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Channel: RETRO VELO DORDOGNE
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ANIMATEURS DE COURSES (4)

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ANIMATEURS DE DORDOGNE ET DE NOS COURSES DE DORDOGNE.
(entre parenthèses les dates des prises de vue de chacun des speakers)

- Relire la publication précédente sur les speakers

- Sur cette publication, on a essayé de regrouper les speakers "maison". C'est-à-dire ceux qui durant très longtemps ont animéune épreuve particulière, soit les épreuves d’un club. Nous continuons avec une nouvelle série sur laquelle on retrouve :

animateurs 2


Serge AUGIERAS (1983) : président et animateur du Racing-Club Mussidanais
Serge SALLES (1989) :
fondateur du Tour de la Dordogne et speaker des épreuves de l’ASPTT Périgueux.
Jean-Jacques LASSARRADE (1995) :
Originaire de Sainte-Livrade, préside les destinées du club et commente le Circuit de la Fraise.
Pierre LAJARTHE (1998) :
à l’origine speaker du Cyclo-Club Périgourdin, anime depuis le manque chronique de licenciés du micro, quelques autres épreuves en Dordogne.
Henri GOULY (1982) :
ancien speaker de la Jeunesse Sportive Astérienne (1984/2000) et de ses nombreuses épreuves.
Daniel MANGEAS (1983) :
tout le monde connaît ce Normand qui animait les épreuves de la Société du Tour. Il est venu un temps à la nocturne de Mussidan et lors de quelques critériums pros en Dordogne.
Christian JOUAULT :
fils de Maurice, a officié dans les années 1995 à l’occasion des épreuves du CC Lindois, club où il était licencié.
RAPPEL : l’année qui suit le nom de chacun des animateurs ci-dessus, est celle de la prise du cliché publié en haut de page.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ANIMATEURS 4 © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste (à suivre)


FRANCIS DUTEIL (Saison 1970)

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1970 : PREMIERE SAISON AU CRC. LIMOUSIN

- Pour relire l’article précédent, cliquez ici. (Duteil 1967-1969)

CYCLO RACING CLUB LIMOUSIN.
Ses équipiers : Francis Dubreuil, Raymond Breuil, Tony Lebourg, André Laroudie, Daniel Savary, Jacques Mazeau, Jean-Pierre Majeux, Jean-Luc Gauthier, Jean-Claude Sansonnet, Daniel Altmeyer, Philippe Decima, Michel Roulier et Jacques Préssicaud.
Ses rivaux : Thimonier, Peter, Ouspointour (Saint-Junien), Farges (Maurs), Guitard (Puteaux), Jamot (Felletin), Rault, Samy (Saint-Eloy), Richefort (La Souterraine), Rigaud (Aubusson), Darnis, Onillon (Confolens), Couronnet, Courteix, Duprat, Boulesteix, Pierillas, Guillard, Bastier, Jammet Ch, Jammet M. Joinet, Alamargot (UV Limousine), Perrin (La Trimouille), Martin, Plat (Lussac), Sautier, Claude Hue (Périgueux), Barjolin, Chambeau (Civray), Bordier (Sainte-Foy), Meunier (Bourges), Decoux (Bellac), Ceulemans, Priouret (Aubusson), Mérigot (Bourganeuf), Troyard (Poitiers).

F23

Au Tour du Limousin couru du 29 avril au 3 mai 70

1970 - (amateur hors catégorie sénior) (amateur hors catégorie MERAL) 10 victoires :

- 35° Bayonne (64) 02/03, 30° Angoulême (16) 08/03, 30° Villeneuve sur Lot (47) 12/03, 12° Peyrignac (24) 15/03, 20° Eibar (Espagne) 19/03, 7° Clairvivre (24) 22/03, 15° Mareuil sur Belle (24) 23/03, 13° Genouillé (86) 29/03, 4° Nontron (24) 30/03, 11° Sauveterre La Lémance (47) 31/03, Boucles de l’Aude (11) abandon 2 au 05/04, Le Coux (24) abandon 06/04, 3° Brive (19) 12/04, 38° Tour du Vaucluse (84) 17 au 19/04, 6° Rochefort sur Mer (17) 25/04, 2° Saint-Alpinien (23) 26/04, 14° Saint-Geours de Marennes (40) 27/04, 1° Tour du Limousin (87) vainqueur de la 3°étape 29/04 au 03/05, 14° Figeac (46) 04/05, 1° Boucles du Bas Limousin à Brive (19) 07/05, 5° Vallet (17) 08/05, 5° Saint-Martial de Valette (24) 10/05, 8° Route de France Région de Vichy (03)1° du GP de la Montagne 12 au 16/05, 12° Mouthiers (16) 17/05, Sireuil (16) abandon 18/05, 5° Aigurande (36) 19/05, 40° Villeneuve sur Lot (47) 21/05, 27° Trophée Peugeot à Valentigney (25) 24/05, 7° Varennes Saint-Sauveur (70) 25/05, 8° Brigueil le Chantre (86) 28/05, 20° Coulgens (16) 30/05, 2° Brive (19) 31/05, 4° Abjat sur Bandiat (24) 01/06, Saint-Seurin de Cursac (33) crevaison 06/06, 1° Championnat du Limousin des Sociétés Le Palais sur Vienne (87) 07/06, 10° Chambon sur Voueize (23) 08/06, 18° Chemillé (49) 11/06, 1° Marcillac Lanville (16) 13/06, 1° Championnat du Limousin séniors à Felletin (23) 14/06, 5° Astaffort (47) 15/06, 12° Champagne Saint-Hilaire (86) 19/06, Aigre (16) crevaison 20/06, 1° Bouteilles Saint-Sébastien (24) 21/06, 9° Valence sur Baïse (32) 22/06, 40° Morcenx (40) 23/06, Neuville du Poitou (86) chute 24/06, 7° Bourganeuf (23) 25/06, Gémozac (17) abandon 27/06, Périgny (17) abandon 28/06, Bazas (33) crevaison 29/06, 3° Chevanceaux (17) 04/07, 8° Birac (16) 05/07, 1° Périgueux Saint-Martin (24) 07/07, 8° Championnat de France séniors à Plumelec (56), Rohan (56) 12/07, Rohan (56) abandon 13/07, 11° Championnat de France des sociétés 14/07, 2° Luxé (16) 18/07, 15° Loubert Madieu (16) 19/07, 6° Duras (47) 20/07, 4° Gujan Mestras (33) 25/07, 14° Bergerac (24) 26/07, 19° Oradour sur Vayres (87) 27/07, 6° Saint Dizier Leyrenne (23) 01/08, 5° Biran (32) 02/08, 12° Saillat sur Vienne (87) 03/08, 20° Ayen (19) 06/08, 5° Roullet (16) 08/08, 7° Rancon (87) 09/08, 10° Saint Laurent sur Gorre (87) 10/08, 14° Javerlhac (24) 11/08, 3° Egletons (19) 14/08, Mirande (32) abandon 15/08, 2° Penne d’Agenais (47) 16/08, 15° Sornac (19) 17/08, 3° Saint Yrieix le Déjalat (19) 22/08, 6° Bourbon l’Archambault (03) 23/08, Gurat (16) crevaison 24/08, 1° Augignac (24) 25/08, 8° Terrasson (24) 30/08, 11° Laplume (47) 31/08, 3° Saint Saturnin (16) 05/09, Saint Bonnet Briance (87) crevaison 06/09, 6° Guéret (23) 07/09, 11° Saint Junien (87) 08/09, Libos (47) crevaison 10/09, Journiac (24) abandon 12/09, 18° Brive (19) 13/09, 11° Châlus (87) 14/09, 20° Piégut (24) 15/09, 18° Baignes (16) 19/09, Angoulême-La Rochelle (17) abandon 20/09, 7° Champagne Mouton (16) 21/09, 9° Saint-Michel (16) 26/09, 25° Saint-Romain en Charroux (86) 27/09, 2° Montbron (16) 28/09, 5° Miallet (24) 29/09, 1° Saint-Astier (24) 03/10, 2° Monsoreau (49) 04/10, 6° Montlieu (17) 05/10, 6° Haut de Gan (64) 11/10, Saint Denis de Pile (33) abandon 12/10, 18° Lussac les Châteaux (86) 18/10, 20° Violay (42) 19/10, 30° Saint-Amand Mont Rond (18) 22/10.
Soit 10 victoires pour 104 épreuves disputées, dix-sept abandons.

Duteil dans le rétro : Cette année est marquée par l’arrivée au CRCL de Francis Duteil, Francis Dubreuil, Jacques Mazeau, Philippe Décima, tous originaires de Dordogne. Le CRCL est à ce moment là le seul club capable de présenter une équipe au départ lors des courses par étapes et dans ce domaine les résultats sont élogieux. Lorsqu’il signe au CRCL, Francis Duteil compte déjà plus d’une centaine de victoires. L’équipe du Tour du Limousin se compose de Duteil, Dubreuil, Breuil, Laroudie, Mazeau et Lebourg. C’est au cours de la deuxième étape entre Bellac et Guéret que Duteil se signale en animant la course, même si à l’arrivée il se fait surprendre par Geneste, un Auvergnat membre de l’équipe de France. Entre Guéret et Ussel, Duteil remporte l’étape et endosse même tous les maillots. Il contrôle bien l’étape suivante pour finir 2°à Limoges et remporter ce Tour devant Bodier, Breuil, Courtois, Dubreuil et Ravel.
- Notons aussi son succès aux boucles du Bas Limousin en s’enfuyant dans les côtes d’Aubazine et de Dampniat. Il passe la ligne en solitaire, devant des garçons de la trempe de Barthélémy, Dubreuil, Manzano, Servières, Buffière, Valade, Villemiane, Thimonier et Guillout. Ajoutons son bon comportement à la Route de France avec une équipe du CRCL où il se trouve en compagnie de Francis Dubreuil, Raymond Breuil, Daniel Savary, André Laroudie et Tony Lebourg. Duteil se classe 2° de la dernière étape, 8° du général et leader du GP de la montagne devant Raymond Martin !
- A Felletin, Duteil signe sa 6° victoire de la saison et en solitaire devant Lebourg, Baudry, Breuil et Jamot.

F24

Route de France où on reconnait Raymond, Martin et Duteil leader du GP de la Montagne

- Le petit souvenir raconté par Francis :"Au championnat de France à Plumelec (56) nous étions neuf coureurs échappées dans les derniers kilomètres. L'arrivée se situait sur un faux plat qui suit la côte du Cadoudal juste après un virage en épingle à droite. A environ 1 km de l'arrivée, il y avait un passage dans la côte plus facile. Juste avant ce passage je me suis laissé distancer d'une quinzaine de mètres. C’est alors que je m'élance pour prendre de la vitesse dans ce passage plus facile. Au moment où je vais rattraper les derniers du groupe, plusieurs coups d'avertisseur d'une même voiture suiveuse préviennent les autres coureurs. Tchan-sin est le plus prompt à réagir. Je coupe mon effort et je me retrouve à sa hauteur en roue-libre. Je suis furieux. Je me laisse glisser en fin de groupe et montre le poing aux voitures suiveuses. Je décide alors de retenter la même tactique aux 400 m. Aux 500 m personne ne s'est aperçu que je suis distancé d'une quinzaine de mètres, mais ce n'est pas ma journée. Au moment où je me dresse sur les pédales pour m'élancer, un des coureurs du groupe lance le sprint. Pour moi c'est terminé. Je double un seul coureur. Le maillot viendra cette année làà 70 km de Mareuil : puisque c’est Jean Thomazeau qui s'imposera."

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - FRANCIS DUTEIL (5) © BERNARD PECCABIN
D’après la documentation de Francis et avec ses photos
Cet article a déjà paru sur le blog la Dordogne Cycliste, devenu inactif.
Prochain épisode : 1971 Duteil devient membre du club France

PIEGUT PLUVIERS - Palmarès cycliste

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ÉPREUVE REINE DU NORD DE LA DORDOGNE

- Chef lieu de canton du Périgord Vert, Piégut a longtemps respiré avec le Limousin tout proche. C’était un rendez-vous incontournable pour les coureurs qui sont venus batailler le premier week-end situé juste après le 7 septembre, ceci lors des traditionnelles fêtes. Le cyclisme à Piégut a existé de tous temps. D’ailleurs un de ses enfants a effectué le Tour de France. Il s’agit de Jean Mouveroux(licencié au CC Périgourdin) qui a couru le Tour de France en 1928 en se classant 21°(groupe Elvish-Fontan Wolber). Avec lui, Laval et Calmette qui ont porté très loin les couleurs de notre Dordogne, dans cette même édition. Plus loin que Piégut, se situe à Miallet, une des grandes vedettes de la région. Vous l’avez connu, il s’agit d’André Commerie qui avait écumé toutes les épreuves de cette contrée lors de l’après libération.

Piègut 1965

Delort vainqueur en 1965 et dans le cartouche Gabard, son second

- Pour l’heure revenons à Piègut et à son Grand Prix qui s’est achevé en 2002. Dommage, car on était bien reçu dans ce village qui aimait plus que tout le cyclisme. J’y suis allé bien souvent, avec Michel Dutertre avec qui j’ai passé de très bons moments dans ce Pays Nontronnais. Tour à tour, la Pédale Faidherbe, le CC Périgourdin, l’UC Nontronnaise, puis le Cyclo-Club Pédale de Nontron ont assuré l’organisation. Ce dernier club a également mis en place une nocturne en juillet. Et puis il y avait un semblant de rivalité avec une commune voisine, Augignac en l’occurrence. Même catégorie de coureurs à Piègut comme à Augignac, mais petite rivalité vis-à-vis du montant des primes, de la qualité de l’organisation et surtout du plateau de coureurs venus prendre le départ. Il est bien sur difficile de dresser un inventaire précis de cette épreuve. Comme partout ailleurs, on ne peut pas trouver la totalité des résultats. Il existe pourtant une solution, notamment en fusionnant les palmarès des coureurs avec ceux des épreuves, mais ce n’est pas toujours évident. Mis à part ce petit souci, vous verrez tout de même que son palmarès compte de très grands champions..., avec notamment six prix gagnés par les frères Valade...

piegut Samy à Piègut

Victoire de Daniel Samy en 1973

Palmarès connu : 1923 Paul Chabaud (Abjat), 1923 Monroy (épreuve vitesse),1924 Paul Chabaud (Abjat), 1925 Paul Chabaud (Abjat), 1929 Fernand Mazaud, 1946 André Commerie (Pédale Faidherbe), 1947 et 1948 : non trouvé, 1949 : Stanislas Urbaniak (UCAP Angoulême), 1950 Jacques Vivier (CA Ribérac), 1951 : André Dupré (Stade Foyen), 1952 : Robert Suire (Guidon Manslois), 1953 : Jules Pineau (US Montauban),1954 : Georges Tombelaine (UV Limousine), 1955 Jacques Pras (Montbron), 1956 : Jo Bianco (UCD Villeneuve), 1957 : Robert Pallu (Jarnac Sports), 1958 : Jo Bianco (UCD Villeneuve), 1959 : Raymond Poulidor (AC Creusoise), 1960 Guy Epaud (Royan), 1961 Jean Ricou (Royan), 1962 Claude Mazeaud (UV Limousine), 1963 Roger Darrigade (US Dax), 1964 Bernard Champion (VC Cholet), 1965 André Delort (US Andernos), 1966 Daniel Samy (CRC Limoges), 1967 Roland Berland (VC Luçon), 1968 Adrien Fantino (CC Marmande), 1969 Claude Mazeaud (CC Lindois), 1970 Lebreton (ASPTT Nantes), 1971 Alain Bernard (US Bouscat), 1972 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1973 Daniel Samy (Saint-Eloy les Mines), 1974 Jacques Pitard (US Pons), 1975 Patrick Audeguil (Pédale Tonneins), 1976 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1977 Didier Dupuis (Couhé Vérac), 1978 Ledain (Anthony Berny Cycliste), 1979 Bernard Dubost (VC Bergerac), 1980 Philippe Berron (VC Leroy-Somer), 1981non trouvé, 1982 Michel Fedrigo (CC Marmande), 1983 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1984 Eric Valade (EC Foyenne), 1985 Eric Valade (EC Foyenne), 1986 Patrick Audeguil (UC Villeneuve), 1987 Eric Valade (EC Foyenne), 1988 Jean-Pierre Godard (AC Boulogne Billancourt), Pascal Perrocheau (UC Saint-Léonard) en nocturne, 1989 Jean-Claude Daragnès (Guidon Saint-Martinois), Thierry Maurel (AC Ceyssinet) en nocturne, 1990 Philippe Escoubet (Cycle Poitevin), Jean-Louis Martineau (AC Nersac) en nocturne, 1991 Bruce Péan (VC Dinan), Jean-Jacques Soulard (AS Enghien) en nocturne, 1992 Vincent Comby (US Créteil), 1993 Pascal Peyramaure (AS Mantes), 1994 Pascal Peyramaure (CA Mantes), 1995 Grégory Pérez (UC Châteauroux), 1996 René Leroy (AC Bon Encontre), 1997 Pierrick Fedrigo (CC Marmande), Victor Melchior (RC Mussidan) en nocturne, 1998 Olivier Bossis (AC Bressuire), Aurélien Bonnélie (ASPTT Périgueux) en nocturne, 1999 Nicolas Brachet (CRC Limoges), Jordan Caillaud (CC Périgueux) en nocturne, 2000 Patrice Peyencet (CC Périgueux), Jean-Yves Béneyrol (CCP Nontron) en nocturne, 2001 Michel Dupuytren (CRC Limoges), Philippe Mondory (UV Angérienne) en nocturne, 2002 Mariusz Biliewski (AC Bon Encontre).
NDLR : le prix des fêtes de septembre était ouvert aux toutes catégories, les nocturnes quant à elles constituaient la chasse gardée des 3° et 4° catégories...

Piègut 99

Ci-dessus le protocole de Piègut en 1999 avec Nicolas Brachet (maillot Groupama), vainqueur.
Il était quelque peu l’enfant du pays. Longtemps licencié au CCP Nontron le club organisateur,
il avait franchi le pas en accédant en 1° catégorie, ce qui l’avait décidéà partir au CRCL
pour parcourir les grandes épreuves.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – PIEGUT PLUVIERS © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (4° semaine de la saison)

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IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

20 au 26 janvier 1970

- Champion de France de cyclo-cross en 1965, deuxième l’an dernier àSarrebourg derrière James Herbain, Pierre Bernet le petit cultivateur Orthézien âgé de 30 ans a surclassé ses adversaires au Havre au cours de ce 58° Championnat de France. S’essuyant maladroitement le visage couvert de boue, Pierre Bernet avant de monter sur le podium, arborait un large sourire : "James Herbain ne pouvait pas me battre... J’étais décidéà donner le meilleur de moi-même pour lui ravir le maillot, un maillot que j’aurais du retrouver l’année dernière, car sans un tour supplémentaire qui m’a pris au dépourvu, nul doute que je gagnais. Cette défaite stupide je ne l’avais pas digérée et toute la saison j’ai penséà ce championnat qui me donnerait l’occasion de revêtir le maillot de champion de France. J’ai battu Herbain à la loyale, sur la route, j’en suis heureux !" ajouta le coureur Béarnais satisfait de sa course. Walter Ricci (Ile de France) termine deuxième tandis qu’Herbain (Picardie) doit se contenter de la troisième place.
- En l’absence des sélectionnés pour le championnat de France, c’est le jeune Jeanneau de Navarrenx qui remporte l’épreuve de Tarnos devant Benoit d’Eauze et Clément (Talence).

CRCL

Entourant M. Latié au centre, représentant des cycles Gitane, de gauche
à droite Thimonier, Lebourg, Massaloux et Nany.

- C’est au bar Henry place de l’Aine que s’est réuni le CRCL. Le président Jammet était entouré par tout son état-major dont Roger Fayol, Jacques Guillot, M. Peyrusson et de nombreux membres. Le but étant de présenter le club qui enregistre de nombreuses rentrées. Le président Jammet précisa que le club n’avait pas joué les sergents recruteurs, et que les nouveaux venus avaient fait la démarche d’eux-mêmes. Au seuil de cette saison le club compte douze coureurs de moins de 25 ans en première catégorie. Aux côtés des anciens tels Barraud, Boine, Ditlecadet, Lebourg, Sansonnet, Laroudy, Savary sont venus s’ajouter des nouveaux et pas des moindres. Tout d’abord Francis Duteil ancien champion du Limousin qui totalise l’an passé une dizaine de succès, Francis Dubreuil le Nontronnais qui a battu Serge Lapébie au championnat régional, Philippe Decima le champion de vitesse, Jean-Luc Gauthier actuellement sous les drapeaux au 20° RA et surtout le grand espoir de 19 ans, Jacques Mazaud dont le talent est comparable à celui de Jacques Vivier, pour reprendre les termes de Marius Duteil. Cette nouvelle équipe aura un calendrier conséquent avec Bordeaux-Saintes, le Tour de Saône et Loire, le Tour de Vaucluse et celui de la Sarthe pour débuter 1970. Il y en aura bien d’autres y compris le Tour du Limousin pour lequel le président Jammet canditera.

crcl 1 34 35

A gauche le président Jammet et tous les coureurs qui porteront les couleurs du CRCL en 1979
Au centre, tenant le vélo Gitane, le toujours jeune Marius Duteil père de Francis

ÉCHOS DE DORDOGNE

Champeaux Marcel

- L’assemblée générale du CC Astérien s’est tenue devant une assistance trop nombreuse et où on retrouvait avec plaisir nos espoirs locaux que sont Séaut, Bontemps et Delubriac. On a passé en revue les trois courses annuelles de la société et la réussite du bal. Le bureau a été constitué pour 1970. On y trouve M. Dupuy maire et M. Roger Deschamps président d’honneur. Marcel Montagut président actif, Louis Bruneteau et Claude Deschamps vice-présidents, Jean-Paul Montagut et Henri Gouly secrétaires, Marcel Champeaux trésorier (notre photo),Raymond Dumaine trésorier adjoint, MM. Rague, Lannet, Limon, Delubriac, Séault, Bontemps, Chaumard, Besson comme membres.

- La saison cycliste du Guidon Sarladais va démarrer et le calendrier 70 compte déjà30 épreuves soit quatre de plus que la saison précédente. L’interclubs se fera le 1° mars au Poujol avec un bal animé par Tony Bram’s. Puis on enchaînera avec Peyrignac le 15 mars avec toutes les catégories et les commentaires de Jean Malgouyat.

VÉLO DORDOGNE - 1970/4° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne sur ce blog

PÉRIGUEUX, SON CYCLISME (1885-1900)

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DEBUTS LABORIEUX

- L’Union Vélocipédique Française (devenue aujourd’hui FFC) est née le 6 février 1881(1). C’est notamment dans notre Sud-Ouest, qu’elle prit une bonne partie de son essor. Essor que l’on doit  au marquis Iriart d’Etchepare qui fit de cette Union une puissance, ceci à compter de 1892. Son bulletin officiel, "Le Véloce Sport" prit lui son essor en décembre 1890. Et c’est à la suite de toutes ces initiatives, que dès 1894 on décomptait 230 sociétés affiliées, 15700 membres dont 7075 individuels. Pour développer les épreuves, des chefs consulsétaient mis en place. Et c’est au comte Félix de Fayolle que le titre de chef consul revint à Périgueux. Ce personnage actif avait déjà fondé le Véloce Club Périgourdin le 23 juillet1886 avec l’aide de Louis Didon. Le siège se trouvait place du 4 septembreà Périgueux. Les premières courses de vitesse en Dordogne se sont déroulées autour des allées Tourny où des virages relevés étaient momentanément installés et où toutes les gloires de l’époque avaient évolué, dont Paul Bourillon, le Champion de France originaire de Marmande, qui fut l’attraction et la vedette en 1894.
(1) En 1883, le sud-ouest est à l’honneur avec Agen qui reçut un des premiers congrès de l'UVF, union née depuis le 6 février 1881 et dont la FFC est aujourd'hui l'héritière. C'est le Sport Vélocipédique Agenais, fondé lui en 1877, (ancêtre du Guidon Agenais), qui fut un des premiers clubs de l'Aquitaine à se réunir sous la bannière de l'UVF. Parmi les autres clubs de Guyenne, au nombre de cinq, figuraient le Véloce Club Bordelais, le Vélo Club Béarnais, l'Union Vélocipédique du Lot-et-Garonne, le Vélo Club Réolais et le Sport Vélocipédique Agenais qui sont tous à nos yeux les clubs doyens de notre région, du moins pour ceux qui survivent, comme par exemple aujourd'hui le club de La Réole et par interférence, celui du Guidon Agenais.

PGX Le Véloce Club Périgourdin en 1892

Départ du Championnat des sociétés à Périgueux en 1892

L’EPOQUE HEROÏQUE DES DEBUTS CYCLISTES A PÉRIGUEUX

- Comme le temps présent nous laisse quelque peu insatisfait, il m’est agréable d’ouvrir le dossier poussiéreux et de remettre en lumière les faits anciens qui ne vieillissent pas à la mémoire de quelques uns qui se sont souvenus, mais qui ne sont plus aujourd’hui de ce monde. Des images que l’œil ne se lasse pas de contempler, chez ceux qui les découvrent ou qui vont les découvrir.
- Ces images remontent loin, certes. Les origines du cyclisme Périgourdin datent on l’a vu en préambule à 1886, pour prendre corps ensuite dans les archives en 1900. C’est à l’évocation de certains noms comme celui de Petit Breton qu’elles s’éveillent ! A une époque où le vélo Périgourdin était dans le peloton de tête !
- Il faut reconnaître que sa venue à Périgueux a largement diffusé le sport cycliste. Mais diffusé seulement. Les créateurs, les pionniers, pourrait-on dire, étaient déjà passés par là, comme on vient de le lire précédemment ci-dessus. Par la suite, Petit Bretondonna vie au Cyclo-Club, qui a ensuite porté haut et ferme le fanion bleu et rouge que le grand champion lui avait confié. La popularité du vélo dans ces années-là est d’une nature difficilement descriptible pour les supporters modernes tournés de préférence vers le foot et le rugby.
- Aristocratique et gouailleuse, bon enfant et délirante, la bicyclette devait tout cela à ses origines métissées de riches oisifs, d’aventuriers de bonne famille et de fous enthousiastes. Finalement c’est au monde de l’aviation que le vélo ressemblait le plus. On pourrait parler de ces merveilleux fous… roulants sur leurs drôles de machines…

Avant 1900 : aristo-populaire et moustaches de rigueur

 - Une seule épreuve par an, mais quelle fête ! Il existait bien avant 1908 et comme on l’a vu une société cycliste à Périgueux qui portait le nom de "Véloce Club Périgourdin". Tout un programme. Le président en était ce comte de Fayolle, aristocrate de son état, et ses collaborateurs immédiats s’appelaient MM. Soymier, pharmacien à la rue Taillefer et Louis Didon, propriétaire de l’hôtel du Commerce et de la Poste. Le comte Félix de Fayolle assura la présidence du Véloce Club de 1886 à 1923, date de sa mort. Mais on reparlera de ce Louis Didon qui a joué un rôle important sur de nombreux secteurs d’activités de la ville de Périgueux.
- Ce "Véloce Club Périgourdin", plus tard présidé par Monsieur Doléac, mit sur pied l’uniqueépreuve annuelle officielle, "le Championnat de Fond", sur 100 kms. Le parcours n’était pas le sur-place commercial d’aujourd’hui, mais il était invariablement le même : Périgueux-Montponet retour, avec arrivée sur la chaussée située après le pont de la Cité, face aux Etablissements Carnaud. Mais il y avait aussi les épreuves de vitesse sur les allées Tourny citées en préambule, qui permettaient d’intéresser et de conserver le public autour de cette piste en terre battue. De toute façon le cyclisme était en vogue avec des championnats de région qui s’annonçaient, sans oublier l’importante préparation au cyclisme militaire toujours sous le contrôle de l’UVF et de ses chefs consul.

VCP 1894

Le Véloce Club Périgourdin en 1894 aux allées Tourny

 Des coureurs déjà redoutables
- Parmi les plus anciens coureurs de cette fin du 19° et du début de ce 20° siècle, se trouvaient Parouty le tailleur du Cours Tourny, Gaston Lacoste le marchand de couronnes mortuaires de la place de la Banque(3), Henri Rebière l’horticulteur de la route de Bordeaux, Costiquère qui était employé de commerce et Gonthier le garagiste de la rue Wilson et directeur d’une société d’autobus(3 bis). Dans ces concerts à la fois bourgeois et audacieux sont venus ensuite s’engouffrer les champions du peuple avec les Roubinet, Rouaix, Négrier, Goujon dit Jacques, Bouyssou, Lacour, Stanislas, Ladeuil et Latreille. A la mode des frères, on trouvait les Réjou, les Rocher ou les deux Mousseau de Nontron.
(3) (local occupé ensuite par un magasin de location de vidéos cassettes qui a depuis fermé)
(3 bis)anciennement Gonthier-Nouhaud puis devenu aujourd’hui Péribus

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Départ d'un rallye cycliste sur les boulevards au carrefour de la rue Gambetta (14.07.18894)

 Des bécanes "trafiquées"

 - Tous ces coureurs, avec des moyens différents, étaient de véritables champions, et les résultats n’étaient pas fonction de leur énergie et de leur courage, mais très souvent, en ces temps sans congés, du temps que leurs occupations avaient pu leur laisser pour leur préparation.
- Un homme cependant laissa un souvenir particulier. Il s’agit de Bouyssou. De petite taille, bien musclé, il était la terreur de ceux qui arrivaient au sprint avec lui. Un autre lévrier, le robuste et beau Lacour, aux dires de ces dames…
- Périgourdins et Bergeracois attendaient avec impatience cette unique épreuve. M. le Comte de Fayolle arrivait ce jour-là dans sa peau de bique, avec sa casquette à visière de cuir portant insigne du "Véloce Club". Son tacot était orné de petits drapeaux jaunes destinés à donner le départ.
- Mais avant l’envol, bon nombre d’admirateurs et d’admiratrices ouvraient des yeux ronds devant la dimension impressionnante de la roue dentée avant d’un Mousseau, devant le grand pignon sans dent de Réjou (les dents étaient sur la chaîne !), devant la bicyclette "acalène" entendez sans chaîne, montée par Rouaix ou devant les pneus ferrés de Ladeuil. Ce folklore tenait plus à la fantaisie qu’au rendement. Et ne parlons pas des guidons qui avaient des formes invraisemblables.

Des amateurs vrais

Fayolle

L'Automobile Club de la Dordogne réuni en 1900
Au premir rang au milieu le comte de Fayolle son président

- Les Bergeracois étaient là, Breton notamment, qui était coureur… et rugbyman. D’ailleurs, lors d’un match de championnat au cours duquel l’US Bergeracoise avait battu le CAP, ce dernier déposa plainte car Breton avait joué et en effet, la Ligue le pénalisa : il était considéré comme professionnel car il avait gagné cinq francs dans une course de fête cycliste.
- Lorsque le comte de Fayolle donnait le signal du départ, le peloton multicolore s’élançait vers les Izards. Alors les buvettes fonctionnaient en attendant son retour.
- Très sportivement, les résultats n’étaient jamais contestés. M. de Fayolle faisait autorité. On se pressait alors autour du vainqueur, mais aussi autour de "Jacques", qui avait eu toujours des incidents et des accidents pas possibles, et de ce brave Mousseau aîné, dont les farces n’avaient d’égales que celles de Franconi.
- Puis au fur et à mesure que ces braves gens disparaissaient, arrivaient des jeunes dont certains se firent un nom dans le cyclisme régional : Belay, Charles et Henri Lacombe, Lacipiéras, Delmontel, Mindy, Calvet, Parichon, Bastid, Guilhem, Lacoste, Monteil, Lagraudy, Roche, Camblong, Dujarric.
- Parallèlement à cette grande vogue du cyclisme, une puissante nouvelle venue allait rétrograder la petite reine sur un plan secondaire. L’automobile en effet commençait elle aussi sa carrière et Louis Didon qui était un passionnélui donna une grande place, si bien qu’en 1898, le Véloce Club Périgourdin devint Véloce Club Périgourdin-Automobile Club de la Dordogne(VCP-ACD).

 UN ARGENTIN QUI DEVIENT PETIT BRETON

1893

En 1893 championnat de fond du Périgord

 - Lucien Mazan est né en 1882 à Plessé en Loire-Inférieure(4). Son père horloger, est féru de politique et républicain convaincu. Mais dans cette région des rives de la Loire, à deux pas de la Vendée, la chouannerie est restée vivace. Lorsqu’il se présente aux élections sur une liste républicaine, il est battu et décide qu’il ne peut vivre plus longtemps parmi ses opposants. Il ferme sa boutique, fait ses valises et embarque à Saint-Nazaire, avec femme et enfants, direction l’Argentine.
(4) devenue aujourd’hui Loire-Atlantique
- A 16 ans, Lucien achète sa première bicyclette et sans aucun conseil, commence son entraînement sur les routes ou plutôt sur les chemins défoncés. Il part de son domicile à quatre heures pour prendre son service à sept heures. Après une année à ce rythme, il devient champion d’Argentine des 25 kilomètres. Il quitte alors son métier de chasseur au Jockey-Club, pour un poste de mécanicien à la succursale Peugeot. En Argentine, il court sous le pseudonyme de Breton, pour ne pas éveiller les soupçons de son père qui n’aime pas le sport et encore voir son fils le pratiquer, mais aussi pour ne pas être confondu avec un autre coureur émigré surnommé Le Breton. L’existence de cet homonyme lui fait choisir celui de Petit-Breton.
- En 1902, il rentre en France et devient la gloire du Vélo-Club Levallois. Il enchaînera les victoires avec le Bol d’or couru sur 24 heures en piste, derrière motocyclette au vélodrome Buffalo à Paris qu’il remportera en 1904. Il s’adjuge la même année Bordeaux-Paris mais est déclassé par les commissaires. Il bat le record de l’heure en 1905 de deux mètres seulement, puis en 1906 avec 41,110 kilomètres parcourus.
- Sur route, le Tour de France le met en vedette. Il court en 1906 sur machine poinçonnée, ce qui signifie que le coureur doit effectuer l’intégralité du parcours sur le même vélo. Vainqueur en 1907 et en 1908, c’est la première fois qu’un coureur remporte deux fois de suite cette épreuve. Vainqueur de Paris-Tours en 1906, de Milan-San Remo en 1907, de Paris-Bruxelles et du Tour de Belgique en 1908, il déclare à l’arrivée du Tour de France au Parc des Princes "C’est terminé aujourd’hui, j’abandonne le sport cycliste".

- Toute l’histoire du Cyclisme Périgourdin peut se lire sur ce LIEN.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – CYCLISME A PERIGUEUX (1885-1900)
© Bernard PECCABIN - La suite avec le cyclisme à Périgueux avec PETIT-BRETON

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (4° semaine de la saison)

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IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

20 au 26 janvier 1995

- Le 22 janvier Laurent Dumont (SC Caudrot) inscrit son nom au palmarès du cyclo-cross de la Saint-Vincent couru àTarnos Barthes. Dumont s’impose devant son équipier Dominique Eyquard et l’Oloronais Stéphane Eyquard. Chez les juniors Landry Cabanes le Gersois du VC Marciac gagne tout comme Guillaume Carreau (Pédale Faidherbe) chez les cadets.
- Dans les coulisses se prépare la 20°édition de l’Essor Basque. A une semaine du départ le président Christian Bibal peut se flatter d’afficher complet en termes d’engagés et ceci pour toutes les épreuves programmées du 11 au 26 février 1995.

Brachet Nicolas

- Parallèlement à cette montée en puissance, les coureurs du soleil, côté Méditerranéen connaissent le même engouement. A une dizaine de jours de l’ouverture, on sent que le printemps 1995 s’annonce très captivant.

ÉCHOS DE DORDOGNE

- Au seuil de cette nouvelle saison les Nontronnais suivront avec attention les performances de Nicolas Brachet, nouvelle vedette du club. Ce jeune de 20 ans, à la carrure athlétique, au regard franc et direct, éclairé d’un soupçon de sourire, venu au cyclisme en 1992 a gagné quatre victoires la saison passée dont celle de Beaussac la plus belle parce que la plus difficile. Il s’est également distingué au Tour de Gascogne en terminant 7° de la première étape, neuvième de la deuxième, onzième du chrono et cinquième du général. Il a aussi fait l’expérience de la montagne en terminant à la vingt-deuxième place la course de l’Aubisque sur cent coureurs classés. En sachant gérer son potentiel athlétique, ce garçon pourrait jouer très vite dans la cour des grands. Pour l’heure il constitue la fierté du club et celle de son président Michel Dutertre.

VÉLO DORDOGNE - 1995/4° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne est à découvrir sur les blogs :
http://la-dordogne-cycliste.allmyblog.com/ et http://velodordogne.canalblog.com/

ANIMATEURS DE COURSES (5)

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ANIMATEURS DE DORDOGNE ET DE NOS COURSES DE DORDOGNE.
(entre parenthèses les dates des prises de vue de chacun des speakers).

- Relire la  publication précédente sur les speakers.

animateurs 3

- Une série de plus de speakers avec ceux qui viennent d’ailleurs et qui sont venus pour officier lors de nos épreuves, puis ceux qui ont tout bonnement remplacé les speakers licenciés, lorsque ceux-ci ne pouvaient venir. D’ailleurs la plupart ne sont que des dirigeants qui ont animé nos courses de clocher bénévolement.
- Roland Bissiriex :
Speaker Charentais qui occupe bien son terrain et qui est venu parfois officier dans notre Dordogne. C’est un habitué des circuits et il est bien connu de nos coureurs régionaux. Egalement ami de votre serviteur sur face book, fait parti du gotha des hommes du micro.
- Jean-Louis Roche : Cet animateur du Limousin appartient lui aussi au gotha des animateurs. Ancien coureur cycliste, Jean-Louis Roche se définit comme "le speaker du Limousin qu’on aime bien... "
- Martial Labussière : Ancien licencié animateur d’origine Charentaise. Il avait officié dans plusieurs épreuves du Nontronnais dans les années 97/98.
- Dordogne Cycliste : animateur bénévole de la Pédale Faidherbe un certain temps et du SC Périgord ensuite. N’a pas persisté dans cette discipline car après avoir enregistré au magnétophone ses commentaires d’une course, a préféré laisser cette place aux gens du métier.
- André Musiol : Originaire de Monségur en Gironde, est un des speakers licenciés à notre fédération. Est venu commenter quelques courses du Sud Dordogne.
- Jean-Paul Dubesset : Lorsque le Cyclo-Club Périgourdin organisait de 80 à 100 épreuves par an, il a tout simplement remplacé bénévolement Gilbert Cuménal lors des petits prix des fêtes de notre département.
- Dominique Boivineau : Même éléments que son collègue dirigeant nommé ci-dessus. Licencié au CC Périgourdin, a assumé cette fonction bénévolement et rien que pour le plaisir.
- Sergis : Serait un animateur des foires voire des évènements commerciaux. A néanmoins tenu parfois le micro lors des épreuves cyclistes, ceci en relation avec les comités des fêtes qui organisait leur course de clocher.
- Michel Dutertre : Licenciéà l’EC Ribérac, a assuré quelque fois et bénévolement ce rôle de speaker.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ANIMATEURS 5 © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste (à suivre)

PLAZAC - Palmarès cycliste

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UNE COURSE POUR GRIMPEUR 

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Ci-dessus quelques photos du Prix des fêtes de Plazac disputé le 23 août 1981, sous le contrôle technique de la Pédale Faidherbe. En haut de gauche à droite les coureurs au départ. On reconnaît Bernard Estève, Sylvère Truffy, Guy Rauzet, Daniel Delmon, Mournat, puis derrière on aperçoit Eric Stoïkowitch, les frères Avezou, Hook, etc... En haut à droite Eric Stoïkowitch qui roulait en 1981 sous la casaque de l’ASCA Bergerac du Président Defix. Plus bas, le peloton des battus parmi lesquels Delmon, Rauzet et Burg. A droite  Jean-Marc Burg (CC Tursac) classé premier sénior B. Originaire de Marquay, Burg était un des chefs de file du CC Tursac cher au Président Leduc.

 Parenteau Jean-Pierre : Pro en septembre 1969 (Peugeot-BP-Michelin), 58° Tour de France en 1970, 51° Tour d’Espagne en 1971 (2° de la 5°étape), 38° Tour de France en 1972, 1° Tour de l’Aude, vainqueur d’une étape de la Semaine Catalane, vainqueur du GP de Montauroux, 39° Tour d’Espagne, abandon Tour de France en 1973, 4° du GP de Plumelec en 1974, 4° du GP de Plouay en 1975. Termine son passage chez les pros et toujours dans la même équipe en 1976.
Le cyclisme à Plazac : Le circuit de Plazac qui passe la côte de "La Forêt" puis par le lieu-dit "le Bost" est très difficile. Les coureurs n’ont jamais fait légion au départ de cette course réputée pour grimpeurs chevronnés, surtout quand elle s’est courue en toutes catégories. Pour peu que le soleil d’août soit de la partie, elle constituait une galère. C’est sans doute pour cette raison que le peu de coureurs à chaque départ a découragé les dirigeants locaux. Pourtant, ils ont essayé de maintenir l’épreuve en invitant notamment les féminines en 1986, en vain... (lire palmarès).
Palmarès : 1977 Guy Rauzet (CC Belvès), 1978 Bernard Huot (Aubagne)*, 1979 Patrick Lachaize (CA Ribérac), 1980 Bernard Huot (VC Bernos Beaulac)*, 1981 Jean-Pierre Parenteau (AC Nersac), 1982 Jean-Pierre Parenteau (AC Nersac), 1983 (Pas Dunlop) Pascal Van-Hollebecke (EVCC Bergerac), Philippe Avezou (Guidon Séverinois) course d’été, 1984 Jean-Yves Béneyrol (ASPTT Périgueux), 1985 Didier Virvaleix (ASPTT Périgueux), 1986 Chantal Gorostéguy (UCS Anglet).
(*) fils de notre Valentin Huot

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Photo ci-dessus Jean-Pierre Parenteau vainqueur, qui a fait un cavalier seul et Serge Sicaud auteur d’un beau reportage pour un public nombreux venu admirer cet ex-professionnel né le 5 août 1944 à Angoulême et qui s’illustra notamment chez les professionnels

Classement de Plazac en 1981 : 1. Jean-Pierre Parenteau (AC Nersac), 2. Bruno Avezou (CA Bèglais), 3. Philippe Avezou (Guidon Séverinois), 4. Trudelle (ECF Change), 5. Simon Hook (CC Périgourdin), 6. Lionel Dumont (AS Mantes), 7. Eric Stoïkowitch (ASCA Bergerac), 8. Jean-Marc Burg (CC Tursac), 9. Guy Rauzet (CC Tursac), 10. Bernard Estève (Pédale Faidherbe), etc...

 PLAZAC : commune du Périgord Noir de 3377 ha située sur la route entre Rouffignac et Le Moustier. Peuplée aujourd’hui de 850 habitants. Ancien château des évêques de Périgueux : logis 14° siècle à quatre fenêtres géminées, ancien donjon roman (clocher de l’église actuelle). Château du Peuch (15°/18° siècle). Eglise romane dominée par son cimetière ombragé de cyprès : clocher carré du 12°à couronnement 17°, porche roman, galerie de bois reliant l’église au presbytère. Chapelle Notre-Dame de Pitié 17° siècle.
Panorama de la côte de Jor sur la vallée de la Vézère. Rives du Vimont. Station préhistorique de Longueroche et de la Forge.
Baignades, passage du GR 36 - pêche, camping. Appartient à la Communauté des Communes de la Vallée de la Vézère.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – PLAZAC  © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste


FRANCIS DUTEIL (Saison 1971)

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1971 : DUTEIL MEMBRE DU CLUB FRANCE

- Pour relire l’article précédent, cliquez ici.
1971 - (amateur hors catégorie MERAL) 7 victoires

Duteil dans le rétro : En cette saison 1971, Duteil entame sa deuxième saison au CRCL avec Savary, Breuil, Dubreuil Laroudie et Ditlecadet. Il remporte la 62°édition de Limoges Saint-Léonard. A Bellac, il bat Daniel Dutertre, Dubreuil et Mazeau. A Allassac son succès est probant puisqu’il devance Bordier, Villemiane, Dubreuil, Samy, Frigo, Galy et Lavergne, soit que du beau monde. Sélectionné au Tour du Maroc, il devient membre du club France.
Ses rivaux :
Guitard (Puteaux), Bordier (Sainte-Foy), Courteix, Jude, Boulesteix, Voisin Michel, Voisin Joël (UV Limousine), Decoux (Bellac), Lebourg (Felletin), Durant (Guéret), Montlaron (Pédale Marchoise), Peter, (Saint-Junien), Samy, Rault (Saint-Eloy), Aumenier (AC Creusoise), Beaubrun (Guéret), Godet (Nersac), Leherisey (Bourganeuf), Ceulemans, Gaumet, Rigaud (Aubusson), Onillon (Confolens), Roumagne (UC Corrèze).

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Prix de Port Sainte-Foy gagné par Dubreuil son équipier de luxe

PALMARES 1971
- 30° La Seyne (83), Nice (06) abandon 01/03, 24° Angoulême (16) 07/03, 25° Chambord (41) 18/03, 12° Lussac les Châteaux (86) 21/03, Lesterps (16) crevaison 28/03, 40° Lagorce Laguirande (33) 29/03, Tour du Marocabandon dernière étape 1 au 11/04, 7° Charmant (16) 18/04, 15° Le Coux (24) 19/04, 12° Péreuil (16) 25/04, 11° Tour du Limousin (87) 27/04 au 02/05, Limoges (87) abandon 03/05, 3° Boucles du Bas Limousin (19) 06/05, 25° Saint-Léon sur l’Isle (24) 08/05, 1° Tulle (19) 09/05, Saint-Yrieix la Perche (87) abandon 10/05, 20° Parthenay (79) 15/05, Montamisé (49) crevaison 16/05, Saint-Aigulin (17) abandon 17/05, 9° Tour des Combrailles (63) 20 au 23/05, Nieul le Virouil (17) abandon 24/05, 3° La Rochette (16) 30/05, 14° Romagne (47) 31/05, 5° Abjat sur Bandiat (24) 01/06, 7° Brigueil le Chantre (86) 05/06, 3° Saint-Mesmin (24) 06/06, 20° Guéret (23) 07/06, Marcillac Lanville (16) abandon 12/06, Championnat du Limousin à Ussel (19) abandon 13/06, 2° Malaville (16) 14/06, 16° Aigre (16) 19/06, 2° Pineuilh (33) 20/06, 2° Valence sur Baïse (32) 21/06, Championnat de France de Poursuite à Roubaix (59) éliminé en série 25/06, Vieux Condé (59) crevaison 26/06, 6° La Châtre (36) 27/06, 12° La Coquille (24) 28/06, 12° Rocourt (Belgique) 03/07, 1° Overwinden (Belgique) 04/07, Montégnée (Belgique) crevaison 05/07, 5° Brie (16) 10/07, 5° Bussière Poitevine (87) 11/07, 1° Condat sur Vézère (24) 12/07, 11° Périgueux (24) 13/07, 1° Bellac (87) 14/07, 6° Ussel (19) 17/07, 4° Etriac (16) 18/07, 5° Duras (33) 19/07, 17° Plessala (22) 25 et 26/07, Reignac (16) crevaison 31/07, 2° Lussas (24) 01/08, 4° Saillat sur Vienne (87) 02/08, 20° Paris-Auxerre (89) 05/08, 1° Roullet (16) 07/08, 5° Lizant (86) 08/08, 8° Saint Laurent sur Gorre (87) 09/08, 2° Javerlhac (24) 10/08, 5° Perpezac le Noir (19) 14/08 20° Dornes (58) 15/08, 30° La Machine (58) 16/08, 8° Grand Bourg (23) 17/08, Condéon (16) crevaison 21/08, 3° Bourbon l’Archambault (03) 22/08, 8° Bussière Dunoise (23) 23/08, Augignac (24) crevaison 24/08, 5° Bénévent l’Abbaye (23) 25/08, 5° Abjat sur Bandiat (24) 28/08, 3° Douzillac (24) 29/08, 2° Port Sainte Foy (24) 30/08, 16° Reignac (33) 31/08, Toulouse (31) abandon 04/09, 16° Moissac (82) 05/09, 1° Allassac (19) 06/09, 14° Saint-Junien (87) 08/09, 3° Libos (47) 09/09, 4° Journiac (24) 11/09, 6° Millac (86) 17/09, 5° Châlus (87) 13/09, 30° Piégut (24) 14/09, 13° Baignes (16) 18/09, 20° Argenton sur Creuse (36) 19/09, 3° Saint Martin d’Ary (17) 20/09, 8° Saint-Astier (24) 25/09, 4° Bordeaux-Bergerac (24) 26/09, 5° Montbron (16) 27/09, 1° Miallet (24) 28/09, 20° Aillas (33) 02/10, 8° Confolens (16) 03/10, 5° Fontevrault l’Abbaye (49) 04/10, 12° Luçay le Male (36) 09/10, 7° Châteauroux-Le Blanc (36) 10/10, 3° Saint-Denis de Pile (33) 11/10, Paris-Conerré (72) abandon 17/10.
Soit sept victoires pour 94 épreuves disputées, dix-huit abandons.

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Lors du Tour du Maroc où il abandonnera lors de la dernière étape

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - FRANCIS DUTEIL (6) © BERNARD PECCABIN
D’après la documentation de Francis et avec ses photos
Cet article a déjà paru sur le blog la Dordogne Cycliste, devenu inactif.
Prochain épisode : 1972 : Vers une 3° saison au CRCL

VALENTIN HUOT - SAISON 1955

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Sa cinquième saison dans le cyclisme en 1955.

 - 1955 marque un tournant dans la carrière de Valentin Huot qui quitte le CC. Bergerac pour le CC. Périgourdin et les cycles Terrot pour ceux de Rochet. Mais c’est aussi l’année où notre champion se marie puis est victime d’une lourde chute dès la 2°étape du Tour de France. Mis à part ces deux fait Huot gagne encore avec la Polymultipliée.
- Revenir àl’article précédent cliquez ici.

1955 le 9 juin, mariage avec Denise et Maître Danguillaume son témoin

Mariage de Valentin avec Denise avec son témoin, Mâitre Deguillaume nataire de Vergt

28 mars 1955 - Bordeaux-Saintes
1. Jean Dacquay (Paris-Barsac), 2. Jacques Lemaître (Saujon), 3. Gay (Toulouse), 4. Trochut (Gémozac), 5. Jules Pineau (Gémozac), 6. Lesca (Agen), 7. Huot (Périgueux), etc
18 avril 1955 - Critérium International de Cenon
1. Valentin Huot sur cycle Rochet en 1h50'32", 2. Jean Forestier à 1'55", 3. Louison Bobet à un pneu, 4. Jean Dotto à deux longueurs, 5. Maurice Bertrand (ASPTT. Bordeaux), 6. Siteck (Barsac), 7. Gilbert Bauvin, 8. Marcel Queheille, 9. Jo Bianco, 10. Armand Darnauguilem, etc
"Un doublé historique gagné devant les meilleurs pros du moment, et …. comme d'habitude en solitaire, avec 1m55s d'avance. Du bon Huot, une fois de plus !
19 avril 1955 - Prix de Boussac
1. Louison Bobet les 130 kms en 3h19'47", 2. Huot à trois longueurs, 3. Anquetil à 1'50", 4 Jean Bobet à 2'10", 5. Bauvin, 6. Bernard, 7. Gay, 8. Cohen, 9. Devèze, 10. Guittard, etc
"Dans une forme excellente Huot et Bobet ont lâché leurs adversaires dans l'ultime montée. Certes le champion du monde mena souvent mais la performance de Huot est remarquable si l'on songe aux hommes qu'il précède au classement. Huot voulant mettre à profit sa très bonne condition physique a décidé de dédaigner le Tour d'Espagne pour lequel il était sélectionné et de s'aligner plutôt aux classiques des prochains dimanches."
24 avril 1955 - Circuit de Pontivy la demi-lune.
1. Valentin Huot (Périgueux) sur cycle Rochet pneus Dunlop en 3h10'59", 2. Picot à un tour, 3. Schellemberg, 4. Pipelin, 5. Audaire, 6. Morvan, 7. Gaillau, 8. Quentin, 9. Lorens, 10. Mel, etc

Huot avec Dr Moulinier cardiologue, maire et CG de Vergt, Jacques Deguillaume notaire de Vergt

Valentin avec ses amis de Vergt, le docteur Moulinier maire et conseiller général
et à droite Maître Deguillaume notaire

2 mai 1955 - La Polymultipliée (Circuit de Chanteloup).
1. Valentin Huot sur cycle Rochet les 154 kms en 4h28', 2. Cottalorda à 13", 3. Lampre à 1'28", 4. Fernandez à 1'37", 5. Le Guilly à 2'22", 6. Gaul à 2'31", 7. Vitréà 2'44", 8. Burgat à 2'53", 9. Cavallero à 2'58", 10. Buchaille à 3'04".
" Quinze tours de circuit dont seize fois la côte de Chanteloup à escalader, tel était le menu de cette polymultipliée. Et c'est Jodet, Chaussabel, Cavallero, Schmitz, Pipelin et Barbosa qui les premiers se mettront en évidence. Au 9° tour le luxembourgeois Schmitz se retirait alors que Cottalorda se détachait suivi du provençal Bonifassi. Au 12° tour Cottalorda précédait Bonifassi de 11", Huot de 42", Pipelin de 1'01", Lampre, Vitre, Bertrand, Siteck et Fernandez de 1'07", Chaussabel, Buchaille, Genin, Burgat, Carles de 1'19", Buchonnet, Gaul, Cavallero de 1'29, Barbosa et Poncet de 1'41".
Durant les derniers tours ces écarts se creusaient. Bonifassi et Pipelin connaissaient la défaillance, Huot effectuait un retour canon, rejoignait le niçois Cottalorda, qu'il distançait pour triompher une fois de plus en solitaire et avec 13 secondes d'avance. Vraiment Huot confirmait ses dons d'escaladeur dont on reparlera …"

1955 Polymultipliée

Victoire en solitaire dans la Polymultipliée à Chanteloup

19 mai 1955 - 28° Tour de Corrèze.
1. Valentin Huot sur cycle Rochet les 260 kms en 7h29'55", 2. Pierre Ruby (UC. Berry) à 45", 3. André Bernard (VC. Arédien) à 1'00", 4. Michel Tombelaine (UV. Limousine), 5. Georges Gay (Blagnac), 6. Hervé Prouzet (Libos), 7. Georges Tombelaine (UV. Limousine), 8. Léon Kervasse (Pédale Faidherbe) tous même temps que Bernard, 9. Walryck (Pédale Faidherbe) à 2'30", 10. Folch, etc …

9 juin 1955 - Mariage de Valentin avec Mlle Denise Chazeau.

4 juillet 1955 - Ronde d'étéà Lalinde
1. Albert Dolhats (Dax) sur cycle Rochet, 2. Bianco, 3. André Dupré, 4. Tonello, 5. Pierre Michel, 6. Huot, 7. Esnault, 8. Gonzalès, 9. Brulé, 10. Gay.
7 juillet 1955 - Départ du 42° Tour de France.
L'équipe Sud-Ouest dirigée par Paul Maye : Philippe Agut (24 ans - Montpellier), Louis Bergaud (28 ans - Mauriac), Robert Desbats (33 ans - Bordeaux), Jacques Dupont (27 ans -Toulouse), André Dupré(25 ans - Sainte-Foy), Manuel Fernandez (27 ans - Casablanca), Georges Gay (27 ans - Montauban), Valentin Huot (26 ans - Périgueux), Maurice Lampre (25 ans - Mauriac), Jacques Vivier (25 ans - Ribérac).
Remplaçants : Marcel Guitard (23 ans - Limoges), René Remangeon (24 ans - Casablanca).
7 juillet - Le Havre-Dieppe (1° demi-étape) :1. Miguel Poblet (Espagne), 27° Huot.
7 juillet - Dieppe (2° demi-étape contre la montre par équipes) : 1. Hollande (Voorting, Wagtmans, Van Est), 10° Sud-Ouest (Agut, Bergaud, Desbats).

1955 Chute TDF

Chute fatale dans le Tour de France en 1955

8 juillet 1955 - Dieppe-Roubaix (2°étape): 1. Antonin Rolland. Maillot jaune : Wout Wagtmans. Huot (arrivé hors délais suite à une chute dit adieu au Tour).
Août 1955 - Sélection pour le Tour de l'Ouest.
Equipe Rochet avec Arthur Bihannic (Brest), Guy Butteux (Brest), Emmanuel Crenn (Le Relecq), Albert Dolhats (Bayonne), Marcel Dussault (Châteauroux), Valentin Huot (Périgueux), Eugène Letendre (Saint-Hilaire), Louis Rostollan (Marseille). Directeur sportif : Roger Lambrecht.
"Aucune place pour notre Valentin dans les différentes étapes. C'est à se demander s'il a vraiment honoré finalement cette sélection ?"
23 août 1955 – Meymac.
1. Armand Darnauguilhem (CC. Bergerac), les 132 kms en 3h22 sur cycle Terrot, 2. Manuel Busto (Millau), à une longueur, 3. Antoine Sastres (CC. Miramont), 4. Louis Bergaud (Mauriac), 5. Siro Bianché(Saint-Rémy de Provence), 6. Jacques Dupont (Lézat-Ariège), 7. Valentin Huot (Bordas-Périgueux), 8. Léger (Gien-Sully), 9. Dufraisse (UV. Limousine), 10. Roffet (VC. Aubusson), etc
24 août 1955 - Grand Prix d'Arcachon.
1. Hervé Prouzet (Guidon Agenais) les 100 kms en 2h23', sur cycle Royal-Fabric agent Garon Bordeaux, 2. André Dupré(CC. Lalinde), 3. André Dufraisse (UV. Limousine), 4. Robert Cazala (CC. Béarnais), 5. Valentin Huot (Périgueux), 6. Joseph Cigano (Saint-Pierre d'Aurillac), 7. Claude Coutant (Girondins de Bordeaux), 8. Gérard Gaillot (Surgères), 9. Louis Gomez (Girondins de Bordeaux), 10. Antoine Sastres (Miramont de Guyenne), etc
31 août 1955 - Prix Martini au Boucau.
1. Valentin Huot (CC. Périgueux), les 170 kms en 4h23'20" sur cycle Rochet, 2. Dupont à 1'30", 3. Barrès m.tps, 4. Nardi, 5. Hervé Prouzet, 6. Armand Darnauguilhem, 7. Ocaritz, 8. Albert Dolhats, 9. Mérino, 10. Gonzales, etc
"Mosello et Queheille ramassent les primes. Au 22° tour Huot pousse puissamment un grand développement, se porte vers l'avant. C'est le coup de théâtre quand Huot reste alors seul en tête. Huot, Nardi et Dolhats se départagent la dernière prime, mais Huot reste devant et franchit en solitaire selon son habitude la ligne d'arrivée."
19 septembre 1955 - Grand Prix du commerce à Vergt.
1. Hervé Prouzet (Agen), 2. Dolhats (Dax), 3. Lesca (Nérac), 4. Desbats (Bordeaux), 5. Guittard (Limoges), 6. Huot (Périgueux), 7. Dupont (Lezat), 8. Darnauguilhem (Bergerac), 9. Walryck (Périgueux), 10. Rigon (Miramont), etc
"Rioux, Sastres, Darnauguilhem et Huot gagnent d'importantes primes. Mais le peloton reste groupé malgré les efforts du speaker Monlong. Et c'est au sprint que Prouzet trouve la voie pour inscrire son nom à cette première édition qui se déroulait au pays de Valentin. "

1955 Vergt

Critérium de Vergt en 1955

2 octobre 1955 - Limoges-Plaisance 8° Prix du souvenir Latié.
1. Valentin Huot (CC. Périgueux) les 136 kms en 3h 46' sur cycle Rochet, 2. André Dufraisse à 4'36", 3. Georges Aymard à 4'40", 4. Simon à 6'04", 5. Rioux à 7'34", 6. Chabrier à 7'39", etc
3 octobre 1955 - Grand Prix de Aillas.
1. Pierre Nardi (VC. Barsac) sur cycle Mercier, les 104 kms en 2h04', 2. Valentin Huot (CC. Périgourdin), 3. Dihars (ASPTT. Bordeaux), 4. Hervé Prouzet (Agen), 5. André Lesca (Guidon Agenais), 6. Dupas (VCL), 7. Polodini, 8. Chaumont, 9. Faure, 10. Macorig, etc …
Attention, ces résultats et ces palmarès ne sont pas complets. Seuls sont reportés ceux qui ont été relevés sur la presse de l'époque. (Source : l'athlète du sud-ouest).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - VALENTIN HUOT (1955) © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste (à suivre)

RETRO VELO DORDOGNE - AVIS AUX LECTEURS

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RVD

- "La Dordogne Cycliste" et "Rétro Vélo Dordogne" sont deux blogs que j'administre. L'un avec l'autre constituaient une complémentarité. Depuis l'arrêt de la Dordogne Cycliste, les liens contenus dans le présent blog ne sont plus valides, pour ceux qui nous reportaient sur ce blog aujourd'hui supprimé. Je vous prie de bien vouloir en tenir compte.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - A MES LECTEURS © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

ANIMATEURS DE COURSES (6)

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ANIMATEURS DE DORDOGNE ET DE NOS COURSES DE DORDOGNE (suite)

animateurs 6

- Relire la  publication précédente sur les speakers

- Une série de plus de speakers cette fois avec des jeunes, des anciens, de l’Ufolep, soit un petit cocktail histoire de réveiller nos souvenirs et celui de nos courses de clocher qui les ont accompagnés.
 Jean-Paul Donaud : Il a été mis sur orbite par Jean-René Villechanoux dans les années 85. Très bon animateur, beau timbre de voix, sait bien causer dans le micro, excellent orateur. Réside à Saint-Astier, a étéégalement correspondant de la Dordogne Libre.
- Roland Mignot : C’est un ancien des courses ufolep en Dordogne, licenciéà l’EC Ribérac.
- Jean-Claude Bernard : C’est le speaker d’une grande partie des épreuves Ufolep qui se déroulent en Dordogne. Infatigable présentateur et dirigeant du club de Château-l’Evêque Cyclo, participait également à la gestion d’un site particulièrement bien visité et mis à jour régulièrement. Est décédé en avril 2018.
- Maxime Aupy : Il a été tour à tour animateur, dirigeant, organisateur d’épreuves cyclistes et plus particulièrement du cyclo-cross d’Eymouthiers la Tricherie. Reste cantonné dans son Périgord Vert et sur la Charente Limousine.
- Jérôme Permenas : Jeune speaker, mais ancien coureur que "Dordogne Cycliste" a connu à l’US Bouscat. Actuellement président du CC Abzac a animé dernièrement la manche de Coupe de France des clubs de DN 3 à Mussidan.
- Jean Aubert : Ancien dirigeant du Cyclo-Club Lindois, nous a quittés prématurément mais avait à cœur d’animer bénévolement le Prix des fêtes de Sauvebœuf, son village où il résidait.
- Jean-Marie Defix : Ancien président du VC Bergerac, le club qui a sorti Pierre-Raymond Villemiane et Christian Jourdan. Nous a quittés bien avant la création de ce blog. Animait bénévolement ses épreuves dans le Bergeracois.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ANIMATEURS 6 © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste (à suivre)

SAVIGNAC DE MIREMONT - Palmarès cycliste

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UNE COURSE TAILLÉE POUR GRIMPEURS

Savignac Mt 81

Alain Ignace âgé de 19 ans remporte la 1°édition en 1981

- Ce petit village du Périgord Noir situéà proximité des Eyzies s’est appelé un temps Savignac du Bugue. La course s’est longtemps déroulée le premier dimanche après le 14 juillet, mais aussi et parfois le premier dimanche après le 9 octobre. Le circuit de Savignac est très éprouvant et réputé pour les grimpeurs. Quand on a terminé l’ascension, on a juste le temps de respirer avant de descendre sur les rives du Manaurie, puis pour attaquer à nouveau cette grimpette qui passe devant l’église du 12° siècle. L’histoire de la course tenait à Bernard Sautier, qui avait une sœur qui habitait ce bourg accrochéà flanc de coteau. Le Racing-Club Mussidanais et la Pédale Faidherbe sont les deux clubs qui sont venus organiser cette épreuve et parfois un cyclo-cross, dans cette commune peuplée aujourd’hui de 138 âmes.
Palmarès connu de l’épreuve : 1981 Alain Ignace (AC Marmande), 1982 Sylvain Abadie (Stade Cadurcien), 1983 Philippe Avezou (Guidon Sevérinois), 1984 Christian Darrin (ASPTT Périgueux).

Savignac1

Le départ de l’épreuve en 1982 qui avait rude concurrence à cette époque

Savignac5

L’échappée d’EricVouillat(2° de l’épreuve) en 1982, rejoint et distancéà cinq tours du final par Sylvain Abadie. Agé de 25 ans, Eric Vouillat évoluait sous les couleurs de l’EVCC Bergerac. En cette saison 82, il avait gagnéà Saillans, à Ribérac puis à Nontron (pour ne citer que les principales) et accèdera en 1° catégorie dès la fin de la saison.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – SAVIGNAC DE MIREMONT  © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

JAVERLHAC PRIX DE LA FRAIRIE - Palmarès cycliste

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JAVERLHACET SON PRIX DU MOIS D'AOÛT

Javerlhac 65

Paul Besse lauréat en 1965 sous les couleurs de l'UV Limousine

- Le premier dimanche qui suit le 3 août, c’est la frairie de Javerlhac, autrement dit la fête locale. Dans ce petit coin de Dordogne, situé juste à quelques encablures de la Charente, on utilise encore ce terme de frairie. En Charente, Charente-Maritime et dans la région du Limousin, le mot "frairie" désigne la fête locale annuelle d'un village, organisée généralement sur deux ou trois jours consécutifs en été, autour d'un évènement particulier (course cycliste, cavalcade, feu d'artifice, brocante, repas champêtre, animations diverses...) et rassemblant le plus souvent des attractions foraines. A Javerlhac, la course cycliste se déroulait le lundi, autrement dit au cours du dernier jour des festivités. Je me souviens de cette belle épreuve qui rassemblait les toutes catégories de la région. Disons que les derniers temps et compte tenu du calendrier démentiel en cette période estivale, la course a quelque peu souffert en termes d’effectifs... Et c’est ainsi qu’elle a disparu malgré la volonté de Michel Monmoulinet qui a longtemps œuvré aux côtés d’Alfred Duclaud, ancien maire. Il y a eu sous le mandat de son successeur deux éditions et puis plus rien... Et pourtant, à la lecture du palmarès connu de cette course, que de beaux vainqueurs, soit une belle brochette de champions, ne serait-ce qu’en termes de notoriété. Sans parler du fait que cette course a débuté certainement bien avant guerre, puisque dès la Libération elle était déjà en place, ce qui mérite de mon humble avis un certain respect. Une autre remarque : cette course était placée sous le contrôle technique de l’UC Nontron du Président Jean-Claude Védrenne, auquel Michel Monmoulinet appartenait, en qualité de dirigeant.
NDLR : le prix des fêtes du mois d’avril continue d’exister sous l’égide de l’ASPTT Périgueux. Mais n’oublions pas de souligner que Javerlhac est également une commune liée avec celle de La Chapelle Saint-Robert (depuis 1823), haut lieu du cyclisme cadets, qui fera l’objet d’une nouvelle publication sur le présent blog, ayant elle aussi disparue depuis 1999, date de la dernière édition.

Javerlhac 1989

 Notre photo avec l’édition de 1989 où l’on reconnaît maillot vert
JPS Thierry Chamouleau (UC Brive),

Michel Monmoulinet du comité local, Michel Concaud (UV Limousine) le vainqueur,
Michel Besse (CCP Nontron) deuxième et Nadon (CC Vervant).

Le palmarès connu du Prix de la frairie;
1946 : Paul Lerme (Ruelle), 1947 : Marius Duteil (CC Périgueux), 1948 : Robert Rippes (Angoulême), 1949 : Marius Duteil (CC Périgueux), 1950 : Guy Allory (Angoulême), 1951 et 1952 : non trouvé, 1953 : Herbert Texier (CA Ribérac), 1954 : non trouvé, 1955 : Michel Friou (VC Saintes), 1956 : Louis Barès, 1957 Jacques Vivier (Ribérac), 1960 Guy Epaud (Royan), 1962 : Delaunay (Royan OC), 1963 : Paul Besse (Pédale Nontron), 1964 : JM. Joubert (Royan OC), 1965 : Paul Besse (UV Limousine), 1966 : Christian Bordier (VC Bordelais), 1967  et 1968 : pas trouvé, 1969 : Jean-Pierre Danguillaume (Tours)*, 1970 Lebreton (ASPTT Nantes), 1971 : Pierre-Raymond Villemiane (VC Bergerac)**, 1972 : Francis Duteil (CRC Limoges), 1973 : pas trouvé, 1974 : Christian Bordier (EC Foyenne), 1975 : Pierre-Raymond Villemiane (VC Bergerac), 1976 : Pierre Bazzo (AS Saint-Médard en Jalles)***, 1977 : Michel Grain (UV Poitevine)****, 1978 : Patrick Friou (Royan OC)*****, 1979 : Patrick de Santi (US Talence), 1980 : Roland Mercadier (ASPTT Montauban), 1981 : Michel Besse (CRC Limoges), 1982 : Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1983 : Patrick Friou (CC Vervant), 1984 : Eric Valade (EC Foyenne), 1985 : Jacky Bobin (Vélo-Club Charente Océan La Rochelle), 1986 : Michel Larpe (AJ Montmoreau)******, 1987 : Bruno Ouvrard (UA La Rochefoucauld), 1988 : Alain Ruiz (VS Montluçon), 1989 Michel Concaud (UV Limousine), 1990 : Vincent Guillout (CRC Limousin), 1991 : Christian Roman (RO Yzeure), 1992 : Pascal Berger (UC Niort).

NDLR(*) professionnel de 1970 à 1978 chez Peugeot-BP-Michelin.
(**) professionnel chez Gitane Campagnolo de 1976 à 1978, puis chez Renaul Gitane jusqu’en 1981 et chez Wolber jusqu’en 1983.
(***) passe professionnel en septembre 1976 chez Lejeune BP, soit après son succès à Javerlhac, puis à la Redoute Motobécane de 1979-1982, Coop-Mercier-Mavic (1983-1984), Fagor en 1985.
(****) ancien professionnel de 1964 à 1970 (Saint-Raphaël-Gitane-Dunlop, Ford-France-Gitane, Bic, Frimatic-de Gribaldy)
(*****) Champion de France des amateurs en 1977 à Pomport (24), il passe pro au cours de la saison 1978 chez Lejeune-BP, puis chez Mercier jusqu’en 1982). Reprend une licence amateur en 1983 au Cyclo-Club de Vervant.
(******) professionnel de 1981 à 1983 au sein de La Redoute-Motobécane, redevenu amateur.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – JAVERLHAC FRAIRIE © BERNARD PECCABIN
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CLAUDE MICHAUX, CHRONOMETREUR DE TALENT

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25 JANVIER 2011- 25 JANVIER 2020 : NEUF ANS DÉJĀ

MICHAUX Claude

- Aujourd’hui neuf ans que Claude Michaux nous a quittés. Un concours de circonstance permet à Rétro Vélo Dordogne d’évoquer la vie sportive de cet homme. Claude Michaux était un véritable professionnel dans sa fonction de chronométreur. Il faisait parti d’un cercle restreint, celui de ceux qui m’ont toujours surpris de par leur capacité d’entreprendre. Ce n’était pas un hasard d’ailleurs, si on le trouvait comme membre du jury lors des grandes épreuves internationales, dont entre autres au Tour de France...
- C’est en 1985 que j’ai commencéà découvrir ce personnage hors du commun, lorsqu’à Tonneins, j’ai suivi les cours de chronométreur régional. Des cours placés sous sa tutelle, puisqu’il avait la charge de nous préparer dans le cadre de l’examen final. Pour cela, Claude Michaux nous avait concocté des dossiers bien ficelés que j’ai d’ailleurs toujours conservés. Il détenait une capacité inouïe en calcul mental. Le système des nombres complexes ou sexagésimal constituait pour lui une sorte d’amusement qu’il parvenait à résoudre avec une facilité déconcertante. Lors de l’examen final, je me souviens qu’on avait deux heures pour résoudre le cas concret. En moins de cinq minutes, Claude Michaux avait terminé le travail tenant ainsi les réponses à apporter sur la feuille, dans laquelle nous petits candidats, étions en train de plancher...
- Sur le terrain, j’ai toujours connu un Claude Michaux soigneux, méthodique, appliqué, respectueux et soucieux du détail. Pour un organisateur, il représentait l’assurance du succès, celui d’avoir des résultats fiables et rapides, bref de pouvoir être en mesure d’organiser un protocole dans des délais réduits. Allez aujourd’hui sur les épreuves par étapes et observez le temps qu’il faut pour connaître les résultats, à une époque où pourtant, l’informatique et la vidéo facilitent les données. Claude Michaux, c’était la fiche, le chrono, la gomme, le crayon et surtout un cerveau, véritable machineà additionner ou à soustraire les temps, voire à calculer des délais comme qui s’amuse... Sa capacitéétait telle, qu’il ma toujours épaté dans ce domaine...
- La disparition de cet ancien fonctionnaire de la météorologie, laisse aujourd’hui le cyclisme et sa communauté dans la peine. Certes il existe une relève, mais notre Claude Michaux c’était le modèle, la vitrine, la référence du monde des aiguilles et des temps et il est plus que sur qu’il nous manque...
- Claude Michaux était venu souvent dans notre Périgord, en voisin qu’il était, lui le Lot-et-Garonnais d’adoption et du Pays Bruilhois. Que ce soit au Tour de Dordogne, au Prix du Muguet, aux Jours Cyclistes de l’ami Maurice Jouault, on l’a souvent rencontré sur les podiums avec son chrono soit autour du cou, soit à la main, le regard rivé sur l’éventuel coureur qui devait franchir la ligne d’arrivée. Et puis il y a eu le coup d’arrêt, après le décès de Maud son épouse, qui assurait aussi la même tache, dans l’ombre de son homme qu’elle secondait avec la même compétence. C’est aussi à compter de ce moment là, que Claude s’est fait plus discret au sein des jurys. Assurément le ressort s’était cassé, l’envie et le plaisir s’étaient envolés, affecté par cette disparition qui a marqué le début de son retrait des compétitions cyclistes.
- Dans notre monde du vélo, il y a des hommes et des femmes que l’on respecte, d’autres que l’on aime rencontrer, d’autres qu’on préfère éviter. Mais comme dans toutes les disciplines, il y aussi les exceptions, les cas particuliers, les surdoués et là, je peux dire que Claude Michaux faisait bien parti de ceux-là... Pour moi, il restera toujours un exemple, un homme calme qui avait une maîtrise de soi, un esprit de décision, d’initiative, de discipline et d’autorité, bref il était un exemple sur lequel beaucoup peuvent méditer.
- A l’heure où il repose en paix dans le cimetière d’Aubiac, "Rétro Vélo Dordogne" renouvelle à sa famille ses sincères condoléances et lui témoigne toute sa vive sympathie tout en conservant de lui son éternel souvenir. Claude tu étais un As !

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - CLAUDE MICHAUX - 25/01/2020 © BERNARD PECCABIN
Cet article a déjà paru sur le blog la Dordogne Cycliste, devenu inactif.


FRANCIS DUTEIL (Saison 1972)

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1972 : 3° SAISON AU CRC. LIMOUSIN
Pour relirel’article précédent, cliquez ici.

1972 - (amateur hors catégorie MERAL-GITANE) 9 victoires :

1972 en Limousin

Lors d'une épreuve en Limousin aux côtés de Christian Bordier.
Ami lors des entraînements et adversaires en course

 - 40° La Seyne (83) 26/02, 9° Verdille (16) 19/03, 3° Mérignac (33) 25/03, 13° Beauville (47) 26/03, Tour de l’Aude (11) abandon 27/03 au 02/04, 6° Sarlat (24) 03/04, 6° Charmant (16) 09/04, Boussac (23) abandon 10/04, 150° Gand-Wevelgem (Belgique) 12/04, 2° Brive (19) 16/04, 1° Lussac les Châteaux (86) 23/04, 28° Tour du Limousin (87) 25/04 au 01/05, 4° Limoges (87) 03/05, 1° Perpezac le Blanc (19) 06/05, 5° Razès (87) 04/05, Figeac (46) abandon 08/5, 17° Nersac (16) 11/05, 8° Saint-Yrieix la Perche (87) 13/05, 9° Saint Martial de Valette (24) 14/05, 2° Chasseneuil (16) 15/05, 20° Villeneuve sur Lot (47) 18/05, 22° La Rochette (16) 21/05, 1° Sireuil (16) 22/05, 8° Aigurande (36) 23/05, 9° Coulgens (16) 27/05, 2° Bessines (87) 28/05, 2° Guéret (23) 29/05, 4° Lalinde (24) 01/06, 14° Paris-Saint Pourçain (03) 03 et 04/06, 30° Saint Pierre des Corps (37) 05/06, Remiremont (88) crevaison 08/06, 33° Tour des Vosges 1° du prologue par équipes 9 au 11/06, 21° Circuit du Cantal (15) 15/06, 7° Aigre (16) 17/06, 5° Championnat du Limousin route à Fresselines (23) 18/06, 4° Valence sur Baïse (32) 19/06, 5° Circuit des Gaves et de l’Adour à Dax (40) 22/06, 1° La Couronne (16) 24/06, 2° Panazol (87) 25/06, 8° Saujon (17) 26/06, 2° Chevanceaux (17) 01/07, 13° Tasque (32) 02/07, 3° Condom (32) 03/07, 12° Ruelle (16) 06/07, 10° Limoges (87) 09/07, 3° Castelmoron (47) 10/07, 4° Châteauneuf sur Charente (16) 14/07, 2° Feytiat (87) 15/07, 11° Lavaveix les Mines (23) 17/07, 3° Sarlat (24) 20/07, 6° Gujan Mestras (33) 22/07, 6° Le Dorat (87) 23/07, Duras (47) crevaison 24/07, 6° Lussas (24) 30/07, 6° Oradour sur Vayres (87) 31/07, 25° Tour de l’Yonne Nivernais Morvan (89) 1 au 07/08, 1° Javerlhac (24) 08/08, 4° Roulet (16) 12/08, 5° Chirac (16) 13/08, 5° Saint-Laurent sur Gorre -87) 14/08, 9° Meuzac (87) 15/08, 7° Grand Bourg (23) 17/08, 2° Saint Yrieix le Déjalat (19) 19/08, 7° Felletin (23) 20/08, 3° Vayres (87) 21/08, Augignac (24) abandon 22/08, 5° Bénévent l’Abbaye (23) 25/08, 1° Abjat sur Bandiat (24) 26/08, 14° Douzillac (24) 27/08, 14° Port Sainte-Foy (33) 28/08, 3° Reignac (33) 29/08, 7° Excideuil (24) 02/09, 7° Prigonrieux (24) 03/09, 1° Allassac (19) 04/09, 5° Saint-Junien (87) 08/09, 5° Yffiniac (22) 10/09, 2° Guiscriff (56) 11/09, 24° Bannalec (56) 12/09, 23° Marmande (47) 16 et 17/09, Champagne Mouton (16) abandon 18/09, 1° Montbron (16) 23/09, Saint Romain en Charroux (86) crevaison 24/09, 4° Montguyon (17) 25/09, 5° Miallet (24) 26/09, 9° Saint-Michel (16) 30/09, 4° Beaumont en Périgord (24) 01/10, 30° Libourne (33) 07/10, 16° Loudun (86), 5° Tour d’Ampurdan (Espagne) 12 au 15/10, 3° Civray (86) 22/10.
Soit 9 victoires pour 90 épreuves disputées, huit abandons.

F27

Deuxième à Chasseneuil le 15 mai

Duteil dans le rétro : C’est l’année où Barraud, Savary et Breuil quittent le CRCL. Malgré ces mutations, le club de Francis Duteil occupe toujours la pôle position au sein de son comité. Francis Duteil gagne en solitaire à Perpezac le Blanc juste devant Lamoure (Ussel), Thimonier (Saint-Junien) et son équipier Francis Dubreuil. A Abjat il triomphe devant Bordier (Sainte-Foy), Corbeau (Confolens), Provost et Pierillas (tous deux UVL). Mais Duteil a beaucoup travaillé pour ses équipiers comme lors du Championnat du Limousin gagné par Dubreuil à Fresselines, voire dans les épreuves de Saint-Laurent sur Gorre à Vayres ou à Bessines, où là encore son équipier Dubreuil triomphe...

CRCL5

Parmi les souvenirs de Francis :"Avec Francis Dubreuil on avait un contrat avec l'équipe Méral qui nous demande si nous sommes intéressés pour aller disputer Gand-Wevelgemamateurs le 12 avril. C'était un mercredi, il n'y avait pas de courses chez nous. Nous acceptons car rien ne vaut la compétition pour se préparer et on apprend toujours. Nous avons rendez-vous le mardi midi àMontoire. Aussitôt après le repas nous prenons la route de la Belgique avec les voitures de l'équipe. Arrivés à Gand, nous avons le temps de récupérer nos dossards ainsi que la liste des engagés avec le parcours que je possède encore. Nous sommes 260 engagés. J'ai le dossard 41 et Régis Ovion champion du monde sur route Amateurs en titre a droit au dossard n°1. La course fait 183 kms et nous passons àOstende au km 78 et au sommet du Mont Kemmel au km 151. Nous interrogeons des coureurs belges et ils nous apprennent qu'il faut au moins 42x21 dans le Mont Kemmel qui est la seule difficulté. Tout le reste est pratiquement plat. Pensant à un parcours sans aucune difficulté j'ai mis 49 et 54enplateaux et mon plus grand pignon fait 18 dents.
- Le lendemain matin le départ fictif a lieu à 10h52 sur une grande place au centre de Gand. Les pros sont déjà partis car après un premier passage à Wevelgem, ils ont une boucle de 70 kms qui les fait repasser par le Mont Kemmel. Après l'appel nous sommes parqués sur un espace délimité par des piquets et des cordes à bestiaux. Pas moyen de sortir car il ya un monde fou autour des cordes. Il y a des engagés supplémentaires et nous devons être près de 300.
- Dès le signal du départ fictif ça part très vite et ça roule à fond pour bien se placer au départ réel. Ça frotte tellement qu'il y a déjà plusieurs chutes et je me trouve retarder par l'une d'elles. J'arrive au départ réel au moment où celui-ci est donné. Je n'ai pas besoin de mettre pied à terre. Je reste derrière sur le côté gauche pour éviter les bûches. Francis Dubreuil est aussi derrière mais au milieu de la route. Après une cinquantaine de km alors que ça roule très vite sur une route en ciment, il se produit une chute monumentale vers les 3/4 arrières du peloton. Je ne tombe pas en m'arrêtant sur l'herbe. Francis Dubreuil qui n'a pas pu s'arrêter à temps tombe sans gravité. Alors qu'il se relève et tire son vélo du tas de vélos et de coureurs je donne un coup d'œil à l'arrière. Et làà moins de 50 mètres, je vois un grand et solide coureur qui arrive à toutes pédales le nez dans le guidon. A moins de 10 mètres il relève la tête. Il ne peut que crier, il ouvre les bras et il emporte Dubreuil avec lui sur le tas de vélos et de coureurs. Ils se relèvent tous les deux sans gros bobos. Mais la jante arrière du vélo de Francis touche le moyeu de la roue. Il jette l'éponge. Je rejoins le peloton après une longue poursuite et je décide de remonter vers la tête. Nous entrons dans Ostende. La route est large et pavée et parcourue par des rails de tramway qui provoquent encore des chutes. Puis nous tournons à gauche sur un pont étroit. Il se forme un bouchon et nous passons au compte-gouttes ce qui permet aux retardataires de recoller au peloton. A la sortie du pont, nous trouvons une route très mal pavée. Les coureurs ont sauté sur le trottoir dont la bordure approche les 15 cm de haut. Je n'ai pas osé sauter car je n'ai jamais fait ça. Maintenant je suis seul sur ces très mauvais pavés sur lesquels je rebondis (je pèse 62 kg). Un flot ininterrompu de coureurs roulant à 50 km/h en file indienne me dépasse. Alors je me décide à sauter sur le trottoir et je préviens les coureurs qui arrivent derrière. Je réussis mais j'entends des grands coups de freins et des injures mais il n'y a pas de chute. J'ai provoqué un trou d'une vingtaine de mètres que j'ai intérêt à boucher. Je n'ai jamais rouléà 50 km/h sur un trottoir mais je vais combler le trou.
- Nous arrivons au Mont Kemmel et le peloton s'est morcelé. Il y a plus d'une cinquantaine de coureurs devant le groupe où je suis. Devant nous se dresse un mur pavéà plus de 15% de pente. Les pavés sont humides et des coureurs ont sauté du vélo comme au cyclo-cross pour monter en courant. Avec mon 49x18je ne peux pas monter, car en danseuse ma roue arrière patine. Je desserre vite un cale-pied et pose pied à terre. Seulement depuis l'accident du 11 avril 1966 à Nontron, je ne peux plus courir à cause de ma jambe gauchehandicapée et je suis gêné pour marcher surtout avec les cale-chaussures. Je monte à pied bien à droite de la route pour ne pas gêner les coureurs qui arrivent derrière moi. Au sommet je remonte sur le vélo et je descends prudemment comme les autres sur les pavés humides. J'ai bien fait de copier les coureurs belges car en bas, il y avait un virage très serréà droite toujours sur les pavés. Il reste 30 km de plat pour rallier l'arrivée. Vraiment cette classique constituera un mémorable souvenir, celui d’une course de toutes les folies..."
Les adversaires de la saison 72 : Christian Bordier (Sainte-Foy), Serge Besse (Nontron), Alain Buffière, Goupil (Brive), Priouret, Ceulemans (Aubusson), Barraud, Deshoulières (Saint-Junien), Grosvallet, Aumenier, Durand (Guéret), Courtois (Poitiers), de Carvalho (UC Corrèze), Decoux (Bellac), Breuil (Tulle), Montlaron (Saint-Pourçain), Pinault (CC Bourré), Ortoli, Courteix, Voisin (UV Limousine), Godet (Nersac), Guitard (Puteaux), Marcelaud (Bourganeuf), Richefort (La Souterraine), Villemiane (Bergerac).
Ses équipiers : Michel Dupuytren, Jean-Pierre Ditlecadet, Francis Dubreuil, André Laroudie, Daniel Raymondaud, Michel Roulier, Michel Louis, Jean-Jacques Léobet, André Pressicaud, Roger Barbaud, Michel Sudrot, Serge Calmette.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - FRANCIS DUTEIL (7) © BERNARD PECCABIN
D’après la documentation de Francis et avec ses photos
Cet article a déjà paru sur le blog la Dordogne Cycliste, devenu inactif.
Prochain épisode : 1973 : Vice Champion de France des Amateurs

TOUR DU CANTON DE CHAMPAGNAC DE BÉLAIR (éd. 23 mai 1999)

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MARCHAIS DEVANT MAGIMEL APRÈS UNE LONGUE ÉCHAPPÉE

1999 Champagnac 1

Départ du Tour de la Gonterie en musique

 - Vincent Marchais a abordé ce 5° Tour du canton de Champagnac de Bélair(classe 1.12.4) avec confiance. Vainqueur de Redon-Redon, il a été accompagné de Youri Krivtsov son co-équipier Ukrainien, de Pavlov (Albi) et de Magimel (La Creuse). "J’ai essayé de faire partir Youri dans le final, mais nous étions tous de force équivalente et il était impossible de faire le trou. A deux kilomètres de l’arrivée, je me suis placé en tête et j’ai roulé. Normal puisue nous étions deux Nantais sur quatre, mais cela a aussi induit nos adversaires en erreur. Ils ont cru que je préparais le terrain pour Krivtsov. A 200 mètres de la ligne, la route se redressait soudain dans un double virage assez serré : je m’attendais à un démarrage à cet endroit. Je n’ai donc pas été surpris et je me suis aussitôt placé dans la roue de Magimel que je jugeais le plus rapide, avant de le déborder en vue de la banderole. Cette arrivée au sommet d’une pente assez raide mais courte me convenait très bien."

1999 Champagnac 2

En présence de M. Pécaud conseiller général du canton

- Malgré le parcours accidenté, la course a été menée tambour battant. Au 50° km il y a eu cinq coureurs qui ont répondu à une attaque de Pavlov : Marchais, Krivtsov, Magimel, Brachet et Guillout. Seuls les deux derniers nommés allaient céder dans la dernière ascension de la côte de La Chapelle-Faucher, à un peu moins de 30 km du but. Une contre attaque de treize coureurs n’a jamais pu revenir sur la bonne échappée et ce sont quatre coureurs qui se présentent à La Chapelle-Faucher pour se disputer le sprint.

1999 Champagnac 4

Marchais, Magimel et Pavlov tiercé du jour à La Chapelle-Faucher

Classement : 1. Vincent Marchais (UC Nantes) les 132 km en 3h06’46" moyenne 42,405 km/h,2. Christian Magimel (La Creuse), 3. Igor Pavlov (Albi VS) (tous m.tps), 4. Youri Krivtsov (UC Nantes) à 4", 5. Gilles Zech (La Creuse) à 1’04", 6. Clot (Albi VS), 7. Ludovic Grechi (US Montauban), 8. Cousinié (Albi VS), 9. Thierry Ferrer (UC. Brive), 10. Jannel (Albi VS), etc...

1999 Champagnac 3

Vincent Marchais le vainqueur lors du protocole

REVIVEZ LE CYCLISME A CHAMPAGNAC SUR CES LIENS :
- Course de Champagnac (édition 1967).
- Photo protocole édition 2000 du Tour de Champagnac (article Reimherr).
- Palmarès des courses àChampagnac de Bélair.

VÉLO DORDOGNE – CHAMPAGNAC DE BÉLAIR 1999 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

VALENTIN HUOT - SAISON 1956

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 1956 CHEZ MERCIER AVEC ANTONIN MAGNE

1956 Circuit de l'Aulne Chateaulin

Vainqueur à Châteaulin lors du Circut de l'Aulne

- Revoir la saison 1955 de Valentin Huot.
- En 1956 Valentin Huot quitte Rochet pour aller chez Mercier dont l'équipe est dirigée par Antonin Magne. Avec leur maillot violet, quart de manche jaune, écusson BP, le groupe comprend 42 coureurs dont 34 professionnels, sans compter la filiale BP de Louison Bobet.

1956 Maillot Mercier

Composition de l'équipe : Pour la Belgique, Jean Adrienssens, Roger Baens, Charles de Baere, Alfred de Bruyne, Julien Schepens, Willy Truye, Martin Van-Geneugden.
Pour la France, Francis Anastasi, Ugo Anzile, Jean Bellay, Albert Bouvet, Stanislas Bober, Jean Dacquay, Robert Desbats, Armand Di Caro, Jacques Dupont, René Fournier, Pierre Gaudot, Bernard Gauthier, Pierre Gouget, Valentin Huot, Fernand Picot, René Privat, Raoul Rémy, Henri Sitek, Eugène Telotte, Isaac Vitré.
Pour les indépendants : Jean Anastasi, Jacques Berger, Pierre Beuffeuil, Jacques Bianco, Joseph Bianco, Hubert Colas, Michel Gonzalès, Jean-Marie Moujica.
Filiale Louison Bobet : Louis Bobet, Jean Bobet, Claude Colette, Claude Le Ber, Pierre Pardoën, Francis Pipelin, Antonin Rolland.

5 février 1956 - Le Mont-Agel (Critérium de la montagne).
1. José Gil (VC. Carces) en 1h05'53", 2. Meyzens (Hautes-Alpes) 1h06'49", 3. Vial (UC. Grenoble) 1h06'56", 4. Cruz (Hautes-Alpes), 5. Milano (ES. Cannes), 6. Lerda (PJ. Marseille), 8. Huot (Périgueux), 9. Bartolucci (ES. Cannes), 10. Cottilorda (ES. Cannes), etc

1956 Col de la Turbie 1° Monte Carlo

Col de la Turbie à Monte Carlo

5 mars 1956 - Grand Prix de la Montagne à Monte-Carlo.
1. Valentin Huot sur cycle Mercier, en 33'45" - nouveau record de l'épreuve, ancien record détenu par Jean Dotto en 34'04" en 1949, 2. Gil (Espagne) à 1'39", 3. Vial à 1'42", 4. Dotto à 1'48", 5. Cruz (Espagne) à 2'49", 6. Amaet à 2'59", 7. Bartolucci à 2'57", 8. Guévinet à 3'56", 9. Bovay (Suisse) à 4'05", 10. Bremeerch à 5'15".
"Avec le Mont-Agel et la Turbie qui composaient ce parcours, Huot n'a pas fait de détails sur cette épreuve où il a excellé jusqu'à battre le record de Dotto
."
16 avril 1956 - Circuit  Boussaquin.
1. Miguel Poblet (Espagne), les 137 kms en 3h29', 2. Elliot (Irlande), 3. Mirando, 4. Cohen, 5. Redolfi, 6. Chupin, 7. Costes, 8. Huot, 9. Meunier, 10. Gauthier, etc ...
22 avril 1956 - Le Mont-Faron.
1. Valentin Huot sur cycle Mercier pneus Hutchinson, les 5,6 kms en 18'02", 2. Bahamontes (Espagne) 18'03", 3. Charly Gaul (Luxembourg) 18'29", 4. Dotto, 5. Milano, 6. Savourian, 7. Gil, 8. Rostollan, 9. Baldassarri, 10. Loubière, etc …
"Belle partie de manivelles où l'espagnol Gil attaque dès le départ. Huot, Dotto, Bahamontès reviennent dans sa roue. A mi-parcours Dotto craque, puis revient en tête et essaye de décrocher ses adversaires.. Huot, transcendant, remonte à sa hauteur et décramponne le varois. Bahamontès contre attaque à 1,5 km de l'arrivée, mais malgré tous ses efforts ne parviendra pas à rejoindre Huot une fois de plus grand vainqueur en montagne.
18 juin 1956 - Paris-Limoges.
Disputé sous une pluie glaciale, Claude Le Ber remporte cette classique. A Razes, Huot était pointéà 4'00" de l'homme de tête. Autant dire que les carottes étaient cuites pour Valentin lauréat l'an passé. . Il terminera néanmoins à la 24° place. Derrière Le Ber termineront dans l'ordre, Darrigade, Quentin, Dolhats et Van Geneugden.

adversaires de Huot

Parmi les rivaux de Huot au cours de cette saison 1956 : de gauche à droite
Miguel Poblet, Claude Le Ber, René Privat et Pierre Beuffeuil

25 juin 1956 - Les boucles de la Seine.
1. René Privatles 298 kms en 7h28'27" sur cycle Mercier pneus Hutchinson, 2. Bobet à 23", 3. Ruffet, 4. Darrigade, 5. Dolhats, 6. Mignat, 7. Caput, 8. Groussard, 9. le peloton où figure Huot.
Du 5 au 27 juillet 1956 - 43° Tour de France( le Tour de France 1956 constitue un grand tournant de la carrière de Valentin Huot, car c’est cette année là qu’il a manqué de remporter le GP de la Montagne).
21 août - Prix de Meymac.
1. Valentin Huot, les 132 kms en 3h10' sur cycle Mercier, pneus Hutchinson, 2. Louis Bergaud, 3. Beuffeuil, 4. Belloc, 5. Colette, 6. Rascagnères, 7. Le Guilly, 8. Fernandez, 9. 10. Vivier, etc …
4 septembre 1956 - 20° Circuit de l'Aulne à Châteaulin.
1. Valentin Huot, les 150,7 kms en 3h59'55", sur cycle Mercier, 2. De Bruyne (Belgique) à 35", 3. Darrigade à 1'36", 4. Thomin, 5. Lavigne, 6. Buffet, 7. Carsentan, 8. Pipelin, etc …
" C'est sur le circuit du championnat de France que s'est couru cette épreuve où s'alignaient Bahamontès, Coppi, Gaul, Graf, Bobet, Hassenforder, Laurédi, Dupont, Huot, Caput, Anquetil, etc … Les mercier déclenchent l'attaque alors que Gérard Saint jusqu'alors brillant abandonne. Bobet, Huot, Dupont et de Bruyne se détachent. Le peloton où figurent Gaul, Darrigade et Morvan est à 30". Dans le final et fidèle à son habitude, Huot s'envole seul, …. vers la victoire !"
17 septembre 1956 - Critérium de Vergt.
1. Pierre Beuffeuil (VC. Saujon), les 120 kms en 2h55", 2. Sitek (Barsac) tous deux sur cycle Mercier pneus Hutchinson, 3. André Dupré(Bergerac), 4. Jean Gandin (Villeneuve), 5. René Prouzet (Agen), 6. Darrigade (Dax), 7. Gonzales (Bordeaux), 8. Hervé Prouzet (Agen), 9. Buzzi (Clermont), 10. Dolhats (Dax), etc …
"Difficile de gagner chez soi ! Valentin très soutenu par le public abandonna après une course très brillante où 70 coureurs sélectionnés s'étaient déplacés."
8 octobre 1956 – Hennebont.
1. René Fournier (Paris), 2. Prouzet (Agen), 3. Pelé(Nantes), 4. Kosec (Issoire), 5. Gilles (Saint-Brieuc), 6. Darnauguilhem (Bergerac), 7. Huot (Périgueux), 8. Cadou (Lorient), 9. Picot (Pontivy), 10. Audaire (Chantenay) etc …
Autres résultats
 : Vainqueur du GP de Plouay, 5° du GP des Nations, 8° du Championnat de France, 27° Milan San-Remo, 4° Tour de Corrèze, 10° Critérium National.
Attention, ces résultats et ces palmarès ne sont pas complets. Seuls sont reportés ceux qui ont été relevés sur la presse de l'époque. (Source : l'athlète du sud-ouest).

EN 1956, UN GP DE LA MONTAGNE MANQUÉ POUR SIX PETITS POINTS 

1956 Koblet, Huot et Bobet au pied du soulor en tête

Huot au pied des Pyrénées avec Bobet qui amène  Koblet dans son sillage

 Du 5 au 27 juillet 1956 - 43° Tour de France

Composition de la formation Sud-Ouest au départ du TDF : Philippe Agut, Pierre Beuffeuil, Albert Dolhats, Georges Gay, Robert Gibanel, Marcel Guittard, Valentin Huot, Maurice Lampre, Tino Sabbadini, Jacques Vivier. Directeur technique Paul Maye.
120 coureurs au départ soit douze équipes de dix coureurs.
1°étape - Reims-Lille (223 kms) : 1. André Darrigade (France) … 110° Huot.
2°étape - Liège-Lille - (217 kms) : 1. Alfred de Bruyne (Belgique) …. 106° Huot - 110° au général.
3°étape - Lille-Rouen (225 kms) : 1. Arrigo Padovan (Italie) …. 113° Huot - 111° au général.
4°étape Rouen (15 kms CLM) : 1. Charly Gaul (Luxembourg) …. 30° Huot.
4°étape - Rouen-Caen (125 kms) : 1. Roger Hassenforder (Ouest)….. 43° Huot - 108° au général.
5°étape - Caen-Saint-Malo (189 kms) : 1. Joseph Morvan (Ouest) …. 20° Huot - 107° au général.
6°étape - St-Malo-Lorient (192 kms) : 1. Alfred de Bruyne (Belgique) ...51° Huot - 107° au général.
7°étape - Lorient-Angers (244 kms) : 1. Alessandro Fantini (Italie) … 102° Huot - 107° Huot au général.
8°étape - Angers-La Rochelle (180 kms) : 1. Miguel Poblet (Espagne) … 53° Huot - 106° au général.
9°étape - La Rochelle-Bordeaux (219 kms) : 1. Roger Hassenforder (Ouest)... 97° Huot - 105° au général.
10°étape - Bordeaux-Bayonne (202 kms) : 1. Alfred de Bruyne (Belgique) … 17° Huot - 97° au général.
" Belle journée pour Valentin Huot qui quitte les dernières places du général de par sa performance. Il parvient avec Laurédi, Voorting, Impanis et Barbosa à rejoindre une échappée qui prendra jusqu'à 12 minutes d'avance sur le peloton. A Bayonne, les dix-sept hommes engagent le sprint qui profite au belge alors que Gerrit Voorting le hollandais, dépossède Roger Walkoviak de son maillot jaune. Désormais, le Tour est au pied au pied des Pyrénées, ce qui ne semble pas déplaire à Valentin Huot."
11°étape - Bayonne-Pau (255 kms) : 1. Nino Defilippis (Italie) … 10° Huot - 84° au général et 1° au MG. " Après Lourdes (198° km) il y a encore 19 coureurs en tête mais pas de Huot. Dans les lacets de l'Aubisque le groupe de tête s'amenuise. Bahamontès, Schmitz, Gaul, Walkoviak, Brankart et Meyzencq effectuent un formidable retour. Huot enfin réalise une escalade sensationnelle, passe tous ceux qui le précèdent, saute Bahamontès, Ockers et Meyzencq qui occupaient le commandement, et franchit en tête le sommet de l'Aubisque. A Bielle, à 28 kms du but treize coureurs se regroupent dont Huot. Meyzencq prit de fringale est lâché et c'est au sprint que l'italien Defilippis s'impose. Huot 10° est premier de GP de la montagne avec 10 points, devant Ockers 9 pts, Bahamontès 8 pts, etc …
12°étape - Pau-Luchon (130 kms) : 1. Jean-Pierre Schmitz (Luxembourg) … 5° Huot - 68° au général  "Au 22° km Huot s'en va avec Conterno, Sabbadini et Nolten à la poursuite de dix fuyards. Au 41° km seuls Nolten et Huot continuent leur effort. Au pied du col d'Aspin, à Sainte-Marie de Campan, Huot et Nolten accusent un retard de 1'17" sur la tête. Au sommet du col Defilippis précède Schmitz de 5", Ruiz est à 50", Morales à 1'01", Huot à 1'25" est 5° et récolte deux points au MG. Defilippis éclate et chute à Arreau (km 94). Peyresourde est attaqué et après de sérieuses passes d'armes, Schmitz passe en tête avec 2'40" sur Ruiz et Huot 3°. Dans la descente, Picot descend en bolide sans parvenir à reprendre Schmitz qui triomphe à Luchon devant Picot, Ruiz et Morvan. Valentin Huot est toujours leader du GP de la Montagne et remonte à la 68° place du général dont le maillot jaune est porté maintenant par le belge Jean Adriaenssens.
13°étape - Luchon-Toulouse (176 kms) : 1. Nino Defilippis (Italie) … 71° Huot - 66° Huot au général.
"Etape animée avec le col des Ares qui est franchit avec un peloton groupé amené par Monti. Dans le Portet d'Aspet Gaul passe en tête suivi de Huot à 4", Bahamontès à 7". Dans ces conditions Valentin reste un solide leader du GP de la Montagne et termine en roue libre jusqu'à la cité des violettes, accusant un retard voisin de 13 minutes sur le vainqueur du jour.

1956 PREMIER aUBISQUE

Huot franchit l'Aubisque en tête

14°étape - Toulouse-Montpellier (231 kms) : 1. Roger Hassenforder (Ouest) … 91° Huot - 73° Huot au général. "Cette étape de transition ne fait pas l'affaire de Valentin qui ralie Montpellier avec 22 minutes de retard".
15°étape - Montpellier-Aix-en-Provence (204 kms) : 1. Joseph Thomin (Ouest) - 85° Huot - 73° au général, toujours leader du MG. Wagtmans en jaune.
16°étape - Aix-Gap (203 kms) : 1. Jean Forestier (France) … 55° Huot - 73° au général. "Trois cols de 3° catégorie au programme de l'étape. Huot reste sur sa réserve, d'autant plus que Gaul et Bahamontès ne se sont pas montrés sur les sommets."
17°étape - Gap-Turin (200 kms) : 1. Nino Defilippis (Italie) …. 16° Huot - 63° au général et solide leader du GP de la montagne. Wagtmans toujours en jaune.
- "94 coureurs au départ de l'étape alpestre. D'entrée Rolland, Chacon, Barone et Robinson s'en vont. Au km 23, Barone, Robinson, Siguenza, Chaussabel, Clause et Mirando se groupent, rejoints plus tard par Dotto, Van der Pluym et Huot. Ce groupe de neuf sont poursuivis par Géminiani qui n'accuse plus que 50" de retard au pied de l'Izoard.. Au cours des seize kms de montée, le toit du Tour (2360 mètres) est franchi par Huot qui précède de 1'37" Bahamontès et Ockers. Viennent ensuite Walkoviak à  1'45", Gaul à 2'10", Adrienssens à 2'30", etc ….Dans la descente, Huot et une quinzaine d'hommes se regroupent. A Briançon Le Guilly part seul. Lors de l'ascension du Mont Genèvre (1854 mètres) , Huot et Gaul rejoignent Le Guilly. Le sommet est franchi par Huot, puis Le Guilly (2°) à 35", Gaul à 46", Bahamontès, Ockers, Walkoviak à 1'30". Gaul rejoint ensuite Le Guilly et Huot. Il attaque le col de Sestrière (altitude 2030 m) seul. Le luxembourgeois possède 3'10" d'avance sur Huot 2°. Derrière Bahamontès accuse 3'45", Ockers, Nencini, Wagtmans, Walkoviak, et Van der Pluym 4'30". Dans la vallée l'écart se raccourcit et des hommes parviennet à revenir vers la tête. A huit Kms Gaul est rejoint et ce sont seize coureurs qui se présentent à Turin. L'italien triomphe devant son public. Huot qui a réalisé une belle étape alpestre termine dans le même temps que le vainqueur. Avec 51 points Valentin précède au meilleur grimpeur Bahamontès qui totalise 37 points et Gaul qui en possède lui 36."
18°étape - Turin-Grenoble (250 kms) : 1. Charly Gaul (Luxembourg) … 45° Huot - Walkoviak maillot jaune.
- "Le Mont-Cenis, la Croix de Fer et le Luittel, les 94 recapés vont avoir du grain à moudre au cours de cette étape alpestre. Dès les premières rampes du Mont-Cenis l'aigle de Tolède s'envole et précède au sommet Van Genechten de 15", puis dans l'ordre Gaul, Huot, Lorono, Ockers, Meyzencq, Walkoviak, Adriaenssens et Bauvin pointés à 1'50". Après une série de duels Marigil passe la Crois de Fer devant alors que Huot passe en 9° position. Le col du Luitel sera fatal à notre Valentin. Toutefois, il conserve encore trois petits points d'avance sur Gaul et Bahamontès désormais àégalité de points."
19°étape - Grenoble-Saint-Etienne (173 kms) : 1. Stan Ockers (Belgique) … 7° Huot - 36° au général. "Une chute générale sème la panique dans les rangs du maillot jaune. Bauvin exploite la situation en partant devant. Mais Walko réagit et revient grâce au travail de ses équipiers. Le col de l'Œillon est franchi dans l'ordre par Bahamontès, Gaul, Ockers et Huot qui perd des points. Dans le col du Grand Bois Huot se trouve dans le groupe du maillot jaune, alors que Ockers est parti seul. Huot passera le col derrière ses deux rivaux et en 5° position. Le reste de la course n'a plus aucun intérêt. Gaul est devenu le nouveau leader de la montagne mais Huot réalise une belle opération à Saint-Etienne où il se retrouve 7° de l'étape et où il effectue un grand bond au général en occupant la 36° position. Dire qu'il était 105°à Bordeaux … On le voit, on le sent, Huot est un magnifique grimpeur. Dommage que l'attribution des points de la montagne n'est pas proportionnelle à la difficulté et à la catégorie du col ? En 1956 le vainqueur de l'Izoard marque 10 points, le second neuf points et ainsi de suite, c'est injuste ! S'il y avait comme aujourd'hui un écart de points conséquent entre les différentes positions occupées et selon la catégorie du col, Huot aurait été sacré le ROI de la MONTAGNE. Il ne l'a pas été, il ne lui a manqué que six points, mais dans nos cœurs le meilleur grimpeur de l'époque, c'était bien lui !"
20°étape - Saint-Etienne-Lyon (73 kms CLM) : 1. Miguel Bover (Espagne) … 90° Huot - 55° au général.  "On ne comprend pas ce qu'il s'est passé dans ce contre la montre où Huot excellait. Sur 73 kms, il a perdu dix-huit minutes, lui qui était assez performant dans les Nations … Toujours est-il que cette contre performance lui coûte des places au général."
21°étape - Lyon-Montluçon (238 kms) : 1. Roger Hassenforder (Ouest) … 86° Huot - 61° au général.
"Tôt le matin Huot, Eléna, Tonello marqués par Scribante et Huighe tentent de s'enfuir. Peut-être est-ce pour marquer des points dans les cols de la Luère et de Beaulouis, histoire de rattraper son retard au meilleur grimpeur ? Toujours est-il que son effort n'est pas payant et qu'il ne figurera pas dans les premiers de ces bosses de 3° catégorie. Il terminera à 24 minutes de Hassenforder qui franchira la ligne d'arrivée en solitaire et avec sept minutes d'avance sur le second. Walkoviak conserve la tunique jaune, demain c'est l'arrivée à Paris !"
22°étape - Montluçon-Paris (331 kms) : 1. Gastone Nencini (Italie) ...91° Huot - 62° au classement général final et 3° du Prix de la Montagne.
"Achever le Tour avec une étape de 331 pitons, c'est dur ! Que diraient les coureurs d'aujourd'hui s'ils devaient s'atteler à une telle distance ? Je laisse le soin à mes lecteurs de l'imaginer. Toujours est-il que dans ces années là, la vie de coureur était très difficile."

1956 GPM

Les cols du Grand Prix de la Montagne au Tour de France 1956

L'attribution des points au Meilleur Grimpeur lors du Tour 1956.
Col de 1° catégorie :
- Aux dix premiers respectivement, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point.
Col de 2° catégorie :
- Aux six premiers respectivement, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point.
Col de 3° catégorie :
- Aux trois premiers respectivement 3, 2 et 1 point.
- Pas de barème pour les cols Hors catégorie à cette époque.

Le MG au Tour de France 2002 à titre de comparaison.
Cols hors catégorie* : les 15 premiers coureurs marquent 40, 35, 30, 26, 22, 18, 14, 12, 10, 8, 6, 4, 2, 1 pt.
Cols 1° catégorie : les 12 premiers marquent 30, 26, 22, 18, 16, 14, 12, 10, 8, 4, 2, et 1 point.
Cols 2° catégorie : les 10 premiers marquent 20, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 3, 2 et 1 point.
Cols de 3° catégorie : les 5 premiers marquent 10, 7, 5, 3 et 1 point.
Côtes de 4° catégorie : les 3 premiers marquent 5, 3 et 1 point.
(*) si ce barème avait existé en 1956, Huot en aurait profité, lui qui avait franchi en tête l'Aubisque et l'Isoard puis le Sestrière en 2° position.

1956 Tour de france huot avec Gaul et Bahamontès

Tour de France 56 : Gaul, Bahamontès et Huot qui relance

 LES PASSAGES DANS LES COLS

COL D'AUBISQUE (1° catégorie)- 1. Huot 10 pts, 2. Ockers 9 pts, 3. Bahamontes 8 pts, 4. Meyzencq 7 pts, 5. Gaul 6 pts, 6. Walkoviak 5 pts, 7. Privat 4 pts, 8. Adriaensssens 3 pts, 9. Darrigade 2 pts, 10. Forestier 1 pt.
COL D'ASPIN (2° catégorie)- 1. Defilippis 6 pts, 2. Schmitz 5 pts, 3. Ruiz 4 pts, 4. Morales 3 pts, 5. Huot 2 pts, 6. Padovan 1 pt.
COL DE PEYRESOURDE (1° catégorie) - 1. Schmitz 10 pts, 2. Ruiz 9 pts, 3. Huot 8 pts, 4. Picot 7 pts, 5. Morvan 6 pts, 6. Van Genechten 5 pts, 7. Barbosa 4 pts, 8 Defilippis 3 pts, 9. Bahamontes 2 pts, 10. Morvan 1 pt.
COL DES ARES (3° catégorie) - 1. Monti 3 pts, 2. Bahamontes 2 pts, 3. Gaul 1 pt.
COL DU PORTET D'ASPET(2° catégorie) - 1. Gaul 6 pts, 2. Huot 5 pts, 3. Bahamontes 4 pts, 4. Ockers 3 pts, 5. Privat 2 pts, 6. Walkoviak 1 pt.
COL DE LATRAPE (3° catégorie) - 1. Gaul 3 pts, 2. Darrigade 2 pts, 3. Ockers 1 pt.
COL DE LA VAYEDE (3° catégorie)- 1. Defilippis 3 pts, 2. Forestier 2 pts, 3. Huot 1 point.
COL DU POINTU (3° catégorie) - 1. Forestier 3 pts, 2. Van Genechten 2 pts, 3. Nolten 1 point.
COL DE L'HOMME MORT (3° catégorie) - 1. Forestier 3 pts, 2. Van Genechten 2 pts, 3. Nolten 1 point.
COL DE LA SENTINELLE (3° catégorie) - 1. Forestier 3 pts, 2. Van Genechten 2 pts, 3. Bahamontes 1 point.
COL DE L'IZOARD (2360 mètres,1° catégorie) - 1. Huot 10 pts, 2. Bahamontes à 1'37", 9 pts, 3. Ockers à 1'37", 8 pts, 4. Walkoviak à 1'45" 7 pts, 5. Gaul à 2'10", 6 pts, 6. Adriaenssens à 2'30", 5 pts, 7. Lorono à 2'40"4 pts, 8. Le Guilly  à 2'40", 4 pts, 9. Van des Pluym à 2'50", 2 pts, 10. Dotto à 3'00"1 point.

1956 tdf Gaul Huot, Bahamontès, Defilipis, Privat

Gaul, Huot, Bahamontès, Defilippis et Privat au Tour de France

COL DU MONT GENEVRE (1854 mètres, 2° catégorie) - 1. Huot 6 pts, 2. Le Guilly 5 pts, 3. Gaul 4 pts, 4. Bahamontes 3 pts, 5. Ockers 2 pts, 6. Walkoviak 1 point.
COL DE SESTRIERE (2030 mètres, 1° catégorie) - 1. Gaul 10 pts, 2. Huot à 3'10", 9 pts, 3. Bahamontes à 3'45", 8 pts, 4. Ockers à 4'30", 7 points, 5. Nencini à 4'30", 6 pts, 6. Wagtmans à 4'30", 5 pts, 7. Van der Pluym à 4'30", 4 pts, 8. Walkoviak à 4'30", 3 points, 9. Close à 5'30",2 pts, 10. Bauvin 1 point.
COL DE MONT-CENIS (1° catégorie) :-1. Bahamontes 10 pts, 2. Van Genechten 9 pts, 3. Gaul 8 pts, 4. Huot 7 pts, 5. Lorono 6 pts, 6. Ockers 5 pts, 7. Meyzencq 4 pts, 8. Walkoviak 3 pts, 9. Adriaenssens 2 points, 10 Bauvin 1 point.
COL DE LA CROIX DE FER (1° catégorie) - 1. Marigil 10 pts, 2. Padovan 9 pts, 3. Van Genechten 8 pts, 4. Gaul 7 pts, 5. Bahamontes 6 pts, 6. Ockers 5 pts, 7. Walkoviak 4 pts, 8. Meyzencq 3 pts, 9. Huot 2 pts, 10. Adriaenssens 1 point.
COL DU LUITEL (2° catégorie) - 1. Gaul 6 pts, 2. Ockers 5 pts, 3. Bahamontes 4 pts, 4. Walkoviak 3 pts, 5. Van Genechten 2 pts, 6. Nencini 1 point.
COL DE L'ŒILLON (2° catégorie) - 1. Bahamontes 6 pts, 2. Gaul 5 pts, 3. Ockers 4 pts, 4. Huot 3 pts, 5. Bauvin 2 pts, 6. Adriaenssens 1 point.
COL DU GRAND BOIS (2° catégorie)- 1. Ockers 6 pts, 2. Gaul 5 pts, 3. Janssens 4 pts, 4. Bahamontes 3 pts, 5. Huot 2 pts, 6. Adriaenssens 1 point.
COL DE LA LUERE (700 mètres - 3° catégorie) - 1. Dotto 3 pts, 2. Gaul 2 pts, 3. Bahamontes 1 point.
COL DE BEAULOUIS (840 mètres - 3° catégorie) - 1. Hassenforder 3 pts, 2. Gaul 2 pts, 3. Bahamontes 1 point.
CLASSEMENT GENERAL FINAL - 1. Gaul 71 pts, 2. Bahamontes 67 pts, 3. Huot 65 pts, 4. Ockers 55 pts, 5. Van Genechten 30 pts, 6. Walkoviak 27 pts, 7. Schmitz 15 pts, 8. Meyzencq 14 pts, 9. Adriaenssens, Ruiz, Forestier, 13 pts, 12. Defilippis 12 pts, 13. Marigil, Lorono, Padovan, 10 pts, 16. Le Guilly 8 pts, 17. Nencini, Picot 7 pts, 19. Van der Pluym, Privat, Morvan 6 pts, 22. Wagtmans 5 pts, 23. Janssens, Dotto, Darrigade, Morales, Barbosa 4 pts, 28. Hassenforder, Monti 3 pts, 30. Bauvin, Close, Nolten 2 pts, 33. Robinson 1 point.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - VALENTIN HUOT (1956) © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste (à suivre)

ANIMATEURS DE COURSES (Maurice JOUAULT)

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SPECIAL ANIMATEURS DE DORDOGNE

- Relire la publication précédente sur les speakers.
- Cette rubrique approche de sa fin, mais on ne terminera pas sans évoquer plus longuement quatre de nos animateurs qui ont largement contribué au renom de la discipline. A savoir : Maurice Jouault, Jean-Louis Gauthier, Jean-René Villechanoux et Gilbert Cuménal.

M

MAURICE JOUAULT LE SPEAKER DES AS

- Il a été un de nos plus grands animateurs des courses de 1961 à 1997 environ. Mais c’est dans ses débuts, puis dans les années 70 et 80 que l’homme a particulièrement grandi, à l’époque où malgré Jean Tamain, Jean Francis et Robert Monlong, il n’était pas facile de se faire une place au soleil.
- Né d’une famille bretonne des environs même de Saint-Méen le Grand (35), pays natal de Louison Bobet et de Francis Pipelin, il a bâtit sa carrière autour du Cyclo-Club Lindois, là où il a pris une grande dimension. Pourtant c’est au sein de l’US Bergerac que Maurice Jouault a débuté la compétition cycliste. Débutant en 1951, il gagna douze courses puis grandi au fil des saisons en s’adjugeant par la suite le Prix Jougla à Villefranche du Périgord, le Prix du Mouscard devant Walryck, celui de Prix de Sainte-Alvère à la barbe et au nez d’Audibert et de Barquéro. Troisième du Championnat du Limousin contre la montreà Guéret, il a battu des clients comme Michel Tombelaine, Brun, Rioux et Dufour, en quelque sorte ceux qui se situaient au dessus du panier du cyclisme régional. Sélectionné en finale du Trophée Simplex, il se classe 8°, puis fait second à Saint-Léon sur l’Isle derrière Valentin Huot, à Vergt, à Périgueux, au Bugue derrière André Dupré, puis à Miramont de Guyenne, au Circuit de la Dordogne et à Limeuil. Remarquons encore qu’il a terminé troisième au Grand Prix de Caudéran, au Buisson, à Lalinde, Périgueux, Saint-Avit, Libourne, Urval et en particulier au Tour du Bergeracois où il précéda Prellon, Gourmelon, Orlando, Aubrun, Tombelaine, Rentien, Dupré, Barquero, etc...

19

M. Jouault perdu dans la foule avec Jacques Anquetil à Mussidan en 1966

- C’est son service militaire au 403° RAA de Bordeaux qui stoppe son brillant début de carrière. Equipé par Rochet, il devait se préparer à l’issue c’est à dire en 1955 pour la Route de France et les Championnats. En 1955 justement le voilà Lindois aux côtés d’André et de Georges Dupré, des Gaston Munini, Francis Madur, Edouard Audibert, Robert Conty, Roland Combe, Christian Estay, Christian Paradol et Guy Courtine. Soit toute une pléiade de coursiers qui vont le voir grandir. Il sera sélectionné deux fois pour la Route de France, deux fois pour les Championnats de France des indépendants, pour le Trophée Simplex, Grand Prix de France, Tour du Sud-Est, etc...
- Devenu dirigeant il est le co-fondateur du Super CC Lindois(GS Polyrey Royal-Fabric) de 1959 à 1962. Sous ses couleurs, il est titulaire de par ses coureurs des titres suivants : Champion du Limousin des sociétés, individuels puis de cyclo-cross avec Robert Aubry. Champion de France avec Claude Mazeaud, Tour de France avec André Dupré, vainqueur de la Route des vins avec Moïse Bodin sans oublier les valeureux licenciés tels que Frare, Audibert, Giusti, Delmas, Dihars, etc...
- Speaker en 1961,
il devient promoteur et organisateur de Bordeaux-Lalinde, du Trophée Louison Bobet, Trophée André Darrigade, Critérium de solidarité des accidentés de la Route du Tour à Port de Couze, des nocturnes de Lalinde, de Saint-Cyprien, Le Buisson, Beaumont, Trélissac, etc...
- et des critériums de Villamblard, Miramont, Mussidan, Montauban, etc...
- des cyclo-cross de Lalinde, Le Bugue, Montanceix, Issigeac mais aussi de cinq Championnats du Limousin organiséà Lalinde et des Jours Cyclistes en Dordogne (une semaine de compétition).
-
A présenté les plus grandes vedettes en cyclisme : Louison Bobet, Jacques Anquetil, Merckx, Poulidor, Gimondi, Motta, Bahamontès, Jimenez, Altig, Van Looy, Bracke, Janssens, Darrigade, Aimar, Pingeon, Agostinho, Guyot, etc...
- Mais aussi des spectacles : Pascal Danel, Hervé Vilard, Michel Fugain, David Alexandre Winter, etc... (1)

lalinde 1994

Maurice Jouault aux côtés de Janine Anquetil et des anciennes gloires sur les marches de l’Hôtel de ville de Lalinde
en septembre 1994. Au premier plan, Elisabeth Chevanne-Brunel.

- Des orchestres : Marcel Debernard, Raymond Boisserie, Jean-Pierre Salvat, Michel Cursan, Gil Mazeaud, Jo Sony, Marc Taynor, Guy Salles, etc...
- Maurice Jouault a animé des critériums dans la France entière, de grandes épreuves régionales dont on ne peut énumérer la totalité, des étapes du Tour de France, mais aussi des dizaines de moto-cross, des matchs de catch, des spectacles et des fêtes (félibrée, bals, vedettes de la chanson, braderies, motonautisme, jeux intervilles, courses de côte autos,  etc...). Maurice Jouault est un avant-gardiste. Car ce sont les Jours Cyclistes en Dordogne qui ont donné plus tard l’idée de remettre en selle le Tour de la Dordogne (lire paroles de ce Tour ci-dessous), ce sont ses Journées de retrouvaillesà Lalinde comme à Chamiers qui ont donné l’idée de rassembler les anciens lors de la "Valentin Huot"...
- C’était une belle époque, celle où le sport et le spectacle pouvaient assurer à eux seuls une occupation à plein temps. Mais une chose est sure, Maurice Jouault aura été un grand du micro et il sera difficile à un jeune qui se lance d’égaler le nombre de ses prestations aussi diverses que variées et à haut niveau.
- Maurice Jouault nous a quittés en 1998 à l’âge de 65 ans.

(1)Il procura spontanément des reportages aux speakers Georges Boussat, Louis Chassaigne, Maurice Lecoguic, Delort, Dayres, Metge, Malgouyat, Pocaly, Gagnebé, Cuménal, Maronneau, Graveron, etc…

lalinde3 001

Lalinde dans les années 80 (réception des champions et parmi eux Gimondi et Merckx)

Ses principales références : neuf Tours Méditerranéen, six Tours de Corse, six Circuits de l’Aulne, cinq Paris-Nice, six Tours du Tarn, quatre fois les Quatre Jours de Dunkerque, quatre Midi Libre, quatre Etoiles de Bessèges, quatre Tour du Haut-Var, quatre Tours du Vaucluse, quatre Trophées des Cimes, quatre Critériums d’Europe, trois Tours de l’Aude, trois Trophées des Grimpeurs, trois Championnats de France, trois critériums des As, trois Gênes-Nice, trois Routes de France, trois Nice-Les Orres-Nice, tous les Grands Prix azuréens, plus de 600 critériums et de nombreuses épreuves officielles.
Près de quarante cinq années au service du cyclisme dont trente cinq au micro, pas une seule sanction ni la moindre amende, le respect et la considération de tous les commissaires et des comités cyclistes de la FFC, Maurice Jouault avait reçu en 1969 le Mérite cycliste des mains du Commandant Perrier Président du Comité du Limousin, qu’il considérait comme son fils, ceci au cours d’une cérémonie à laquelle assistait le Capitaine Mariller, DTN de la FFC.

VIENS FAIRE UN TOUR AU TOUR DE LA DORDOGNE.
(Chanson jouée à l'accordéon et chantée pour les Jours Cyclistes par Marcel Debernard)

COUPLET 1

Pour te conter l'histoire, vois Montignac et les Eyzies
Hautefort et Bourdeilles... et de par les mille châteaux
Vas donc à Mensignac, et roule sur le fameux circuit
A Lalinde la Jolie, le pays de Maurice Jouault
Par la forêt Barade, le croquant Jacquou sera là
Fais un panoramique en vue du cingle de Trémolat
Tu rouleras plus frais suivant le cours de nos rivières
Les parfums de la Dronne, de l'Isle, ainsi que l'Auvézère.

REFRAIN

Viens faire le Tour au Tour de la Dordogne
Sur tes deux roues, à coups de pédaliers
Et pour mieux voir notre joli pays,
Le respirer, le sentir et l'aimer
Prends ton vélo et en route mon ami
Du Sarladais jusqu'au Ribéracois
Du Nontronnais, par le Bergeracois
Viens faire le Tour, au Tour de la Dordogne

COUPLET II

Pédales un peu plus fort quand tu te rends à Verteillac
Du Bugue à Villamblard, de Terrasson jusqu'à Nailhac
Sainte-Alvère ou Thiviers, là où Jacquou est un notable
Car dans cette Dordogne, c'est le pays de la bonne table
En Traversant la Double, tu peux trouver à la saison
En ouvrant bien les yeux, le cèpe délicieux champignon,
Périgord Vert ou Noir, de Bergerac à Périgueux
Tu trouveras partout des gens à l'accueil chaleureux

REFRAIN

Lalinde 1952-82

Retrouvailles àLalinde (avec ceux de 1952 qui se revoient en 1982)

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ANIMATEURS 7 © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste (à suivre)
Prochaine publication : Jean-Louis GAUTHIER

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (5° SEMAINE DE LA SAISON)

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IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

27/01 au 2 Février 1970

1970 Il y a

- Le Guidon Bayonnais a présenté son bilan au cours d’une réunion où il a été fêté les dix victoires, dix-sept places de deuxième et de nombreuses places d’honneur. Parmi les lauréats Bernard Diaz, Alain Banquet, Pierre Durcudoy, Jean-Marc Lartigau, Guy Costemale, Serge Peyran et Roger Goni pour les vainqueurs, André Laxalde, Robert Baros, Robert Loumpré et Christian Latour pour les outsiders.
- Petit retour sur le championnat de France de cyclo-cross couru au Havre, qui a couronnéPierre Bernet. Un Pierre Bernet qui fut l’attaquant numéro 1 du jour et qui résista à l’assaut de ses adversaires. Herbain le tenant du titre fut victime d’un incident, où il perdit 30 secondes et sans doute ses chances de conserver son titre. Parmi les sélectionnés du sud-ouest on retrouve Drigo (22°), Ditlecadet (25°), Lopez (32°), Dubois (34°), Dubois (50°). Bernet sera accompagné pour le championnat du Monde en Belgique par Blouet, Herbain et Leclercq.

ÉCHOS DE DORDOGNE

- Un club cycliste va voir le jour àThiviers et un bureau provisoire a été constitué de la façon suivante. Président d’honneur : M. Emile Combelas, Président actif : M. Versaveau, Secrétaires : MM. Joussain et Deleron, Trésorier :M. Auger. Commission des courses : MM. Moreau, Gay, Coetereau, Laluque, Garreau, Esclavard, Carrier, Bigaud, Buisson, Noaillac, Beaufils, Boutet.

PT

MM. Noaillac et Versaveau écoutent M. Deleron
dans le cadre de la mise en place du Cyclo-Club Thibérien

VÉLO DORDOGNE - 1970/5° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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