rouleur que l’on ne soupçonnait pas...

Pgx 1961

Anquetil rejoint Gaul aux allées Tourny

L’HOMME DU JOUR : JACQUES ANQUETIL

- A 300 mètres de la banderole deux hommes se trouvaient (notre photo) à dix mètres l’un de l’autre, Charly Gaul et Jacques Anquetil. Dans un dernier effort, le Luxembourgeois passa le premier la banderole mais il était bel et bien battu. Anquetil avait pris trois minutes en 74 kms, à son adversaire direct.
- Pouvait-il le rejoindre ? C’était possible si à dix kilomètres de l’arrivée, le maillot jaune n’avait pas cassé sa roue libre en même temps qu’il crevait. Le temps de changer de vélo et Gaul avait agrandi l’espace qui les séparait.
Très entouré, après sa victoire attendue, Jacques Anquetil déclara : "A dix kilomètres de l’arrivée, je vis pointer devant moi le maillot de Gaul. A ce moment là, je compris que la partie était gagnée. "
- Anquetil vainqueur de l’étape et leader du Tour, Gaul deuxième c’est la logique même. Le maillot jaune fut aussitôt pris en charge par Marcel Bidot qui, l’arrachant aux journalistes et aux reporters, le hissa dans la voiture de l’équipe de France et l’emmena à son hôtel.

HUOT L’ENFANT DU PAYS EST PARTI TROP VITE

- Un admirateur enthousiaste de Valentin Huot se précipita sur le champion, canette de bière et casse croûte en mains. Etonné de se les voir refuser, il déclara pour ne pas perdre contenance : "Tu es frais comme une rose... " Huot en eut le souffle coupé pour le deuxième fois... Les 74 kilomètres ne furent pas une partie de plaisir pour lui. "Mon grand tort c’est d’être parti trop vite, une première défaillance m’obligea à changer de braquet à Vergt. A Eglise Neuve, deuxième coup de barre. " Huot n’en termina pas moins 32° en 1h53’01".

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Jean Gainche maillot vert, unique coureur à faire son tour d'honneur

LE CLASSEMENT DE L’ÉTAPE BERGERAC-PÉRIGUEUX CONTRE LA MONTRE

1. Jacques Anquetil (France) 1h42’32”, 2. Charly Gaul (Luxembourg) 1h45’31”, 3. Guido Carlési (Italie) 1h46’09”, 4. Hans Junkermann (Allemagne) 1h46’13”, 5. Jean Gainche (Ouest Sud Ouest) 1h46’19”, 6. Raymond Mastrotto (France) 1h47’10”, 7. José Pérez-Francès (Espagne) 1h47’51”, 8. Gérard Thiélin (Centre-Midi) 1h47’57”, 9. Rolf Graf (Suisse-Lux) 1h48’26”, 10. Joseph Plankaert (Belgique) 1h48’31”, 11. Imério Massignan (Italie) 1h48’41”, 12. Guy Ignolin (Ouest Sud-Ouest) 1h49’09”, 13. Franz Aerenhouts (Belgique) 1h49’16”, 14. Louis Rostollan (France) 1h49’22”, 15. Jan Adriaenssens (Belgique) 1h49’44”, 16. Fernando Manzanèque (Espagne) 1h50’02”, 17. Joseph Wasko (Paris Nord-Est) 1h50’02”, 18. Jean Dotto (Centre Midi) 1h50’23”, 19. Freddy Ruegg (Suisse-Lux) 1h50’46”, 20. Eddy Pauwels (Belgique) 1h50’47”, 21. Jean Milési (Centre Midi) 1h50’51”, 22. Jos Hoevenaers (Belgique) 1h51’01”, 23. Mario Minièri (Italie) 1h51’02”, 24. Edouard Bihoué (Ouest Sud-Ouest) 1h51’08”, 25. Henri Anglade (France) 1h51’13”, 26. Piet Damen (Pays Bas) 1h51’16”, 27. Jos Thomin (Ouest Sud Ouest) 1h51’23”, 28. Antoon Van Der Steen (Pays Bas) 1h51’29”, 29. Pierre Beuffeuil (Ouest Sud Ouest) 1h51’38”, 30. Luis Otano (Espagne) 1h51’43”, etc...

LES DIX PREMIERS DU GÉNÉRAL A L’ISSUE DU CHRONO
1. Jacques Anquetil (France) 106h54’47”, 2. Charly Gaul (Suisse-Lux) à 10’02”, 3. Guido Carlési (Italie) à 10’06”, 4. Hans Junkermann (Allemagne) à 13’55”, 5. Fernando Manzanèque (Espagne) à 14’13”, 6. Imério Massignan (Italie) à 15’29”, 7. José Pérez-Francès (Espagne) à 18’27”, 8. Jean Dotto (Centre Midi) à 19’30”, 9. Jan Adriaenssens (Belgique) à 25’51”, 10. Eddy Pauwels (Belgique) à 26’27”, etc...

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RÉTRO VÉLO DORDOGNE – LE TOUR A PERIGUEUX EN 1961
La mémoire du cyclisme en Dordogne

2009 CIRCUIT DE LA FRAISE EN PERIGORD - REPORTAGE

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Beaucoup de monde au départ de cette 27°édition

Revoir l'édition 2008.

JAUFFREY BÉTOUIGT SUIRE DEVIENT LE PLUS JEUNE LAURÉAT

27°édition(13 juin 2009) : Le cyclisme n'est pas mort quand il reste proche de ses racines. Il suffisait de voir pour cela le podium de ce samedi, où cinq juniors savouraient leur plaisir, ce moment d'exaltation suprême qu'ils étaient en train de vivre après cette grande bataille. Car cette édition 2009 a révélé des émotions fortes, ceci après l'aimable mise en jambes pour se rendre au départ jusqu'à la bonne ville de Vergt. Ils étaient donc cent trois concurrents à partir à l'assaut des routes du Pays Vernois et la course a très vite trouvé ses repères comme ses favoris. Malgré la campagne verdoyante, le peloton n'était pas disposéà aller à la chasse aux papillons, mais bien à celle des points chauds et des meilleurs grimpeurs du parcours.
- Avec d’abord un groupe de vingt-cinq coureurs, qui eurent le mérite de jouer à saute mouton plus vite que les autres sur les rondeurs de Sainte-Alvère. A mi-course, le peloton semblait revenir sur le groupe des fuyards qui pourtant y allaient de bon cœur. La course s'avançait plus ou moins dans le flou, mais déjà on sentait dans ce groupe de vingt-cinq unités, des juniors comme Guillemois et Bétouigt Suire surfer sur des charbons ardents, accompagnés de ceux du Pôle de Talence. C'est alors que Bétouigt Suire (Mérignac), Richard (Saint-Junien), Guillemois (VC Bazas) et le Vendéen Fialip décidèrent de planter leurs adversaires à quinze kilomètres de l'arrivée, ce qui paraissait être tout de même assez culotté. On se demandait tout de même si ce groupe de tête possèderait assez d'avance et de réserves d'énergie pour rejoindre la banderole.
- Avec un temps de retard, Marion (Mérignac), Cocquard (Pôle espoirs de Talence), Morice son équipier, Béneyrol (JS Astérienne) et Bonhoure (Trélissac) tentaient sans succès de monter vers le wagon de tête. Face à la difficulté, il ne leur restait plus qu’un objectif, celui de se faire une place, car ils ne pouvaient plus hausser leurs prétentions pour assurer la jonction. Mais même si c'était dur pour eux, c'était un sacré plaisir de rouler devant dans ce genre d'épreuve et face à un public très motivé sous les ombrages du Petit Paradis.
- Derrière, certains favoris disparurent bien vite de la circulation. En même temps, d'autres coureurs étaient en déconfiture face à la chaleur et à l'odeur forte du goudron fondu sur la route. Sous les petits coups de boutoir à répétition, la contre attaque semblait condamnée à rester en petit comité, ce qui n'était déjà pas si mal que ça
- Lors des deux derniers tours, Betouigt Suire distançait ses deux compagnons d'échappées. Il menait plein pot l'ascension du Paradis, après avoir rafler la grosse prime. Un à un, Betouigt-Suire décramponnait ses rivaux, s'offrant une partie de manivelles à gros régime sur cette route sinueuse et rugueuse qui serpentait à travers cette commune de Lacropte accablée par la chaleur et bercée par le chant des cigales. Alors que le tri fut enfin réalisé, beaucoup d'adversaires enlevaient des dents plutôt que d'en remettre, soit un signe évident pour accepter la défaite comme la difficulté. Tandis que la cohue s'organisait autour du jeune vainqueur arrivé en solitaire avec quinze petites secondes sur Guillemois, le défilé des battus parvenait à franchir l'arrivée, harassés, courbaturés mais heureux d'en terminer avec cette 27°édition mémorable, où cinq juniors réalisèrent un récital de grande ampleur.
- Belle remise de gerbes et de trophées sur le podium, en présence de Jean-Pierre Saint-Amand maire de Lacropte et conseiller général du canton de Vergt, avec la présence des partenaires du Circuit de la Fraise dont les Eaux Font d'Or "Montepinos", qui ont remis un Home Cinéma au vainqueur par le biais des établissements Le Bihan. Robert Bibié le Président du Sprinter-Club du Périgord semblait radieux, puisqu'une nouvelle fois, il avait rassemblé de nombreux adeptes de la Petite Reine au cours de cette épreuve à pérenniser et qui a démontré une note de jeunesse encourageante pour la discipline.

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Béneyrol, Bétouigt-Suire et Coquard

Le classement :1. Betouigt-Suire Jauffrey (Mérignac VC) - junior, 2° Guillemois Romain (VC Bazas BB) à 15" - junior, 3. Richard Guillaume (AS Saint-Junien) à 1’12" - junior, 4. Morice Julien (Pôle France) à 1’29" - junior, 5. Cocquard Bryan (Pôle France) m.tps - junior, 6. Marion Frédéric (Mérignac VC) m.tps - S2, 7. Béneyrol Sébastien (JS Astérienne) m.tps - S3, 8. Bonhoure Florian (EC Trélissac CC) à 1’53" - S2, 9. Lucasseau Cédric (VS Chartres) à 2’00" - S2, 10. Maurel Laurent (Guidon Decazeville) m.tps - S2, 11. Fialip Jérémy (Pays d'Olonnes) à 2'14" - junior, 12. Mathieu Stéphane (VC Rodez) à 3'20", 13. Vernhes Sébastien (Guidon Decazeville) à 3'13" - S2, 14. Ginsou Florian (EC Trélissac) m.tps - S3, 15. Garcia Valentin (CA Civray) m.tps - S2, 1. Périllaud David (CA Castelsarrasin) à 3'40" - S2, etc…
Meilleur grimpeur : Cocquard Bryan (Pôle espoirs France)
Meilleur Sprinter : Lucasseau Cédric (VS Chartres)
Meilleur Junior : Jauffrey Bétouigt-Suire (Mérignac VC)
Meilleur coureur Dordogne : Béneyrol Jérémy (JS Astérienne).

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Rodez sacrée meilleure équipe

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - HISTOIRE DU CIRCUIT DE LA FRAISE - © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 2010 Guillaume Alvès en grand patron

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (46° SEMAINE DE LA SAISON)

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IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

9 au 15 novembre 1970

- Belle assemblée générale de l’UV Limousine en présence de Raymond Poulidor qui a dirigé les débats sur le fauteuil du président Germaneau. Le club compte 70 victoires et 500 places dans les dix premiers. Le club compte 167 licenciés dont 121 coureurs parmi lesquels deux professionnels Daunat et Poulidor. Le bureau a été reconduit avec M. Germaneau à la présidence assisté par Roger Texier, Pierre Jourdy et Maurice Boulesteix. Gabriel Bonnet reste secrétaire tout comme Gabriel Mérigaud et Jean Monnerie à la trésorerie.

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Les récipiendaires de l’AG de l’UV Limousine

- Au cours de cette deuxième semaine de novembre Jean-Pierre Ditlecadet (CRCL) s’impose àCoutras devant son rival Daniel Dubois (VC Capbreton) alors que Jean-Pierre Barbe (CA Béglais) termine en troisième position. Ce même Dubois prendra sa revanche lors de l’épreuve de Mortiers où il s’impose devant Daniel Dutertre (Talence), Barraud) (CRCL) et Ditlecadet lâché en 4° position, mais devant l’Albigeois Henri Bonnand.
- Assemblée générale de la Dordogne, un comité qui totalise quinze sociétés et organise 261 épreuves. Côté licenciés le Cyclo-Club Périgourdin vire en tête avec 101 licences, suivent ensuite CC Sarlat (36), CC Lindois (34), VC Bergerac (31), UC Nontron (14), etc… Pour les épreuves le Cyclo-Club totalise 87 épreuves. Derrière on retrouve Lalinde (24), UC Nontron (22), CC Belvès (20), Guidon Sarladais, UC Montpon et Pédale Nontron (17). La réunion s’est terminée par la remise de la médaille du Mérite cycliste par M. Chadelles au docteur Moulinier, président du Cyclo-Club Périgourdin.

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De gauche à droite MM. Crassat, Doyen, Chazelles et Leygues
et ci-dessous une vue de l’assistance

- L’assemblée générale de l’ESCA a réuni beaucoup de monde àBosset. L’ESCA connait un grand succès Ufolep. Mais pour la FFC le club compte cinq coureurs, trois victoires, trente quatre places dans les cinq premiers. Bernard Querouilh, André Dugué et Maurice Deffreix sont les portes fanions, sans oublier les jeunes amenés par Roland Guy et Régis Prat. M. Malleville conserve la présidence du club, assisté par Monique Clament au secrétariat et M. Duguéà la trésorerie.

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M. Malleville président de l’ESCA au cours de son allocation

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/46° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITÉ (46° semaine de la saison)

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Deluche 2IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

9 au 15 novembre 1995

- Christophe Deluche s’adjuge le cyclo-cross de la Belle Epoque couru àBeaune les Mines. Le sociétaire de l’UV Limousine s’adjuge le bouquet retrouvant sur le podium Hullot (VC Arédien) son dauphin du jour et Fabien Charreix (UC Condat) troisième. Chez les juniors c’est Mickaël Estève (Pédale Faidherbe) qui s’est imposé.
- Le 12 novembre àChamadelle c’est Laurent Dumont qui triomphe sur ses terres avec comme éternel rivaux Bruno Blangeois (Pellegrue) deuxième et David Paggiolo (SC Caudrot) troisième.

ÉCHOS DE DORDOGNE

Fin de saison en Dordogne et résultats du challenge Dordogne des séniors :

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Les cinq premiers du challenge des séniors avec de gauche à droite
Christophe Cuménal (Ribérac) vainqueur devant Pascal Le Pemp, Denis Bégout,
Stéphane Lavignac et Julien Fiacre (tous Asptt Périgueux)

CG Séniors

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RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/46° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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