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TOUR DE FRANCE 1994 EN DORDOGNE

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TOUR DE FRANCE EN PÉRIGORD : TROIS JOURS DE FOLIE

Les Eyzies-Sarlat

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POITIERS-TRÉLISSAC LE 10 JUILLET 1994

Venant de Poitiers, le TDF rentre en Dordogne

Le Tour de France rentre en Dordogne par Champniers-Reilhac

1994 entre Poitiers et Trélissac

Le Tour pénètre en Périgord

Parcours Poitiers-Trélissac (218 km) : 11h28 (Vienne) : D741 Poitiers (km 0) - Smarves (km 5) - Roches-Prémarie-Andillé (km 8) - La Villedieu-du-Clain (km 12) - Gençay (km 21) - Saint-Martin-L'Ars (km 43) - Pressac (km 55) - (Charente) : Confolens (km 68) - Chirac (km 82) - Chabanais (km 88.5) - Chassenon (km 94) - (Haute-Vienne) : D54 Rochechouart (km 99.5) - D675 Vayres (km 108-ravitaillement) - Saint-Mathieu (km 116.5) - (Dordogne) : Champniers-et-Reilhac (km 121.5) - Pluviers (km 128-sprint) - Augignac (km 132) - Nontron (km 139) - Saint-Martial-de-Valette (km 143) - Côte de Chez Yonnet (km 146-GPM4) - D939 Brantôme (km 163) - D3 Côte de la Chapelle-Notre-Dame (km 174-GPM4) - Saint-Front-d'Alemps (km 179) - Ligueux (km 182.5) - D68 Sorges (km 186.5) - D705 Savignac-les-Églises (km 193.5) - D68 Cubjac (km 200) - D5 Le Change (km 206-sprint) - Bassillac (km 212) - D5E entrée Trélissac (km 216) - Trélissac (km 218.5).

Ligueux

Leblanc, Camargo, Hamburger et Aldag échappés du côté de Ligueux

- Le 1er sprint de bonification du km 12 est remporté par Gianluca Bortolami devant Museeuw. Sur la lancée du sprint, Durand s'isole sur une dizaine de kilomètres mais le peloton ne le laisse pas faire. Après une pause de la course pendant une cinquantaine de kilomètres, Durand fait une 2ème tentative au km 75 avec De Clercq dans sa roue, sans succès. Les tentatives de sortie se multiplient sur ce parcours vallonné.

Cubjac

Passage du peloton du côté de Cubjac

- Au km 106, Luc Leblanc parvient à sortir au milieu de la bagarre en compagnie de Camargo, Hamburger& Aldag. Aldag et Leblanc sont les mieux placés au classement (Leblanc à 3'20"). Museeuw et Abdoujaparov partent en contre-attaque mais Museeuw ne relaie pas et ils sont repris par le peloton. Les échappés ont alors le champ libre. Au km 128, Leblanc passe en tête le sprint intermédiaire. L'écart grandit jusqu'à 8'10" au km 155, favorisé aussi par une chute dans le peloton qui met à terre, outre le maillot jaune, Martinelli qui finira hors-délais. Ce sont les Mapei de Rominger qui prennent les choses en main.

Bassillac

Traversée de Bassillac par le peloton qui cherche à limiter les écarts

- A partir de Brantôme (km 160), d'autres équipes prennent la place des Mapei comme les Wordperfect ou les Banesto. A 25 km du but, l'avance des échappés est encore de 5'25" puis 5'17" aux 20 km. Ce n'est que lorsque les GB-MG s'y mettent enfin que l'écart diminue plus sérieusement et que le maillot jaune deMuseeuw est sauvé. Aldag passe en tête au sprint du km 206 à 12,5 bornes de l'arrivée. Hamburger démarre en vue de la banderole d'arrivée et gagne l'étape. Ni Aldag, ni Leblanc ne pourront prendre le maillot jaune puisque le peloton est réglé par Magnien à 2'16".

1994 Trélissac les deux premiers

La lutte entre Hamburger et Camargo dans la périphérie de Trélissac

TDF 1994

Bo Hamburger vainqueur à Trélissac, pays du foie gras

Le classement de l'étape à Trélissac : 1. Bo Hamburger (TVM/Dan) en 5h09'27" (moy : 42.365 km/h), 2. Angel Yesid Camargo (Col) à 1", 3. Rolf Aldag (All) à 5", 4. Luc Leblanc (Fra), 5. Emmanuel Magnien (Fra) à 2'16", 6. Jan Svorada (Svq), 7. Djamolidine Abdoujaparov (Ouz), 8. Silvio Martinello (Ita), 9. Nicola Minali (Ita), 10. Gianluca Bortolami (Ita), etc...

1994 Trélissac

Le peloton à la poursuite des échappées près de Trélissac

public Trélissac

Public à Trélissac au milieu des coureurs

Classement général : 1. JohanMuseeuw (Bel), 2. Gianluca Bortolami (Ita) à 5", 3. Sean Yates (Gbr) à 10".

Trélissac Hamburger

Yves Guéna avec Bo Hamburger vainqueur

PÉRIGUEUX-BERGERAC CONTRE LA MONTRE LE 11 JUILLET

Périgueux 1994

33 années après son passage en 1961, le Tour revient à Périgeux ville étape

- L'évènement clé de cette saison 1994 à Bergerac, c'est le passage du Tour de France. Pour la première fois, Bergerac est ville arrivée et ville départ du Tour de France. Sur les 64 kms reliant Périgueux à Bergerac, le chrono est remporté par Miguel Indurain qui prend du même coup le maillot jaune au Belge Johan Museeuw.

Périgueux-Mataguère 94

Passage du chrono place Francheville près de la Tour Mataguère

Atur haut de côte

Atur (haut de côte) la foule avec en médaillon Johan Museeuw maillot jaune

CLM Indurain

Départ de Miguel Indurain pour 64 kms

- Sous le soleil, Indurain a démontré toute sa puissance en emmenant un développement de 9,80 mètres, grâce à un braquet monstrueux de 55 x 12 sur la totalité du parcours. D'ailleurs ce 35° maillot conquis en ce lundi 11 juillet, restera sa propriété jusqu'à l'arrivée à Paris. Mais au delà de la performance du Navarrais, signalons la belle organisation de notre Périgord et l'accueil remarquable réservé aux acteurs de cette grande boucle. Ce fut une belle fête, la plus importante que notre Périgord ait connu en matière de cyclisme, avec trois jours inoubliables.

Leblanc

Luc Leblanc dans Marsaneix

Rappel du parcours Périgueux-Bergerac
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1 juillet 1994 : Périgueux-Bergerac (64 kms contre la montre).Départ de Périgueux (boulevard Montaigne), Atur, Vergt, Saint-Georges de Montclard, Lamonzie-Montastruc, Lembras et arrivée à Picquecailloux.

Boardman

Chris Boardman recordman du monde de l'heure à Marsaneix

Indurain remet les pendules à l’heure.
Il avait été battu 2 fois en contre-la-montre sur le Giro (par le russe Berzin).
Certains en concluaient qu’il était sur le déclin.
Miguel Indurain a frappé aussi fort que les autres années.
Le parcours, long de 64 km, était parsemé de longues montées pas bien raides. Le soleil était au rendez-vous (40°). Tout cela convenait idéalement à l’espagnol, adepte des grands braquets (54x12). Après 15 km de course, il avait déjà creusé un écart de 55’’ sur son grand rival, Tony Rominger. Il était parti extrêmement vite.
-Au bout de 16 km, il avait rattrapé le champion du monde Lance Armstrong (tiens, tiens...) parti 2’ avant lui (l’américain terminera 13ème à 6’23’’). Finalement, à la vitesse moyenne de 50,539 km/h, Indurain a laissé son dauphin, Romingerà 2’, tous les autres à plus de 4’.

Lembras

Traversée de Lembras et du vignoble du Pécharmant

Tony Rominger limite les dégâts. Le suisse est le seul à ne pas avoir complètement sombré. Avec 2’28’’ de retard au classement général, il a deux fois moins de temps à rattraper sur l’espagnol que l’année dernière au moment d’aborder la montagne. Il s’estime donc relativement satisfait de ses prestations.
Grande performance collective des Castorama. Cyrille Guimard, le directeur sportif des Castorama, peut être fier de ses hommes. Armand De Las Cuevas, 2ème en 1992 à 3’ d’Indurain, s’est classé cette année 3ème à 4’22’’. Un peu en régression. Pas mal quand même. Thierry Marie (4ème) et Thomas Davy (7ème dès sa 1ère participation à un Tour de France) ont été admirables.

TDF 1994

Michel Manet maire de Bergerac avec Indurain nouveau maillot jaune

Les battus / Chiappucci est reléguéà 8’, Zülleà 9’, Bugnoà 10’37’’, Pantanià 10’59’’.
Quant àJohan Museeuw, le maillot jaune, il ne se faisait guère d’illusions. Sa performance a cependant été tout à fait acceptable : 18ème à 7’16’’. Museeuw participera encore à quatre Tours de France mais ce sera son dernier fait d’armes. Il se consacrera plus sérieusement, et avec quel bonheur, aux classiques (3 Paris - Roubaix et 3 Tours des Flandres entre autres) et aux championnats du monde (vainqueur en 1996).

Prix du veau szous la mère à Th

Prix du veau sous la mère attribuéà Thierry Marie (4°) en présence de Valentin Huot

Le classement de l'étape à Bergerac : 1. Indurain Miguel (Banesto/Espagne) les 64 kms en 1h15'58s, 2. Tony Rominger (Suisse) à 2'00s, 3. Armand de Las Cuevas (France) à 4'22s, 4. Thierry Marie (France) à 4'45s, 5. Chris Boardman (GB) à 5'27s, 6. Bjorn Riis (Danemark) à 5'33s, 7. Thomas Davy (Fr.) à 5'35s, 8. Abraham Olano (Esp) à 5'45s, 9. Arturas Kasputis (Lituanie) à 6'01s, 10. Piotr Ugrumov (Lettonie) à 6'04s, etc...
Classement général après le chrono : 1. MiguelIndurain (Esp), 2. Tony Rominger (Sui) à 2'28", 3. Armand De las Cuevas (Fra) à 4'40".

Massimo Ghirotto meilleur nez

On est au pays de Cyrano et Massimo Ghirotto est élu
meilleur nez du peloton

BERGERAC-CAHORS LE 12 JUILLET

1994 TDF

Michel Manet sénateur maire avec Bernard Hinault va libérer le peloton

- Le lendemain Bergerac remet les petits plats dans les grands, avec le départ de la 10°étape en direction de Cahors. Une belle journée encore sur les rives de notre Dordogne qui verra Jacky Durand l'emporter dans la préfecture du Lot.

Bergerac 94

Dans les rues de Bergerac, le peloton prend la direction de Cahors

12 juillet 1994 : Bergerac-Cahors (160 kms). Départ Place de la République puis direction Lalinde, Pézuls, Le Bugue, Campagne, Les Eyzies, Sarlat, Carsac et Groléjac. Jacky Durand arrive en solitaire à Cahors, Indurain reste en jaune.
Jacky Durand toujours à l’attaque.

Durand

Jacky Durand le champion de France échappé avec
Serpellini (Lampre) et Bortolami (Mapei) - manque Hodge (Festina)

Dès le 8ème km, Jacky Durand tente à nouveau sa chance. S’il arrive au bout, il aura parcouru, depuis le début du Tour, 300,5 km devant le peloton. Cette fois, il se fait accompagner par Hodge, Serpellini et, surtout, Gianluca Bortolami, 4ème du classement général à 5’47’’ d’Indurain. Les Banesto ne peuvent pas laisser l’italien prendre trop d’avance. Ils contrôlent donc les opérations (4’50’’ d’avance maximale).

carrefour aménagé de Port de Couze

Carrefour de Port de Couze, là où s'est déroulée
la plus grande tragédie de l'histoire du Tour en 1964.

1ère victoire française sur ce Tour

Périphérie de Lalinde 1994

Peloton étiré le long du canal de Lalinde

- A une dizaine de kilomètres de Cahors, un ennui mécanique retarde Bortolami. Durand en profite pour passer à l’attaque à 8 km du but. Il n’est plus inquiété et triomphe en solitaire.

Campagne

Devant le château de Campagne près du Bugue

- Arrivent près d’une minute après lui ses 3 compagnons rejoints par Henn qui était parti en contre-attaque à 45 km de Cahors (avec Colotti et Chiesa). Le champion de France gagne sur le Tour. Cela faisait 10 ans que le champion de France en titre n’avait plus levé les bras en passant une ligne d’arrivée d’une étape du Tour. Le dernier en date s’appelait Laurent Fignon, son directeur sportif, Cyrille Guimard. Cette année encore, Guimard conduit les rênes de l’équipe Castorama et c’est de loin la formation la plus performante. Quant à"Dudu", le très populaire lavallois, il ajoute encore une ligne à son brillant palmarès : champion de France 1993 et 1994, cette victoire sur le Tour (il récidivera en 1995 et 1998) "ne sera jamais plus belle que le Tour des Flandres" (1992). "Je me demande toujours comment j’ai fait pour le gagner", affirme-t-il. Comme d’habitude, en partant 200 km avant l’arrivée, pardi !

les autorités conduits par Michaud

Bernard Cazeau, Francis Colbac avec Bernard Hinault
et conduits par l'ancien pro Jacques Michaud

Le classement de l'étape à Cahors : 1. JackyDurand (Fra) en 3h38'11", 2. Marco Serpellini (Ita) à 55", 3. Stephen Hodge (Aus) à 59", 4. Gianluca Bortolami (Ita), 5. Christian Henn (All), 6. Jean-Claude Colotti (Fra) à 1'03", 7. Mario Chiesa (Ita) à 1'18", 8. Djamolidine Abdoujaparov (Ouz) à 1'55", 9. Jan Svorada (Svq), 10. Silvio Martinello (Ita), etc...
Classement général : 1. Miguel Indurain (Esp), 2. Tony Rominger (Sui) à 2'28", 3. Gianluca Bortolami (Ita) à 4'37".

Groléjac

Traversée de Groléjac, bye bye la Dordogne...

les lauréats des 3 jours

Bo Hamburger, Miguel Indurain et Jacky Durand les vainqueurs d'étapes

VÉLO DORDOGNE - TOUR DE FRANCE 1994 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne


BORDEAUX-MUSSIDAN du 12 avril 1953

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MICHEL GONZALÈS DEVANT 85 COUREURS

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Gonzalès maître du sprint lors du Bordeaux-Mussidan

- Début de saison sur les chapeaux de roue avec le Bordeaux-Mussidan qui fut disputé en une seule étape entre les deux villes, les autorités ayant refusé l’autorisation sur l’itinéraire retour. C’est donc quatre-vingt cinq coureurs qui prirent le départ avec le vent dans le nez jusqu’à Bergerac, contraignant les coureurs à faire les bordures en file indienne. A ce moment du récit plus de soixante coureurs pouvaient espérer gagner à Mussidan. Mais entre Bergerac et le chef lieu du canton de la basse vallée de l’Isle, les côtes, (et quelles côtes !), allaient changer les destinées de la course. Ceux qui avaient laissé du jus face au vent dans le premier secteur du parcours payaient l’addition. Les crevaisons, le rythme élevé provoquaient une débandade et après la terrible ascension des Lèches, il ne restait plus que vingt coureurs en vue du clocher pointu de Mussidan, terme de l’épreuve. Pour le sprint, Barquéro amène de loin le groupe, mais il ne triomphera pas devant son public, sauté sur la ligne par trois hommes dont dans l’ordre, Michel Gonzales de l’US. Bouscat, Guy Augustin de Paris et Llamouzy du Pyrénées-Olympique. Barquéro 4°, Gourmelon 7°, Munini 27°, une fois de plus le challenge Amer Picon revenait au VC. Lion. Mais quelques jours après, lorsque la course fut homologuée on s’aperçut d’une grossière erreur commise par les commissaires dans le classement. De ce fait, le VC. Lion et le RCM se retrouvaient àégalité de points. Mais comme Barquéro était de ces coureurs le mieux classé, le challenge revint au club d’Albert Chaussade, sur le tapis vert ...

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Remise de la gerbe au vainqueur à droite

Classement : 1° Michel Gonzales (US. Bouscat) les 117 kms en 3h01 sur cycle Origan, agent Vrignaud au Bouscat, 2° Guy Augustin (Paris), 3° Llamouzy (Pyrénées Olympique), 4° Barquéro (RCM), 5° Baggio (VC.Lion), 6° Edouard (Burdigala), 7° Gourmelon (Mussidan), 8° Virol (Bègles), 9° Duvert (Burdigala), 10° Mauhourrat (ASPTT. Bordeaux, etc…

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Michel Gonzalès savoure sa victoire devant le partenaire des pastis "PEC"

VÉLO DORDOGNE – BORDEAUX-MUSSIDAN 1953 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

1996 LE 3° TOUR DU CANTON DE MAREUIL-VERTEILLAC

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SAMUEL PLOUHINEC (Vendée U) AU MAREUIL-VERTEILLAC

- Encore un cran de plus dans cette troisième édition qui se déroule les 8 et 9 juin, avec en plus quelques féminines au départ. Cette fois, l’organisateur s’installe dans la durée avec deux Tours de Cantons (celui de Mareuil et de Verteillac), tout ça couru en trois étapes. L’organisateur héberge gratuitement les équipes situées à plus de 100 kms de la course et l’épreuve est ouverte àvingt équipes de cinq coureurs. Tout cela constitue un grand pas en avant...
Relire l’édition précédente.

1996

 Protocole àMareuil avec la victoire de Samuel Plouhinec (Vendée U) à droite.
A gauche Jean-René Villechanoux, Elisabeth Chevanne-Brunel première
dame et Christophe Napias (Sélection Dordogne) premier junior.

Programme :Tour du canton de Mareuil sur 125 kms le samedi après-midi entre La Rochebeaucourt et Mareuil.
- Contre la montre de 6,5 kms entre La Rochebeaucourt et Sainte-Croix de Mareuil le dimanche matin.
- Tour du canton de Verteillac dimanche après-midi (départ de Verteillac, arrivée La Tour Blanche) sur 110 kms.
La course :
- Soixante quinze coureurs représentant quinze équipes prirent le départ de ce Tour du canton de Mareuil. Jusqu’à mi-course, les échappées fusèrent, mais ce n’est qu’àMonsec que la course prit une réelle physionomie, avec Brachet, Jones, Plouhinec, Pitard, Augé et Couge. Une nouvelle passe d’armes se déroulera alors à la périphérie de Saint-Sulpice de Mareuil avec un Plouhinec (Vendée U) très vaillant et un Tim Jones (CRC Limoges) tout à fait décidéà assurer les relais. Dans le final, Plouhinec remportera le bouquet alors que chez les départementaux on notera la remarquable performance de Nicolas Brachet (6°), Arretche (16°), Lavignac (17°) et surtout le juniors Napias de Bergerac, premier de sa catégorie et 18° de l’épreuve.
Tour du canton de Mareuil : 1. Samuel Plouhinec (Vendée U), 2. Tim Jones (CRC Limoges), 3. Stéphane Pitard (VC Montendre), 4. Couge S. (Vendée U), 5. Sébastien Augé (Sélect. Pyrénées Atl.), 6. Nicolas Brachet (CCP Nontron), 7. Laurent Bajolle (US Bouscat), 8. David S. (Vendée U), 9. Michel C. (CRC Limoges), 10. Gérald Daragnès (SC Libourne).
- De La RochebeaucourtàSainte-Croix de Mareuil, Plouhinec ressert le potage en s’imposant dans le contre la montre et à la moyenne de 45,432 km/h. Après avoir atomisé ses adversaires et en devenant le véritable maître de la course, le jeune Vendéen drivé par Jean-François Chaminaud pouvait voir désormais l’avenir avec sérénité. On n’ajoutera rien sur ces 6,5 kms courus contre la montre, si ce n’est que seuls huit garçons, dont le vainqueur, parviendront à terminer en dessous de la barrière des neuf minutes.

1996

Départ à Verteillac de la 3°étape avec en première ligne les féminines.

La Rochebeaucourt-Sainte-Croix (clm) : 1. Samuel Plouhinec (Vendée U), 2. Gilles Canouet (CC Marmande), 3. Ludovic Bruletout (SC Libourne), 4. Barbier C. (Vendée U), 5. Tim Jones (CRC Limoges), 6. Sébastien Augé (Sélect. 64), 7. Laurent Bajolle (US Bouscat), 8. Nicolas Garineau (US Bouscat), 9. Gérald Daragnès (SC Libourne), 10. Florent  Delmon (ASPTT Périgueux).

- Les coureurs rescapés se souviendront de ce Tour du Verteillacois, de la chaleur écrasante, d’un réseau routier étroit et abrupt, avec des garçons et des filles qui ne laisseront pas leur part au chat pour parvenir en tête àLa Tour Blanche, terme de cette ultime étape de cette édition 1996. On ne reviendra pas aux différents épisodes de cette course, si ce n’est que jusqu’à 20 kms de la banderole, neuf garçons pouvaient prétendre à la victoire. A l’approche du final, Bajolle et Daragnès prirent le large, affolant l’aiguille du chronométreur puisque le leader se trouvait rétrogradéà 1’30s. Mais compte-tenu de la belle performance acquise la veille et le matin par Plouhinec le leader, celui-ci resta sagement dans les roues, pour enlever sans problèmes ce Tour des Cantons et laisser àBajolle le gain de l’étape. A retenir la bonne organisation du CCP Nontron pour une épreuve qui mérite de recueillir une meilleure participation. Mais le Président ne désespère pas, car il sait bien que c’est en forgeant qu’on devient forgeron...

1996

Protocole du Tour du Verteillacois à La Tour Blanche en compagnie des autorités locales,
puis Laurent Bajolle (US Bouscat) vainqueur d’étape maillot bleu, Plouhinec
le lauréat 1996, Chevanne-Brunel pour les dames et l’équipe de Vendée U
pour le classement des formations.

Classement du Tour du Canton de Verteillac : 1. Laurent Bajolle (US Bouscat), 2. Gérald Daragnès (SC Libourne), 3. Samuel Plouhinec (Vendée U), 4. Sébastien Augé (Pyrénées-Atlantiques), 5. Stéphane Pitard (VC Montendre), 6. Couge (Vendée U), 7. Gilles Canouet (CC Marmande), 8. Tim Jones (CRC Limoges), 9. Vincent Vierge (Pyr. Atlantiques), 10. Barbier C (Vendée U).
Classement général : 1. Samuel Plouhinec (Vendée U).
NDLR :
Au bout de trois éditions on remarque que certains coureurs inconnus à l’époque, passeront chez les pros. C’est le cas de Samuel Plouhinec(Cofidis, Delatour, Bretagne Jean Floc’h, Agritubel), de Stéphane Augé(Festina, Delatour, Crédit Agricole et Cofidis) et de Gilles Canouet (Agritubel). Mais ce n’est qu’un début, car ce nouveau mouvement qui débute ici, va se mettre en marche inexorablement au fil des saisons...

1996

L'équipe de Vendée U première du classement par équipes

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE TOUR DU CANTON DE MAREUIL/VERTEILLAC (1996)
© BERNARD PECCABIN Prochaine parution : 1997 Victoire de Gilles Canouet
La mémoire du cyclisme en Dordogne

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (49° SEMAINE DE LA SAISON)

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DitlecadetIL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

30/11 au 6 décembre 1970

- Le cyclo-cross de Baignes a vu la victoire de Jean-Pierre Ditlecadet(notre photo en médaillon)qui bat Bernet au sprint alors qu’Audebourg (Aigrefeuille) prend la troisième position à une minute du vainqueur.
- En remportant 50 victoires au cours de la saison, les Girondins de Bordeaux ont le vent en poupe avec son équipe fanion où on remarque Alain Bruat, Jean-Claude Castaing, Patrick Guimberteau, Joubert, Alain Lagrange, Guy Morin, Thierry Pau, Gérard Rolland, Philippe Vedrenne, Gaston Wilhem et Michel Guillon. L’équipe dirigeante n’est pas en reste avec Messieurs Cavailloles, Requet, Rodriguez, Garbay, Laplace, Claveire, Mothes, Nacq, Gautheron, Nebut, Guy Gérard, Lanusse, Bruat, Alvarez et Bétoule.
- L’assemblée générale du comité du Limousin s’est tenue sous la présidence de M. Perrier qui a annoncé la démission de Serge Evrard le secrétaire. Le rapport a été lu par le président Perrier qui a annoncé que le comité régional totalise 1017 licenciés soit cinq de plus que la saison passée (405 dirigeants et 612 coureurs). On totalise 23 sociétés, le CRCL et l’UVL ayant respectivement 194 et 1665 licenciés. Puis il a été annoncé le 4° Tour du Limousin en six étapes et la nomination de M. Genin au secrétariat. La réunion s’est terminée par le dépôt d’une motion contre les prix élevés des licences de la FFC.

ÉCHOS DE DORDOGNE

Dubois Serge 2

- Le Guidon Sarladais a tenu son assemblée générale au café de France. Jean Malgouyat a présenté son rapport riche de 17 épreuves organisées, 22 victoires et 160 places d’honneur. Puis Raymond Barrière a étéélu nouveau président de la société. Il sera aidé par Albert Thierry, Paul Jean et Jean Laplanche tous vices présidents. Jean Malgouyat reste au secrétariat assisté par Monsieur Peinch. Georges Gagnebé et Raoul Pouget s’occupent des finances. De plus il a été créé une section de cyclo-sportifs qui seront guidés par Jean Laplanche.
Cyclo-cross de Blis et Born : 1. Daniel Dubois (VC Capbreton) - notre photo -, 2. Alain Bernard à 2mn, 3. Bernard Duresse à 2’15s, 4. Henri Bonnand à 3 mn, 5. Michel Simon (Nontron), 6. Seureau, 7. Buffière, 8. Valèze, 9. Raffin, 10. Dutour, etc…
Cyclo-cross de Cherveix Cubas : 1. Daniel Dubois (Capbreton), 2. Francis Campaner à 1’50s, 3. Bernard Duresse à 2’15s, 4. Alain Bernard à 3’00s, 5. Seureau, 6. Dutour, 7. Dupuy, 8. Buffière, 9. Raffin, 10. Frigo, etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/49° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne 

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITÉ (49° semaine de la saison)

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IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

30/11 au 6 décembre 1995

- A Availles-Limousine, Christophe Deluche retrouve le chemin du podium cette fois au détriment des coureurs du Poitou à l’image de Turpaud (Saint-Florent) deuxième et de Jean-Yves Potet (Civray) troisième.

HAB

Hervé, Almansa et Brulon sur le podium à Châteaubernard

- Le cyclo-cross open de l’armistice couru àChateaubernard confirme l’excellente forme de Julien Almansa (Blagnac) qui devance un méritant Pascal Hervé (Festina) et Brulon (CG Orléans). Chez les jeunes la palme est revenue à Arnaud Labbe (SC Caudrot).
- Quinzaine de cyclo-cross bien pourvue dans le grand Sud-Ouest avec l’épreuve du BoucauLaurent Dumont réalise un sans faute laissant loin derrière lui Pascal de Boussiers (UC Brive) et Bernard Estève (Pédale Faidherbe).
- Huit jours après àLabatut, Bruno Blangeois (Pellegrue) remporte sa première victoire de la saison dans la boue devant Dumont (SC Libourne) et l’Espagnol Cendrero (Anoeta).
- Le 3 décembre, place au Challenge Centre Ouest Atlantique qui se déroule àChâteauneuf la Forêt, une organisation du Saint-Denis US. Stéphane Eyquard (Asptt Périgueux) gagne l’épreuve séniors devant Dumont (Libourne) et Deluche (UV Limousine), alors que Fabien Chareix (Condat) sort vainqueur de la catégorie espoirs. Chez les juniors, succès de Guillaume Carreau (Pédale Faidherbe) qui retrouve le Vendéen Guilletet et Mickaël Estève son équipier sur le podium protocolaire. Chez les cadets, c’est Maxime Méderel (UV Limousine) qui tire son épingle du jeu, Gaboriau (Condat) et Rolait (Le Bouscat) prenant les places d’honneur.
Coupe de Dordogne des clubs, classement final 1995 :1. Asptt Périgueux 4794 pts, 2. CC Périgourdin 1965 pts, 3. EC Ribérac 1860 pts, 4. Pédale Faidherbe 1423 pts, 5. Team Cycliste Féminin 1008 pts, 6. JS Astérienne 965 pts, 7. CC Lalinde 956 pts, 8. EVCC Bergerac 729 pts, 9. CCP Nontron 702 pts, 10. Bopulazac AC 568 pts, 11. RC Mussidan 534 pts, 12. UC Montpon 508 pts, 12. SC Périgord 486 pts, 13. Cyclisme 24 372 pts, 14. VC Monpazier 267 pts, 15. CC Sarlat 202 pts, 16. Pédale Thibérienne 133 pts, 17. CC Montpon 60 pts, 18. AC Ménesplet 40 pts.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/49° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

GRAND PRIX DE FOUGUEYROLLES - Édition 1961

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MICHEL GONZALÈS VICTORIEUX AU SPRINT

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- Bergerac le 17 septembre : Trente huit coureurs constituant un lot de très grande qualité sont au départ de cette épreuve-critérium, qui s’est déroulée sur cent tours d’un circuit de 1000 mètres. Les premiers tours sont effectués par le peloton groupé, que contrôle le Lindois André Dupré. La première échappée prend corps au dixième tour. Fantino part seul, mais est rejoint au tour suivant par Moïse Bodin. Tous deux resteront au commandement durant quatre tours, puis verront revenir Ségura, Chaumont, Paret, André Dupré, Louit et ce petit groupe qui perd rapidement Fantino, gardera la tête jusqu’au vingt deuxième tour, où il augmente de Bonnecaze, Cousseau, Barrière et de Santi, prélude au regroupement général qui s’opère au tour suivant.
- Les premiers abandons ont été enregistrés et on note le renoncement de Jouglin, de Bésarion, de Fantino, Lacoste et Landa. Une nouvelle échappée à deux va se produire, avec Bodin et Barrière, mais après quatre tours, ce dernier reste seul par suite d’une chûte sans gravité de Bodin, contraint à l’abandon. Le Monégasque Louit viendra très vite en renfort et les deux hommes vont animer la plus longue échappée de la course (ils feront exactement 44 tours en tête). Derrière eux les fluctuations sont nombreuses. André Dupré anima plusieurs groupes de chasse, dans lesquels Scavarda fut également très en vue. On note une crevaison de Desbats qui rejoint après quatre tours. L’avance des deux hommes de tête atteindra son maximum peu avant la mi-course (50 secondes sur de Santi et Paret, et une minute sur le peloton) alors qu’on enregistre les abandons de Faure, Georges Dupré et plus tard, de Desbats marqué par son effort.
- Après la mi-course, le peloton comble petit à petit son retard. Au 61° tour, Brunello et Avelin sont à 35 secondes du tandem leader. Castel et Rinco à 40 secondes et le peloton à 50 secondes. Au 64° tour, Freyry perce, répare et se lance à la poursuite du peloton. Deux tours plus tard, il percute dans un virage, un marchand ambulant aventuré sur le circuit. L’imprudent est évacué vers l’hôpital de Sainte-Foy. Louit et Barrière sont toujours au commandement, mais Avelin poursuit son effort et les rejoint au 70° tour, le peloton emmené par de Santi à dix secondes.
- La jonction s’opère au 75° tour. Guiral, Deloche et Vidal vont tenter de s’échapper. Lesca vient se joindre à eux, puis André Dupré, Castel et Ségura, puis encore Rinco, Avelin et Louit. Ce groupe va prendre une avance de 25 secondes tandis que Bianco et Barrière abandonnent.
- Regroupement au 84° tour, au moment où Lesca doit changer de roue, un rayon s’étant enroulé autour de sa roue libre. Cousseau, Gonzalès et Paret tentent de fuir. Guiral, de Santi, André Dupré viennent leur prêter main forte, mais sous l’action de Verdeun le peloton revient. Dans les dix derniers tours, plusieurs escarmouches vont se produire, dans lesquelles André Dupré, Paret et Scvarda sont les plus ardents, mais à deux tours de la fin tout le peloton est regroupé et ce sera une arrivée au sprint, d’oùMichel Gonzalèsémergea nettement.
Classement : 1. Michel Gonzalès (Guidon Bayonnais) groupe sportif Kas sur cycle Royal Fabric, les 120 kms en 2h53’, 2. De Santi (Langon), 3. Louit (Monaco), 4. Ségura (Beaucaire), 5. Verdeun (SA Bordeaux), 6. Ben Brahim (Villeneuve), 7. Avelin (Toulon), 8. Deloche (Asptt Bordeaux), 9. Duvaleix (Périgueux), 10. Scavarda (Toulon), 11. Brunello (Tonneins), 12. Vidal (Villeneuve), etc… tous dans le même temps que le vainqueur.

VÉLO DORDOGNE - GP de FOUGUEYROLLES 1961 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

SAINT-MARTIAL D’ARTENSET (palmarès)

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SAINT-MARTIAL ET BÉNÉVENT

Gourmelon François

- C'est une commune de Dordogne que je connais pour la traverser, mais je n'y suis jamais allé voir une épreuve cycliste. Je ne vous parlerais pas de ce fait de son circuit, mais de ce prix des fêtes qui se déroulait le premier dimanche de juillet. Il y avait de même lors du 4° dimanche de juillet, une épreuve dans le hameau de Bénévent, situé sur la RN 89 pas très loin de Saint-Laurent des Hommes mais qui appartient à la commune de Saint-Martial d'Artenset. Nous aurons l'occasion d'en reparler... sur ce blog... Un autre détail, cette course a été organisée par le RC Mussidan mais aussi par l'UC Montpon.
Notre photoavec François Gourmelon (papa d’Hervé), vainqueur à trois reprises (1951, 1952, 1953).
Palmarès connu de l'épreuve du village :
1946 Marius Duteil (CC Périgueux), 1948 Charles Martin (CC Périgueux), 1949 André Petit (CC Castillon), 1950 Henri Martin (RC Mussidan), 1951 François Gourmelon (Velines), Claude Peyssard (CC Montpon), course des jeunes Max Peyssard (CC Montpon), 1952 François Gourmelon (RC Mussidan), 1953 François Gourmelon (RC Mussidan), 1954 René Boisdon (CA Ribérac), 1955 (deux épreuves) Albert Guglielmini (RC Mussidan), Albert Rotrou (RC Mussidan), 1957 Gilbert Bonnet (Pédale Montpon), JacquesLachartre (Pédale Montpon), 1958 Arnaudeau (CC Bergerac), 1960 Joseph Paré (CC Fleixois), 1961 Christian Bérano (Saint-Aulaye VC), 1962 Michel Chaudet (SCA Libourne), 1963 Edmond Vincent (RC Mussidan), 1968 Philippe Decima (EC Foyenne), 1969 Bernard Demouret (RC Mussidan), 1970 Robert Bibié (CC Périgueux), 1971 Raymond Valèze (CRC Limoges), 1972 Michel Maurisse (La Couronne), 1973 Jean-François Rebeyrat (CRC Limoges), 1975 Lucien Sautier (RC Mussidan), 1976 Bernard Metzler (CC Périgueux), 1977 Bartherote (Guidon Agenais), 1978 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1979 Rachid Alaux (Guidon Sarladais), 1980 Claude Dècle (AS Libourne), 1982 Gilles Dupré (EVCC Bergerac), 1983 Thierry Delmonteil (EVCC Bergerac), 2004 Thierry Sonson (VC Sainte-Livrade), 2005 Gérard Doumenge (AC Ménesplet), 2006 Victor Melckior (RC Mussidan).

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Robert Bibiéà droite vainqueur en 1970 devant Edmond Caris à gauche

Maccali 1

Palmarès connu de l'épreuve à Bénévent (commune de Saint-Martial d’Artenset) : 1949 Henri Martin (RC Mussidan), 1950 Gérard Greletty (CC Montpon), 1951 Louis Ducloux (Mussidan), Max Peyssard (CC Montpon), 1952 et 1953 Jacques Lachartre (RC Mussidan), 1954 Martin (CC Périgueux), 1968 Jean-Pierre Maccali (UC Villeneuve) photo en médaillon, 1969 Jean-Michel Larrieux (CA Créon), 1971 Didier Daygues (Nérac), 1972 Jean Audejuis (Ste Livrade), 1973 Martin Wildgoose (CC Périgueux), 1974 Pierre Greletty (CC Faux), 1976 Frédéric Navarro (VC Mérignac), 1977 Guy Dutertre (CC Périgueux), 1979 Christian Arnouilh (CC Lindois), 1981 Jean-Jacques Caurand (US Pons), 1983 Christian N’Haux (Saint-Chéron), 1984 Laurent Souquet (VC Cubzac), 1986 Bruno Lagarde (CCP Nontron).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - SAINT-MARTIAL D’ARTENSET 
© BERNARD PECCABIN

Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

1985 MONTPON VILLE DÉPART DU TOUR DE FRANCE

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GRANDE PREMIÈRE A MONTPON (20°étape - 225 km)

1985 Johann Lammerts mène devant Rudy Dhaenens, Ludo Peeters, Kim Andersen et Giancarlo Perini

L'échappée du jour avec Johann Lammerts qui mène devant Rudy Dhaenens, Ludo Peeters,
Kim Andersen et GiancarloPerini à quelques kms de Limoges

MONTPON-MÉNESTÉROL-LIMOGES
Vendredi 19 juillet 1985
Contrôle de départ Place Clémenceau. Signature et ravitaillement de 9 h 40 à 10 h 10. Appel à 10 h 14.
Rassemblement des coureurs et départ en groupe à 10 h 24.
Départ réel à 10 h 25, à hauteur du panneau de sortie de Montpon-Ménéstérol, à 700 mètres du lieu de rassemblement.

PARCOURSDORDOGNE
Montpon-Ménestérol, D708 Ménestérol, St Barthélémy de Bellegarde, Echourgnac, La Jemaye, Vanxains (MS), Ribérac, Villetoureix la Borie, Côte de Fayolle (MG), près Bertric-Burée, Verteillac, Mareuil sur Belle, St Martial de Valette, D675 Nontron, D707 Côte de Bandiat (MG)
HAUTE VIENNE
Les Trois Cerisiers (MS), Dournazac, Chanteloube, Chalus, Bussière Galant, Ladignac le Long, Le Chalard, Côte de Pierrebrune (MG), St Yrieix la Perche (MS), Coussac-Bonneval, Carrefour D901-D57, D57 Carr D54-D7 bis, D7 bis Meuzac, Carrefour D7 bis N20, St Germain les Belles (MS), Côte de Siardeix (MG), St Bonnet Briance, Carr D7 bis-N12, St Paul Près Eyjeaux, Carr D12-D979, D979 Feytiat (MS), Crézin, Limoges (entrée), Limoges (arrivée)
Les arrivées sont jugées boulevard Beaublanc à hauteur de l'entrée principale du Parc Municipal des Sports. Ligne droite terminale de 350 métres en légère montée
Montpon le 19 juillet - Au départ de Montpon-Ménéstérol, libéré par le maire de la commune, les 144 rescapés roulaient à une allure de sénateur, l’ensemble du peloton semblant résigné devant les multiples démonstrations de l’équipe "La Vie Claire" depuis le départ du Tour et d’ailleurs, ce n’est pas pour rien si les deux premiers du classement, Greg Lemond et Bernard Hinault font partie de cette formation.

1985 Roland Dumas député au départ

Roland Dumas, ministre des affaires extérieures, dans le véhicule du directeur de course au départ
de Montpon-Menesterol. Derrière lui, on reconnait Kim Andersen ( la Vie Claire), René Bittinger (Skil),
Henri Manders (Kwantum) et Christian Jourdan (La Vie Claire)

- Au premier sprint intermédiaire dans la commune de Vanxains (28ème km), c’est Henri Manders (Kwantum) qui devançait Eduardo Chozas (Reynolds) et le colombien Carlos Jaramillo (Café de Colombie). Eduardo Chozas ne participait pas sans raison car il souhaitait réduire l’écart avec Fabio Parra dans sa lutte pour la conquête finale du maillot blanc récompensant le meilleur jeune.
- Dans la Côte de Fayolle, c’est l’irlandais Martin Earley (Fagor), qui passait en tête devant le leader du classement de la montagne, Luis Herrera (Café de Colombie) ne se sentant pas plus menacé que ça. Il faut bien laisser les équipes en difficulté  gagner un peu de sous avant la fin du Tour.
- La pluie commençait à s’abattre sur la course et Fred Brun (Peugeot), bien aidé par son coéquipier Duclos-Lassalle, passait en tête dans le bourg de Nontron dont il est originaire afin de saluer ses parents, le champagne étant de mise.

1985 Fred Brun et ses supporters

Les supporters de Fred Brun sont bien présents à Nontron pour l'encourager

- Dans la côte de Bandiat, Anselmo Fuerte (Zor) n’arrivait pas à creuser l’écart et butait sur la difficulté de la bosse. Au Passage des trois cerisiers, Greg Lemond raflait 10 secondes afin de consolider sa 2ème place au classement général avant le contre la montre. Dans la foulée, le néerlandais Henk Lubberding (Panasonic) attaquait et était rejoint par Charly Mottet (Renault), auteur d’un bien pâle Tour de France et d’Adri Van der Poel (Kwantum). Toutes ces tentatives réveillèrent Bernard Hinault, qui colmata lui-même les brèches et de manière encore plus virulente quand il s’agissait d’un membre de l’équipe Renault, le blaireau n’ayant toujours pas digéré le Tour 1984. D’ailleurs, sûr de sa force, il leur avait promis avant le Tour de leur mener la vie dure et c’est bien ce qu’il fit pendant toute la durée de cette grande boucle. La zone de ravitaillement se profilait.

1985 Passage des musettes

Passage des musettes du côté de Dournazac

Lubberding insistait, entraînant dans sa nouvelle échappée les français Jean-Claude Bagot (Fagor) et Dominique Garde (Skil) mais toujours Bernard Hinault, qui en oubliait même sa musette.

1985 Hinault contre Lubberding et règle ses comptes

Hinault, le guerrier, réglant ses comptes avec le peloton. Il vient de contrer le batave
Henk Lubberding (Panasonic), un habitué de la grande boucle

1985 Hinault contre Bagot

Il contre aussi Jean-Claude Bagot (Fagor) en difficulté pour prendre la roue du blaireau

- Tout rentrait dans l’ordre et la commune de St Yrieix voyait le peloton passer rapidement et en file indienne. A 40 km de l’arrivée se profilait la côte de Siardeix et c’était le moment choisi par Ludo Peeters (Kwantum) pour ouvrir les hostilités, suivi rapidement par 4 hommes, un équipier du leader Kim Andersen (La Vie Claire), Rudy Dhaenens (Hitachi), Giancarlo Perini (Carrera) et Johan Lammerts (Panasonic). L’écart atteignait 2’10 à 30 km de l’arrivée malgré des relais pas très appuyés des échappées et le semblant de chasse imposé par les équipiers de Sean Kelly (Skil), bredouille jusqu’à maintenant.
- A 9 km de l’arrivée, Johan Lammerts démarrait, abandonnait ses compagnons de fugue, hésitant à réagir. La messe était dite et Johan Lammerts arrivait seul sur le boulevard de Beaublanc. Le peloton rallia la ligne d’arrivée en ordre dispersé, Hinault en profitant pour empocher 2 secondes d’avance supplémentaires sur la ligne d’arrivée.

1985 Lammerts

Lammerts dépose ses compagnons d'échappée et gagne à Limoges

Classement de l'étape1. Johan Lammerts (Pan), les 225 km 5h 53' 10";2. Andersen (Lvc) à 21", 3. Peeters (Kwa), à 22", 4. Dhaenens (Hit) à 22"; 5. Perini (Car) à 22", 6. Van Vliet L. à 52" (Kwa); 7. De Rooy (Pan), à 52", 8. Hinault (Lvc) à 52", 9. Van Brabant (Ton) à 52"; 10. Claveyrolat(Red) à 54", 11. Kelly (Ski), 12. Van der Poel (Kwa), 13. Vanderaerden(Pan), 14. Lemond (Lvc), 15. Van den Brande (Hit), 16. Earley (Fag), 17. Sergeant (Lot), 18. Dietrich Thurau (Hit), 19. Wouters (Ton), 20. Pavanello (San), 21. Simon R. (Red), 22. Schepers (Lot), 23. Roche (Red), 24. Van Meer (Ski), 25. Winnen (Pan), 26. Ruttimann (Lvc), 27. Rogiers (Hit), 28. Rooks (Pan), 29. Zoetemelk (Kwa), 30. Van den Haute (Red), 31. Bogaert (Ver), 32. Ruiz Cabestany (Orb), 33. Bazzo (Fag), 34. Poissonnier (Ski), 35. Criquielion (Hit), 36. Lauraire (Fag), 37. Duclos-Lassalle (Peu), 38.Gallopin (Ski), 39. Pino (Zor), 40. BRUN (Peu),41.Prieto (Rey), 42. Anderson (Pan), 43. Sanchis (Orb), 44. Bauer (Lvc), 45. Gaston (Rey), etc…
Classement Général
1. Bernard Hinault (La Vie Claire) 107 h 7 31",
2. Lemond (L.V.C) à l' 59". 3. Roche (Red) à 3' 35". 4. Kelly (Ski) 5' 37". 5. Phil Anderson (Pan) 7' 18". 6. Delgado (Orb.) à 8' 26". 7. Herrera (Col) à 8' 50". 8. Parra (Col) à 10' 11". 9. Chozas (Rey) à 10' 50". 10. Ruttiman (Lvc) à 12' 14". 11. Zoetemelk (Kwa) à 12' 16". 12. Millar (Peu) à 12' 26". 13. Winnen (Pan) à 12' 54". 14. Bauer (Lot) à 13' 29". 15. Schepers (Lot) à 13' 39". 16. Forest (Peu) à 14' 37". 17. Prieto (Rey) à 15' 37". 18. Criquielion (Hit) à 17' 5". 19. Simon P. (Peu) à 18' 8". 20. Pino (Zor) à 18' 24", etc…

ÉCHOS DE L'ÉTAPE

1985 mn limoges

Bernard Hinault, quelques années plus tard : "Cette fois, contrairement à la veille à Bordeaux, la course a vraiment eu lieu. Il y a eu beaucoup d’escarmouches. A cent kilomètres de l’arrivée, trois gars ont tenté leur chance : Henk Lubberding, Dominique Garde et Jean-Claude Bagot. Il pleuvait énormément. Et d’un coup, ces trois-là ont vu revenir un quatrième homme : moi ! Lubberding a fait une drôle de tête en me voyant. Je n’avais rien contre eux. Mais j’ai agi par jeu. Cela m’amusait énormément. Je vois des types s’échapper. Alors j’y suis allé. Je n’allais quand même pas freiner, non ? D’abord, cela a mis un peu la panique dans le peloton. Et j’avais vraiment envie de faire le malin. Cela peut paraître cruel, mais je fonctionnais comme cela. J’étais comme le chat qui fait tourner la souris entre ses pattes avant de la manger. Juste pour le plaisir. Mais je n’ai pas insisté longtemps. C’était vraiment pour mettre le Maillot jaune en tête un moment. Ensuite, il y a eu l’échappée décisive où Kim Andersen, pour la Vie claire, s’était glissé. Mais le plus fort ce jour-là, c’était Johan Lammerts qui a faussé compagnie à tout le monde pour gagner. C’est comme cela qu’il avait remporté le Tour des Flandres l’année précédente. A l’arrivée sur Limoges, je me suis retrouvé devant le reste du peloton. Et j’ai grappillédeux secondes de plus. Mais le vrai objectif de la journée chez nous, c’était d’assurer la deuxième place de Greg Lemond. Il a couru les sprints de bonification pour ça. On pensait à ce doublé depuis Saint -Etienne. Deux coureurs de la même équipe de marque, cela n’était jamais arrivé depuis la Seconde Guerre mondiale. Certes, il y avait eu Fausto Coppi et Gino Bartali en 1949, et Gastone Nencini et Grazziano Battistini en 1960. Mais il s’agissait d’équipes nationales. Pas de marques. Le patron de l’équipe, Bernard Tapie, était ravi de voir son équipe rentrer dans l’histoire du cyclisme pour sa deuxième année d’existence seulement."
Frédéric Brun : a a roulé très vite et lorsque l'échappée est partie, je n'étais pas au mieux. J'ai été handicapé par un petit rhume et je me suis retrouvé beaucoup moins bien que je pensais l'être. Je savais pourtant parfaitement où cela allait se déclencher. Mais je me suis trouvé légèrement enfermé et comme j'avais des difficultés pour respirer, je n'ai pas pu me joindre aux échappés. Ensuite, il n'était plus possible de boucher le trou tout seul
J'aime bien les courses contre le chronomètre et j'y réussis plutôt de bonnes performances comme le prouve ma dix-huitième place dans le prologue de Plumelec, il y a trois semaines. Aussi, demain matin, devant mon public, vais-je tout donner pour tenter de réussir une bonne course avant d'en terminer avec mon cinquième Tour de France qui restera, hélas ! Le plus mauvais à cause de cette chute avant Roubaix. Je vais maintenant courir les critériums, puis je ferai le Tour du Limousin avant de mettre un terme à ma saison. J'ai beaucoup couru cette année et j'ai besoin de me reposer pour préparer au mieux l'exercice 86 où je ferai toujours partie de l'équipe Peugeot".

RÉTRO VÉLO DORDOGNE -LE TOUR 1985 A PÉRIGUEUX
© BERNARD PECCABINLa mémoire du cyclisme en Dordogne


2011 CIRCUIT DE LA FRAISE EN PERIGORD - REPORTAGE

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LE BRETON MILLOUR INSCRIT SON NOM AU PALMARÈS DE LA FRAISE

Le départ

Plus de 90 coureurs au départ à Lacropte et sous une fine  pluie

- Longtemps c’est un peloton compact qui s’est étiré sur les pentes du Petit Paradis. Les bons de sortie ont été d’ailleurs délivrés en ce samedi de Pentecôte avec parcimonie et c’est avec quelques longueurs d’avance que le jeune Geoffrey Millour du Pôle de Talence a franchi la ligne d’arrivée de cette 29°édition.  L'édition 2010 est sur ce LIEN.

 - Pour une fois la pluie s’était invitée sur le Circuit de la Fraise. Dès le départ, le peloton reçut une petite rincée, mais celle-ci ne découragera pas pour autant les quelques quatre vingt dix coureurs partis malgré ce temps à l’assaut des rondeurs du Pays Vernois.
- Les cinquante premiers kilomètres se sont parcourus à bonne allure, car c’est avec une petite avance sur l’heure présumée que la tête de course se présenta dans Lacropte en fêtes. Matthieu Couffignal (VC Maurs) et Ludovic Nadon (Pons Gémozac) amenaient ainsi tout le peloton au pied du Petit Paradis, mais avec quelques longueurs d’avance seulement. A neuf tours de l’arrivée, Nadon persistait, cette fois en compagnie de Roche, un autre Maursois qui on le voyait avait l’habitude de dévorer le relief avec beaucoup de facilité. Malheureusement deux tours après, Roche cassait sa chaîne, laissant filer seul Nadon vers son destin. Un destin de courte durée, car moins de six kilomètres après, notre fuyard rentrait dans le rang aspiré par la meute des coureurs du Cantal. Les Auvergnats domineront les débats avec les frangins Couffignal qui menaient durement le train, sans précipiter pour autant les évènements. A chaque passage, la physionomie du peloton évoluait avec Béneyrol (JS Astérienne) qui mettait la pression, suivi à la trace par Baborier (UV Limousine) et par Sancivente (Castelsarrasin). Mais même si le peloton s’étirait, la cassure franche ne se réalisait pas, si bien qu’à trois tours de la banderole, la prime des 500 euros se disputait avec beaucoup de monde certes, mains déjà avec un certain Millour que le public découvrait.
- Il restait deux tours et une fois de plus Sébastien Béneyrol (Saint-Astier) par deux fois en remit une couche pour essayer d’éclaircir ce paquet. Millour, Guézet (Marmande), Nadon (Pons Gémozac) et Bonhoure (Mussidan) réussissaient avec Béneyrol à prendre un petit peu d’avance. Un petit trou certes, mais peut-être suffisant pour rallier l’arrivée. Sébastien Béneyrol empochera la prime de 1000 euros et c’est sur cette lancée que le dernier tour allait se dérouler. Une ultime ascension qui ne changeront pas le classement, si ce n’est que sous la banderole, c’est bien le jeune Breton Millour encore junior qui inscrivait son nom au palmarès de cette 29°édition.
- Beau protocole avec une remarquable Miss Circuit de la Fraise, autour de laquelle les récipiendaires toujours aussi nombreux ont répondu aux questions du speaker et avec Jean-Pierre Saint-Amand maire de Lacropte et conseiller général de Vergt.

Millour

Geoffrey Millour lauréat de cette 29°édition

Classement Général : 1° Millour Geoffrey(VS Plabennec-Pôle France) Jun (1° PS/J),2° Nadon Ludovic (Ass. Pons Gémozac) S.2?3° Bonhoure Florian (SA Mussidan) S.2, 4° Béneyrol Sébastien (JS Astérienne) S.2, 5° Renoux Thomas (CAM Bordeaux) S.2, 6° Nuns Thibault (UV Limousine) Jun. (2° PS/Jun), 7° Couffignal Matthieu (VC Maurs) S.2, 8° CaudouxAlexandre (UV Limousine) S.3 (1° PS/S.3), 9° De Wever Lucas (G. de Bordeaux) S.3, 10° Pigeon François (Girondins de Bordeaux) S.3 (2° PS/S3), 11° Destruel Sébastien (VC Maurs) S.2, 12° Turtaut Sébastien (EC Saint-Félix de Foncaude) PC (1° PC open), 13° Dubost Florian (CC Périgueux Dordogne)S.2, 14° Durousseau Laurent (CC Nogent sur Oise) S.2, 15° Roy Bruno (UC Brive) S.2, 16° Pasquier Nicolas (Team Saint-Médard (S.2), 17° Montigaud Pierre (AC Nersac) S.3 (3° PS/S.3), 18° Troude Mathieu (UA La Rochefoucauld) S.3 (4° PS/S.3), 19° Vaudon Guillaume (UV Limousine) S.3 (5° PS/S.3), 20° Baborier David (UV Limousine) S.3 (6° PS/S.3).

Protocole

Podium avec tous les lauréats et le vainqueur en blanc avec Miss Fraise

Maillots de leader

Meilleur Grimpeur : 1° Selvestrel Julien (CA Castelsarrasin), 2° Darrin Sébastien (EC Trélissac), 3° Béneyrol Sébastien (JS Astérienne), 4° Couffignal Matthieu (VC Maurs), 5° Baborier David (UV Limousine).
Meilleur Sprinter : 1° Béneyrol Sébastien (JS Astérienne), 2° Nadon Ludovic (AS Pons Gémozac), 3° De Wever Lucas (Girondins de Bordeaux), 4° Roche David (VC Maurs), 5° Prévost Pierre (CSL Chamboret)
Meilleur Junior : 1° Millour Geoffrey (VS Plabennec Pôle France), 2° Nuns Thibaut (UV Limousine), 3° Guézet Bruno (CC Marmande), 4° Bourzeau Nicolas (SC Périgord), 5° Béneyrol Jérémy (CC Périgueux), 6° Fiefvez Rudy (EVCC Bergerac), 7° Lemaire Benjamin (EVCC Bergerac), 8° Marguet Bastien (EVCC Bergerac), 9° Pacich Maxime (UV Limousine), 10° Ferrari Nicolas (UC Gradignan)
Meilleur PC : Turtaut Sébastien (EC Saint-Félix de Foncaude)
Meilleur club : UV Limousine

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - HISTOIRE DU CIRCUIT DE LA FRAISE -
© BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 2012 Au tour du Livradais Mathieu Malbert

MICHEL GONZALÈS - SÉQUENCE NOSTALGIE

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 AVEC SES VICTOIRES EN DORDOGNE EN 1959 ET AILLEURS

PERIGUEUX 1958

- Il est toujours agréable de revoir les vieux clichés de notre cyclisme d’antan, dont ceux de Michel Gonzalès pour qui la Dordogne lui a particulièrement sourit.
- Tout d’abord lors du GP Petit-Breton à Périgueux du 1° mai 1959 avec cette arrivée disputé aux allées Tourny et remporté devant Dolhats (Dax) et Jacques Dupont le champion Olympique des jeux de Londres.

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- Un autre rendez-vous avec ce lui du Cyclo-Club de Belvès qui a fait disputéàUrval le prix cycliste couru le 13 avril 1959. Victoire du coureur d’Hendaye devant Jacques Pineau (Guidon Agenais) et Robert Gibanel (Pau VC).

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Le tour d'honneur de Gonzalès à Urval
et ci-dessous lors du protocole

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- Le 14 octobre 1963, cap sur le Sud-Est de la Charente Maritime, tout près de la Dordogne avec le Prix du Gibeau qui fera plaisir à Jean-Louis Rouzeau avec le tiercé du jour. De gauche à droite Michel Gonzalès (Guidon Bayonnais) le lauréat, Driss Ben Brahim (UA Vic) troisième et Claude Vallée (La Rochelle) deuxième. Egalement vainqueur en 1956 (lire en bas de page).

Le Gibeau 1963

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Prix des fêtes du Gibeau dans le canton de Montguyon en 1956. Organisation de l’US Montlieunaise en circuit fermé. Un lot des plus relevé au départ.

Résultats : 1er Michel Gonzalez sur cycle Mercier pneus Hutchinson (Groupe Mercier BP ), couvrant les 105 kilomètres . 2. Michel Cabalet (Marmande), 3. Jo Bianco (Villeneuve). 4. Ben Brahim (Rabat). 5. M. Bertrand (Bordeaux). 6. Guy Epaud (Montlieu). 7. L. Rigon (Miramont).

VÉLO DORDOGNE – GONZALÈS SEQUENCE NOSTALGIE
© BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (50° SEMAINE DE LA SAISON)

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IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

7 au 13 décembre 1970

- Le Vélo-Club Bergeracois a tenu son assemblée générale dans la salle des conférences de la Caisse d’Epargne sous la présidence de M. René Nénert président actif. Celui-ci mis un point d’honneur à complimenter Jean-Marie Defix pour son dévouement et son élection comme membre délégué d’Aquitaine pour l’élection fédérale. Puis les coureurs du club ont été mis de l’avant dont Pierre Raymond Villemiane, Gérard Lambert, Francis Dusseau, Christian Dubur, Daniel Arquey, Denis Ramadou. Le club a fait confiance à René Nénert qui reste président, secondé par M. Defix. Aimé Mathieu reste secrétaire, assisté de Jean Defix trésorier.

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Coureurs et dirigeants du Cyclo-Club Périgourdin à l'écoute

- C’est en présence de nombreux membres que s’est déroulée au casino de Paris l’assemblée générale du Cyclo-Club Périgourdin. Réunion présidée par le docteur Moulinier, entouré de MM. Sautier secrétaire, Beau trésorier, Faugerolas trésorier adjoint, Perpignan directeur sportif et Leygues représentant la fédération. En 1970 le club a remporté103 victoires, 122 places de deuxième et 102 de troisième plus 645 places d’honneur. Parmi les coureurs ont été mis à l’honneur Lucien Sautier, Claude Hue, Claude Denis, Roger Démartin, Christian et Gérard Darrin, Alberet Frigo, Bugeaud et Vincent Raynal.

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Le docteur Moulinier remet la médaille du CCP à Gilbert Beau

1971

- De Dordogne on nous rapporte que Jean-Claude Daunat quitte Gaston Plaud pour porter le maillot "Hoover-de Gribaldy" cher à Raphaël Géminiani. L’effectif sera composé outre Daunat de Agostinho, Mogens Frey, Bellouis, Blain, Botherel, Briend, Firminio, Silva, Gautier, Ghisellini, Guillaume, Gutty, Larceau, Le Bourhis, Rochat, Martinez, Millars, Ravel, Miranda, Rigon, Rivory, Scob.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/50° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

SAINT SULPICE DE MAREUIL (Palmarès)

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LĀ OŪ JACQUES VIVIER A DÉBUTÉ

- Saint-Sulpice de Mareuil, c’est là que Vivier et Brun ont débuté leur carrière cycliste. Je dirais même qu’ils ont couru en non licenciés, à une époque où la course au village était ouverte à tout le monde et avec le vélo qu’on possédait. Ce village situé entre Rudeau et Mareuil est traversé aujourd’hui par le Tour du Canton, début juillet.
- Peuplé de 128 habitants, cette commune organise sa fête le 4° dimanche du mois d’août. Ce sont les clubs de Nontron qui ont été les maîtres de l’organisation. Aujourd’hui, cette petite commune comme tant d’autres n’organise plus d’épreuves et peut-être qu’il n’y a même plus de fête...

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Claude Hue (CC Périgourdin) vainqueur à Saint-Sulpice en 1964

Note de Gérard Descoubès : Voilà un souvenir que Jacques Vivier m'a raconté, comme tous les jeunes de son époque, pour s'évader des rudes contraintes des régions de la France profonde, Jacques partait à vélo sillonner les villages environnants. Fin 1948 alors qu'il s’adonnait à son passe temps favori, il traverse un village (Saint-Sulpice) qui organisait une course cycliste, sur la ligne de départ une dizaine de coureurs se trouvaient alignés. Le speaker voyant ce jeune arrivait l'incite à prendre le départ, vu le peu de concurrents, il lui fait signer un papier et le voilà parti, en short, espadrille et chemisette. Mort de trouille au milieu du groupe ayant peur de tomber, il débouche et s'en va seul. Chaque village traversé allouait une prime surprise au 1e coureur le traversant, et Jacques avait réalisé les 3/4 de la course devant. Une fois passé la ligne d'arrivée, pratiquement dernier, prêt a repartir chez lui, il entend le speaker clamer, on demande J. Vivier au podium. Par curiosité il va donc, et là surprise, il se voit remettre une enveloppe avec une belle somme d’argent, récoltée durant son escapade solitaire. Rentré chez lui, tout fier, il pose l'argent sur la table de cuisine, son père voyant cette forte somme, lui saute dessus et lui fout une correction mémorable, le traitant de voleur. Car il croyait que son fils avait déshonoré la famille, après explication, le père s'excusa, et lui dit "à partir de demain, tu ne travailleras plus tu feras que du vélo" voilà comment Jacques est venu au vélo!

Palmarès connu du Prix cycliste : 1961 Marcel Mallemanche (Pédale du Nontronnais), 1963 Christian Bordier (CC Périgourdin), 1964 Claude Hue (CC Périgourdin), 1979 Alain Massoubre (?), 1980 Jean-Yves Béneyrol (UC Nontron), 1983 Michel Jannot (UC Houdan), 1984 Patrick Girardeau (VC Leroy-Somer), 1985 Laurent Brochet (VC Charente-Océan), 1986 Jean-Paul Defaye (AC Châlus), 1987 Lionel Sallat (Thiviers), 1992 Isidore Dudrat (EVCC Bergerac) course minimes, Claude Dudrat (EVCC Bergerac) course cadets, 1994 Cyril Fillon (AC Nersac), 1996 Bruno Soulat (AC Nersac).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - ST.SULPICE DE MAREUIL© BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITÉ (50° semaine de la saison)

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IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

7 au 13 décembre 1995

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Podium des champions titrés avec de gauche à droite à Lougratte avec M. Gasquet

- Dominique Eyquard, l’agriculteur de Birac sur Trec (47) a remportéàLougratte, son sixième titre régional en s’imposant devant Laurent Dumont (SC Libourne) et David Paggiolo (SC Caudrot). Chez les espoirs c’est le Talençais Loïc Lavergne qui s’impose, tout comme Mickaël Estève (Pédale Faidherbe) en juniors, Sébastien Rolait (Bouscat) en cadets et Patricia Ounzari (TC 24) chez les dames.

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Podium des juniors avec Mickaël Estève titré

Belle après-midi sportive a Lougratte où l’on remarquait parmi le public la présence d’anciens champions comme Valentin Huot, les frères Bianco, Pierre Barrière, Christian Jourdan, Alain Bernard, Claude Mazeau, Marcel Seurin et Sylvain Bolay. Mais l'histoire retiendra qu'une nouvelle page du cyclo-cross aquitain se tournait ici, avec ce dernier titre pour Dominique Eyquard.

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Patricia Ounzari première dame

- En Midi-Pyrénées, le titre régional revient àLaurent Roux dans un championnat couru àCastres alors qu’en Poitou c’est Pascal Hervé (Festina) qui remporte le maillot de champion

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/50° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

 

MICHEL GONZALÈS DES GIRONDINS DE BORDEAUX

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IL A ABANDONNÉ LE FOOT POUR

DEVENIR UN ESPOIR DU CYCLISME (1954)

 - Si la section cycliste des Girondins de Bordeaux réalisa avec ses 55 victoires et ses très nombreuses places d’honneur une grande saison en tous points digne de son titre régional de champion des sociétés, elle le doit certes à ses excellents éléments : les Félix Mérino, Jacques Sabathié, Guy Augustin, les frères Pierre et Jean Rinco, Julio et Abundio Alvarez et autres Armant, mais elle le doit surtout au jeune Michel Gonzalès, cet authentique espoir régional qui lui fournit le plus grand apport de victoires et qui souvent de fois réalise de belles performances, laissant largement montre de ces talents réels qui caractérisent les hommes de classe.

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- Ce jeune modeste que chacun s’accorde à estimer comme un excellent camarade faillit bien pourtant ne jamais connaître le cyclisme dans sa forme active puisqu’à l’âge de onze ans, il fut en passant accidentellement sous un tramway blessé au bras droit : on le remarque d’ailleurs légèrement décentré en pleine action ne pouvant tirer sur le guidon que d’un bras, l’autre étant pratiquement sans force.
- C’est avec le football que le jeune Michel employé de bureau de son état débuta dans la pratique du sport. Licencié au stade Talençais, il joua en minimes et en cadets amenant notamment avec son club le titre de champion de la Ligue du sud-ouest, parmi les minimes. Mais la bicyclette lui plaisait davantage et son camarade Gabriel Garcia n’avait pas trop à insister pour lui faire troquer les souliers à crampons contre ceux de nos cyclistes et c’est sous les couleurs des Municipaux Bordelais chères à l’ami Charles Lesbats qu’il faisait ses débuts.
- De bons débuts naturellement puisqu’il se classait 4° du régional Dunlop et se voyait qualifier pour la finale nationale à Tours. C’était en 1951 année à laquelle il s’octroyait le prix des commerçants de Ravezies et ceux de Saint-Denis de Pile et d’Arbanais : il avait 17 ans et demi.
- La saison 1952 le voyait rapidement passer parmi les premières catégories après avoir sous le maillot de l’US Bouscataise enlevé une première fois le prix de Targon, ainsi que les épreuves de Queyssac Médoc et de Sainte-Radegonde tandis qu’une chute dans le col de Peyresourde le privait d’une meilleure place (14°) dans le très côtéCircuit des Trois Vallées.
- Toujours sous la direction du vélociste Bouscatais Vrignaud, il entrait dans sa 3° saison de course. Ce fut certainement une surprise lorsqu’après un déboulé magistral àMussidan, il enlevait le prix Reboul et sa première grande victoire. Désormais son sprint faisait des ravages et prenant confiance il se lançait dans de grandes épreuves régionales y obtenant de très bons résultats, son palmarès s’enrichissait de succès dans Angoulême-Rochefort, Bordeaux-Montguyon, dans le prix des jeunes de Langon et ceux de Castillon, de Castets et de Saint-Jean de Luz. Il terminait également 2° du prix du Courrier de Bayonne, 3° aux Lionceaux à Soustons, à Tarnos, à Hasparren, à Saint-Julien en Born, à Villefranque, ainsi qu’aux épreuves d’Uza les Forges et du Vieux-Boucau enlevées par des professionnels.

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Repas d'assemblée des Girondins de Bordeaux avec Michel Gonzalès

- Dès les samedis cyclistes, Gonzalès désormais licencié aux Girondins de Bordeaux, montrait de belles qualités pour les épreuves de poursuite et détenait un temps le brassard de la spécialité. Aussi sa victoire dans le prix Stanislas, 3 km contre la montre couverts à 48 de moyenne ne surprit pas outre mesure. L’aviséRené Garon et "Royal Fabric" avaient alors raison de lui faire confiance puisqu’il confirmait son bon début de saison presqu’aussitôt en enlevant le prix Charrier à Tonneins et le prix du Printemps à Mimizan. Seul le mois de mai ne lui était guère favorable et après cette période creuse, quelques nouveaux succès notamment à Targon où il obtenait le bouquet pour la deuxième fois, laissant augurer un été remarquable.
- On se souvient du fameux doubléchampionnat des sociétésà Bayonne où il fut manifestement le meilleur des marines du président Pellier et de sa victoire 24 heures plus tard dans la classique Bordeaux-Royan. Sélectionné dans l’équipe de Guyenne du Trophée Simplex, 4° dans le championnat de France des sociétés malgré maints avatars survenus à sa formation, il triomphait également à Landiras, à Bagnac et à Plaisance du Gers devançant là les Dolhats, Desbats, Bartali, Kubler etc… et battu seulement par Bobet, Dupont et Vasquez. Passons sur le nombre de ses places d’honneur acquises en 1954 pour souligner la 4° place  obtenu dans le Bayonne-Tarbes prix Izarra et cette 2° place arrachée au Boucau où il n’est vraiment pas heureux chaque année et où son plus cher désir était pourtant d’offrir le bouquet du vainqueur à une certaine miss Cyclisme Mlle Dolorès Sainz qui, si on en croit les dires, va devenir bientôt Mme Michel Gonzalès.
- Cette dernière saison pour belle qu’elle fut, eut pu sans une malchance évidente être encore  plus relevée : nous avons vu ce jeune coureur très méritant avec toutes ses chances peu avant l’arrivée de compétitions majeures comme le circuit de la Chalosse, Bordeaux-Brive ou le Clément Joulin et nous l’avons vu rester sur le bord de la route ou finir loin de la place méritée de par ses crevaisons, chutes ou autres incidents matériels imparables.
- Mais à21 ans, avenir est un mot plein de signification. Malgré le marasme qui sévit sur le cycle, Michel Gonzalès est de ceux qui trouveront toujours des conditions. Son palmarès, ses belles possibilités n’avaient pas laissé insensible le directeur sportif de la marque Lilloise "Ryssel", lequel avait été contacté par Julien Moineau, toujours serviable lorsqu’il s’agit d’éléments qui font honneur au cyclisme. Mais en définitive ce sera probablement sous la marque "Follis", gérée régionalement par l’ex champion régional Jean Villar que Michel Gonzalès courra l’an prochain. Devant son désir certes louable de participer aux grandes épreuves régionales, comment pourrait-on ne pas lui souhaiter tout le succès désirable ?

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – GONZALÈS © Patrick GONZALES
La mémoire du cyclisme en Dordogne

1997 LE 4° TOUR DU CANTON DE MAREUIL-VERTEILLAC

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VAINQUEUR DE DEUX ETAPES,

GILLES CANOUET REMPORTE CE TOUR

- Désormais, on sait que le Tour du Canton de Mareuil-Verteillac s’adresse à des costauds car la difficulté du parcours permet de faire la différence. Ce n’est pas un hasard si les deux derniers vainqueurs, Samuel Plouhinec l’an passé et Gilles Canouet cette année, ont remporté les deux premières étapes avant de s’imposer au classement général. Et n’oublions pas de souligner que deux mois après son succès à Mareuil, Plouhinec a été sacréChampion de France des espoirs.

- Relire l’édition précédente.
- Gilles Canouet a donc pris les commandes de cette quatrième édition dès la 1°étape qu’il a remportéà Mareuil sur Belle, ceci en décrochant son dernier compagnon le plus redoutable, à savoir le Nantais Renard, à quelques kilomètres de la banderole. Il y a eu cette bonne échappée au km 96, avec une vingtaine d’hommes donc le Périgourdin Eric Porte. Puis Canouet s’en alla seul. Porte ratait un virage pour chuter alors qu’il était revenu à quatre secondes du Marmandais.
- Sur 9 kms contre la montre, entre Mareuil et Monsec, Gilles Canouet étala toute sa puissance, menacé seulement par le jeune Pilet (US Bouscat) qui concéda que quatre secondes. L’après midi fut tranquille pour le leader qui n’avait plus qu’à contrôler les opérations, laissant partir dans le final que ceux qui ne présentaient plus de réel danger pour le menacer.

TNCMV 1997

Classement du Tour du canton de Mareuil (La Rochebeaucourt-Mareuil) : 1. Gilles Canouet (CC Marmande), 2. Renard (Loire-Atlantique), 3. Aurélien Monthezin (CRC Limoges), 4. Sébastien Larrère (Landes), 5. Joussemet (Loire Atlantique), 6. Alexandre Cazaban (Nay), 7. Stéphane Pitard (Marmande), 8. Eric Porte (Dordogne), 9. Eric Alcacèbe (VC Nay), 10. Marchand (Indre et Loire)
CLM Vieux-Mareuil-Monsec : 1. Gilles Canouet(CC Marmande), 2. Stéphane Pilet (US Bouscat), 3. Nicolas Garineau (US Bouscat), 4. Joussemet (Loire-Atlantique), 5. Cyril Bastière (Poitou-Charentes), 6. Larrère Sébastien (Landes), 7. Aude (Poitou-Chtes), 8. Eric Cazeaux (Stade Montois), 9. Derhuelle (Sarthe), 10. Renard (Loire-Atlantique).

sARTIS

Tour du Verteillacois (La Tour Blanche-Verteillac) : 1. Yan Sartis(Indre et Loire) photo en médaillon, 2. Olivier Durand (Charente), 3. Planque (Loire-Atlantique), 4. Alexis Tourtelot (Chte Mme), 5. Franck Charrier (Loire-Atlantique), 6. Stéphane Pitard (Marmande), 7. Monthezin (CRC Limoges), 8. Nicolas Garineau (Le Bouscat), 9. Gatard (Poitou-Charentes), 10. Christophe Legagnoa (VC Nayais)
Classement général : 1. Gilles Canouet (Marmande), 2. Renard (Loire-Atlantique), 3. Sébastien Larrère (Landes), 4. Joussemet (Loire-Atlantique), 5. Aurélien Monthezin (CRC Limoges), 6. Alexandre Cazaban (Nay), 7. Stéphane Pitard (Marmande), 8. Eric Alcacèbe (Nay), 9. Nicolas Garineau (Le Bouscat), 10. Eric Porte (Dordogne)
Classement par équipes : 1. Loire-Atlantique, 2. CC. Marmande, 3. VC. Nay, 4. US. Bouscat, 5. Poitou-Charentes
Meilleur Grimpeur : 1. Renard (Loire-Atlantique), 2. Charrier Franck (Pays de Loire), 3. Jacques (Chte-Mme)
Points Chauds : 1. Franck Charrier (Loire-Atlantique), 2. Renard (Loire-Atlantique), 3. Rondeau (Vendée La Roche).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE TOUR DU CANTON DE MAREUIL/VERTEILLAC (1997)
© BERNARD PECCABIN Prochaine parution : 1998 Un certain Pierrick Fedrigo
La mémoire du cyclisme en Dordogne


MUSSIDAN : HISTOIRE DU RACING - 1971

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1971 UN NOUVEAU PRÉSIDENT EN FIN DE SAISON

 Article précédent : 1970 Saison de terrible concurrence (pour ceux qui veulent revoir cet article, cliquez sur le lien).

- 1971 marque une petite renaissance du Racing. Les épreuves permettent au club de reprendre l'initiative avec dix organisations, pendant qu'en face (à l'ESCA) on reste sur un statu-quo avec quatre épreuves.  Mais au-delà de ces nombres on observe un certain renouveau chez les dirigeants. Serge Augièras le nouveau trésorier est au micro du prix de Chantérac, Bernard Sautier vient souvent dans le Mussidanais et officie lui aussi au micro à Saint-Etienne de Puycorbier. Le clan du Racing semble se resserrer et on ressent un certain bonheur d'organiser à nouveau des épreuves comme àBénévent, Saint-Martial d'Artenset et même àSaint-Michel de Double. Tant pis si Bernard Bodin de l'ESCA remporte ce prix de Saint-Michel qui marque la fin de la saison, l'essentiel étant de replacer le club dans ses anciens bastions. Et à ce sujet on est également fier de retrouver le cyclisme lors des fêtes du comice àMussidan après deux années d'absence. Il reste cependant un gros problème, celui du recrutement des coureurs. Jacques Martin étant militaire, le club se trouve dans une situation précaire et de ce côté là, il y a vraiment de quoi s'inquiéter avec un coureur au club, soit le plus mauvais chiffre depuis sa fondation. Même Sedran l'ancien est parti sur Bergerac … D'autre part le club enregistre quelques déceptions avec le comité des fêtes de Grignols qui confie son prix au Cyclo-Club Périgourdin, tout comme celui de Saint-Germain du Salembre qui offre sa course au Vélo-Club Bergeracois de Jean-Marie Defix. Décidément, Bergerac ratisse large. Après Douzillac et Bourgnac, le vélo-club s'implante au nord de l'Isle et cela ne réjouit pas du tout les dirigeants locaux. Côté coureurs, la Dordogne se distingue avec Robert Bibié et Jean Taulou qualifiés pour le championnat de France des juniors.

RCM 1971

Sur cette image de mauvaise qualité on reconnaît de gauche à droite,
lors de la nocturne du 14 juillet 1971
Henri Martin, Serge Augièras, son épouse,
Marcel Counord. Au premier rang monsieur Peyrefiche
maire de Saint-Médard et Raphaël Calmette ex-Tour de France.

- Article relevé sur Sud-Ouest du 21 août 1971 : En 1941, quelques fervents du cyclisme décidèrent de se joindre à un adepte du "vélo" Monsieur Gilfriche. Ils votèrent la création d'un club qu'ils baptisèrent Racing-Club Mussidanais. Monsieur Raoul Grassin fut nommé président de cette section. Le coureur Albert Chaussade ne se contenta pas de la création et fit en sorte qu'il y ait des "pratiquants".
- Le RCM trouva de futurs champions. On peut retenir les noms de Barquéro, Gourmelon, Zaccaron, des frères Rotrou, de Despréaux, Dieuaide, Sedran et … un nommé Martin, Henri pour les intimes, se permettant de faire trembler les Vivier, Robic et tous les professionnels de ce temps.
- Aujourd'hui, Monsieur Martin peut certes être très fier des résultats de son fils Jacky. Demain encore, vous pourrez voir monsieur Martin à l'action, à Saint-Vincent de Connezac, où il contrôlera le prix des fêtes de cette commune, ouvert aux coureurs de 2° catégorie.

- La nocturne du 14 juillet est reconduite et Guy Bannes officie comme la saison passée. Cet animateur originaire de Pomerol prenait de l'envergure, avec une agence qui montait en puissance grâce à un pool de speakers comme Agert, Fargues, Gabana et Dagnan. Cette parenthèse étant fermée, notons en ce 14 juillet l'arrivée inédite de cette nocturne avec le trio Ribérot, Fages, Saladié démontrant que ce podium constituait en cette saison 1971 une belle brochette de champions. Pour le comice, Claude Hue le solide postier périgourdin remporte la gagne sur un itinéraire qui emprunte la route de Sainte-Foy, Saint-Géry, Beaupouyet et retour par Bassy plus vingt fois le circuit de la rue Beaupuy, Emburée, la Clède et retour par la route de Sainte-Foy. Saint-Etienne de Puycorbier nous réserve aussi des petits problèmes, avec l'arrivée tumultueuse de Bentaleb qui aurait tassé Bruletout et Geoffroy provoquant ainsi les contestations rituelles d'après course à débattre entre commissaires et coureurs. Le Samedi 21 août je relève un article de presse intéressant. Intéressant par le fait qu'il parle du passé du club et souligne bien que M. Raoul Grassin en a bien été le premier président. Tout comme est soulignée la classe d’Henri Martin dans les courses d'antan, et qui en cette période de vaches maigres constituait bien l'homme qui assurait le trait d'union entre ce passé glorieux et ce présent devenu précaire.
- Mis à part ces petits faits divers, pas de victoires au Racing, puisque Jacques Martin porte le béret militaire alors que le cadet Poumeyrol malgré sa bonne volonté, ne remporte aucune gerbe. Dès lors on se contente de relever quelques informations lues sur la presse, comme ce pavé publicitaire d'Albert Chaussade découvert sur le journal "Cyclisme"(voir édition précédente) qui nous permet de constater que l'ex-directeur sportif conserve une passion intacte pour la discipline. Dans un autre domaine on parcourt un nombre impressionnant d'articles de presse en faveur de l'ESCA, qui assure sa propagande et lui donne ainsi une dimension disproportionnée face à la réalité. L'ESCA d'ailleurs cultive habilement sa démarche. Ses courses, il est vrai, ramènent beaucoup de participants, mais aussi faut-il savoir faire la part des choses. Face à un comité des fêtes, l'ESCA impressionne, car elle a trouvé la recette miracle pour rassembler des sportifs. Ainsi àSaint-Front de Pradoux, le cyclo-cross d'octobre réunit 65 participants, du jamais vu …! Mais lorsque l'on fait l'analyse de l'épreuve, il est facile de comprendre la procédure employée. En fait l'ESCA joue avec plusieurs fédérations et organise quatre épreuves au cours de l'après-midi alors qu'elle est censée ne contrôler qu'une épreuve FFC de cyclo-cross. On peut ainsi lire qu'il y a eu d'abord l'épreuve cyclo-sportifs Ufolep, l'épreuve des scolaires, l'épreuve des non licenciés, l'épreuve FFC enfin. Au total 35 coureurs se sont alignés dans l'épreuve FFC, mais face à un comité des fêtes qui ne fait pas de rapprochement vis à vis de cette réalité, ce sont bien 65 coureurs qui ont emprunté les sous-bois de Saint-Front. A ce rythme il est facile de se faire de la clientèle, mais la parité n'est plus respectée et cette façon de faire n'échappe certainement pas aux dirigeants du Racing qui d'une certaine manière ne sont plus en concurrence avec les comités des fêtes. D'un autre côté, il est facile de constater que cette manière réussit et que les jeunes et les anciens se déplacent. La Fédération devrait en prendre de la graine pour en tirer des enseignements. Ainsi parmi le classement des scolaires on peut lire 1° Bordes (Eglise Neuve d'Issac), 2° Mathieu (Bourgnac), 3° Pascal Chauffaille (Mussidan), 4° Didier Flayac, 5° Bruno Epinoux (Saint-Front de Pradoux), 6° Eric Placot (Mussidan), 7° Régis Villechanoux (Saint-Front), 8° Conchou (Mussidan), etc … Comme quoi le cyclisme des écoles fonctionne et l'ESCA le démontre avec des coûts minimes.
- La surprise de l'ESCA montera encore d'un cran lors de son assemblée générale. A cette occasion le journal Sud-Ouest édite un article qui occupe plus de la moitié d'une page. Cela prouve que les dirigeants ont certainement de grandes relations auprès des médias. Les chiffres quant à eux sont éloquents avec un effectif de 78 licenciés dont 42 pédalants, toutes fédérations confondues. Le rapport FFC de Monsieur Duguéne manque pas d'intérêt, puisque il souligne le désaccord entre l'ESCA et la FFC. Voici d'ailleurs la déclaration de M. Dugué reprise sur la presse : "Nous nous sommes élevés contre l'augmentation injustifiée de l'assurance, contre l'abonnement obligatoire à la France Cycliste, contre l'emploi d'un ordinateur par le siège fédéral pour délivrer les licences, contre toute la paperasse supplémentaire et ses délais, contre les montées arbitraires des 2° catégories en première, contre le fait des désignations des délégués départementaux par le comité et non par les clubs, contre les fantaisistes qui organisent des épreuves. Nous avons demandé que des cours soient donnés pour les commissaires existant et pour ceux qui désireraient l'être, qu'un commissaire neutre soit désigné par le comité régional pour chaque épreuve, que l'assurance FFC soit au même tarif que celle de l'Ufolep. Et d'ajouter : Où en est la plainte contre X intentée par la jeunesse et les sports ? à quand l'époque où il n'y aura plus qu'un seul cyclisme en France ?
- Un rapport de quatorze pages a été envoyé au capitaine Marillier directeur technique du cyclisme national, mais à ce sujet et à ce jour pas de réponse. Malgré tout cette année la FFC a fait machine arrière pour les catégories. Plus d'ordinateur à Paris, les licences étant faites au comité régional. De plus nous constatons des diminutions des minima pour le prix des épreuves, mais pour les tarifs des licences, nous ne savons toujours rien. Tout ceci prouve que nos critiques étaient valables.
- De plus certains sportifs (même parfois d'une façon anonyme) ont cru bon de dénoncer l'E.S.C.A. à la FFC pour avoir fait participer des licenciés FFC à une épreuve de propagande cyclosportive Ufolep, en vue de faire exclure le club de la Fédération. Le comité d'Aquitaine a exigéà la suite de nos explications justifiées, d'adresser un rapport en triple exemplaire à la Jeunesse et aux sports, à la F.F.C. et à l'Ufolep pour demander qu'un protocole d'accord soit signé afin que les licenciés puissent participer à des épreuves cyclosportives et cyclotouristes Ufolep au même titre qu'avec la FFCT, sans encourir les foudres de la Fédération sollicitée par des personnes qui, payant une licence de dirigeant, se permettent de critiquer sans même savoir dans bien des cas, ce qu'est un vélo, mais qui espèrent que leur dévouement sera récompensé rapidement par ce que Sacha Guitry a fait appeler par Napoléon, un hochet."

- La coupe était pleine, on sentait à travers le rapport FFC que l'ambiance entre le club et le comité d'Aquitaine avait un goût de nausée et que le mariage ou le brassage de toutes ces fédérations ne se ferait pas facilement au sein du club, sans parler des gens qui ont dénoncé leur façon de procéder et qui pourraient appartenir à un club FFC du proche voisinage. De plus Messieurs Chadelle et Doyen qui avaient été invités s'étaient fait poliment excuser, redoutant certainement les questions embarrassantes de l'E.S.C.A. La saison 1971 touchait à sa fin dans une ambiance quelque peu électrique. A vrai dire, le petit club de l'ESCA pensait que tout marcherait comme sur des roulettes, mais c'était mal connaître la vieille dame de la FFC et son conservatisme notoire. Ce fut un pot de terre contre un pot de fer, car personne on le sait ne fera plier (et encore moins à cette époque) la forteresse de la rue de Dunkerque. Et si quelques aménagements ont vu le jour, ce n'est pas grâce à la lettre de Monsieur Duguéque le cyclisme national le doit, mais grâce à une conjugaison de contestataires qui prêchaient pour une libéralisation de certains problèmes devenus nécessaires.

RCM 1971 ter

Pendant les années 70, Jean-Luc Joubert (CC. Périgourdin) et Jacques Martin
furent des adversaires qui ne se firent jamais de cadeaux.

HENRI MARTIN HOMME COURAGE :

Martin Henri 1966

- S'il est un personnage qui mérite qu'on ouvre une parenthèse dans cet historique, c'est bien Henri Martin - notre photo -l'homme qui a été d'abord coureur puis secrétaire du club. Que ce soit dans sa vie professionnelle comme pour le vélo, cet homme discret a toujours travaillé dans l'ombre et selon ses moyens.
- Henri Martin n'a pas été un enfant gâté. Né en 1921 il a connu la guerre mondiale et n'a pas eu la même chance que nos jeunes. Car sa génération appartient à celle qui a eu sa jeunesse sacrifiée comme celle d’Albert Chaussade d'ailleurs. Lorsque la guerre se termine, Henri a 25 ans déjà. Qu'importe, le cyclisme c'est sa passion et malgré son âge, il se lance dans la compétition en signant sa première licence au Stade Foyen. Il obtient ses premiers résultats en 1947, année où il accède en 3° catégorie. On ne peut malheureusement pas évoquer tout le palmarès d’Henri Martin, car à cette époque les Martin étaient nombreux sur les communiqués de presse, et bien souvent les prénoms et le nom du club manquaient. Alors et par respect pour nos lecteurs, j'ai retracéuniquement les résultats qui appartiennent à notre Henri, ceux qui sont précédés de son prénom et ceux suivis du nom de son club (Stade Foyen ou RC. Mussidan selon l'année). Même en me limitantà ces critères, son palmarès est respectable (mais incomplet), surtout lorsque l'on sait qu'ils ont été acquis dans une tranche d'âge comprise entre 26 et 30 ans d'une part et malgré son travail qui ne lui autorisait aucun répit, pas plus que d'éventuelles grasses matinées.
- Albert Chaussade n'est pas avare en compliments lorsque il évoque la personnalité d’Henri Martin. C'est d'abord un garçon de sa génération qu'il a remarquéà l'époque, car il possédait en côte une pédalée saccadée. Martin se permettait de changer de rythme à n'importe quel moment d'une escalade, provoquant une déroute complète chez ses adversaires. Et puis Henri Martin a été l'homme providentiel pour Angel Barquéro qui avait trouvé en lui un ami qui possédait les mêmes affinités permettant ainsi de fraterniser dans un pays qu'il connaissait peu. Cette entente amicale favorisa la progression de Barquéro qui a profité de l'environnement d’Henri Martin et de son amitié.
- Henri Martin est également cité en termes élogieux par Serge Augièras, actuel président du Racing. C'est grâce au vélo dit-il qu’Henri s'est élevé dans sa vie professionnelle. C'est le vélo et ses prix gagnés à la sueur de son front qui lui ont permis de débuter dans son fond de commerce en primeurs. C'est ensuite son ardeur au travail, son expérience qui font de lui un homme rigoureux, qui ne doit rien à personne, puisque chez les Martin on le sait, tout est acquis par le travail.
- Lorsque en 1966 le père Simonnet laisse le secrétariat, les volontaires ne se bousculent pas pour prendre
la relève du Racing. Seul Henri accepte, car le Racing c'est sa vie, ce sont des souvenirs et son élan généreux l'amène à assurer cette tâche qui sera très délicate. Le club en effet traverse une passe périlleuse. Après les critériums professionnels, la société s'installe dans la routine et dans une rigueur financière devenue nécessaire. Beaucoup de dirigeants et de coureurs quittent le Racing, la concurrence s'installe avec l'ESCA, seul son fils Jacques est là pour lui donner une prime d'encouragement et de la motivation afin de maintenir le navire du Racing à flots. Hésitant et incertain, le comité directeur du Racing manque d'appuis. Tout le monde semble se moquer de la situation et s'épuise face aux efforts qui n'aboutissent à rien faute d'unité et de cohésion. Alors Henri ne peut compter que sur lui-même. Plus d'une fois il part en quête de partenaires pour les épreuves, tout en profitant de ses relations de travail pour honorer ses organisations. Sa casquette devenue légendaire a fait souvent le tour de sa tête pour contenir son exaspération bien légitime. Juchée sur un corps que les années voûtaient et que les ennuis sportifs torturaient, cette casquette constituait une sorte de baromètre qui renforçait l'image de sa bonté somme toute naturelle. Ce n'est qu'en 1972 que la sérénité commencera à s'installer chez cet homme, lorsque les idées d'un jeune président répondront enfin à ses vœux, ne serait-ce que par le fait d'une concordance d'esprits et de volonté : celle d'aller de l'avant ! Une nouvelle ère débute. Les efforts dispersés qui sont restés stériles sont oubliés. L'unité retrouvée, l'appui du nouveau président sont des forces et une sécurité qui l'aideront à pérenniser son action et de vivre d'agréables moments pour ce Racing qui lui a tant donné. (lire également ci-dessous son palmarès coureur).

- Le 21 novembre 1971, les dirigeants du Racing se réunissent au café Flagel pour l'assemblée générale annuelle. On note que l'assistance est plus relevée que d'habitude, car cette réunion revêtait d'après la presse un caractère primordial pour l'avenir de la société. Tout le monde était présent dont Maître Andrieu et le docteur Mutel qui avaient tous deux une grande envie que le club bouge. Un débat s'engagea entre les différents membres et le docteur Mutel exposa des idées. Il est même reporté la présence d’Albert Chaussade dans cette réunion. Un Albert Chaussade qui a eu son mot à dire en manifestant notamment son désaccord aux idées du docteur Mutel. Mais le dialogue fut d'une correction exemplaire, bénéfique et écouté par les dirigeants et surtout par le nouveau président élu : Serge Augièras.
- Le club venait donc de tourner une page. Le président Lochin passait le relais à un jeune homme de 25 ans, trésorier du club depuis fin 1969 et qui ne manquait ni d'ambitions, ni d'idées. Serge Augièras devenait le 6° président de la société et il prenait ce mandat à l'occasion des trente années d'existence du club. Trente années où le club avait connu les difficultés de la guerre et ses drames, la reconquête lors de la libération, les succès des années 50, des périodes mi-figues mi-raisins, les beaux critériums, l'austérité des mauvais lendemains, la concurrence enfin avec l'ESCA désormais installée à ses côtés.
- Serge Augièras avait désormais du pain sur la planche. Il disposait de Claude Frare à la trésorerie et d'Henri Martin son homme de confiance et en même temps son précieux confident. On reste en droit de s'interroger aujourd'hui sur la présence d'Albert Chaussade à cette réunion. L'ancien directeur sportif était certainement venu avec des idées nouvelles, avec aussi une expérience professionnelle qui lui avait certainement permis de bénéficier de solides partenaires dans les maisons de cycles avec qui il travaillait. Mais comme le dialogue n'avait pas évolué dans le sens voulu, l'homme s'était poliment éclipsé sur la pointe des pieds, en constatant que ses idées rénovatrices ne se trouvaient pas en phase avec celles des responsables actuels. Et comme l'homme ne voulait pas être ou devenir le trublion du club, une fois de plus, il s'en est allé… Malgré tout, et en consultant cette presse de décembre 1971, on trouvait parmi les correspondants de presse du Racing les noms de Tibaut, Lachaud et celui de Chaussade.
- Le 19 décembre 1971, l'Aquitaine se réunit à son tour dans le cadre de son assemblée générale qui se déroulait à Aire sur Adour. L'occasion pour Pierre Lochin de faire ses adieux et de se voir agrafer la médaille d'argent de la FFC. Une époque se termine, une autre va désormais débuter …

RCM 70

LE BUREAU DU RCM POUR 1972 (Réunion du 21 novembre 1971) : Présidents d'honneur : M. Bonneau (maire et conseiller général), Président honoraire : M. Pierre Lochin, Président actif : M. Serge Augièras, Secrétaire : M. Henri Martin - adjoint : M. Queyrou, Trésorier : M. Claude Frare - adjoint : M. Garem, Membres : MM. Bernard Massias, Marc Marty, Marcel Tenant, René Augièras, Robert Vigeant, Pierre Jacoupy, Jean Hallicot, Conseiller technique : M. Paillet, Correspondants presse : MM. Tibaut, Lachaud et Chaussade.
- Le Racing vient donc de souffler ses premières trente années d'existence. A ce point du récit je me situe à mi-chemin de ma démarche qui consiste d'essayer de retracer toute son histoire de 1941 à 2001. Et au fur et à mesure de mes investigations, les choses se compliquent et je m'aperçois à mes dépens qu'il n'est pas du tout facile de tracer ce chemin du passé. A maintes reprises il subsiste de nombreux doutes, car la presse n'évoque en principe que les aspects positifs d'une société. Mon travail avance tout de même, très lentement et le plus souvent sur des hypothèses qu'il faudra soit corriger, soit prendre avec quelques précautions d'usage. A chacun de juger...

UNE PARTIE DU PALMARÈS D'HENRI MARTIN : - Henri Martin est né le 9 décembre 1921 au Puy en Gironde. A porté les couleurs du Stade Foyen présidé alors par monsieur Bétous. Son palmarès est incomplet du fait qu'à l'époque plusieurs Martin se trouvaient dans les pelotons. On recensait un Charles Martin au CC. Périgourdin, un Robert Martin à l'ASPTT Bordeaux, un Pierre Martin au VC. Barsac, un Edouard Martin aux Girondins et bien d'autres ailleurs .... Les journaux négligeaient souvent de préciser les prénoms et le nom de la société du coureur classé. De ce fait nous énumérons uniquement ici les places où nous sommes sûrs qu'il s'agit bien de notre dévoué coureur et secrétaire du Racing.
1947 (Stade Foyen): 2° Sainte-Foy (course de classement), 4° Saint-Avit du Moiron (1° Robert Chouet), 7° Prix des jeunes à Sainte-Foy (1° Boucherie), 3° Circuit de Careilles à Sainte-Foy (1° Chouet), accède en 3° catégorie en août, 1°à Ligueux, 5° Port Sainte-Foy (1° Bergerioux), 4° Saint-Méard de Gurçon (1° Charles Ferdinand), 1° Saint-Ferme (devant Campaner), 17° Bordeaux-Sainte-Foy (1° Maurice Bertrand), 4°à Gardonne (1° Zaccaron), 15° du Prix du Stade Foyen (1° René Berton), 5° Saint-Seurin de Prats (1° Ferdinand).
1948 (Stade Foyen): (pour mémoire, c'est la saison où André Darrigade est passé de la 4° catégorie à la 1° catégorie) 7° Sainte-Foy (1° Sabbadini), 2° du Challenge Paul Bourillon à Marmande (1° Zaccaron), 4° Gensac (1° Mariani), 4° Saint-Médard de Mussidan (1° Zaccaron), 1° Nastringues, 3° Montazeau (1° Chouet) , 4° Petit Palais (1° Couturas), 8° Castillon la Bataille (1° Zaccaron), 9° Pujols sur Dordogne (1° Louis Breuland), 10° Saint-Christophe des Bardes (1° Latorre), 3° Montpeyroux, 8° Mussidan Gare (1° Zaccaron), 1° Villefranche de Lonchat, 4° Les Lèches (1° Lascaux) , 5° Bergerac (avec Zaccaron à l'américaine), 3° Port Sainte-Foy (1° Bosviel), 3° Vélines (1° Lacoste), 6° Civrac sur Dordogne, 6° Gardonne (1° Gros), 3° Saint-Michel de Double (malgré trois crevaisons), 1° Saint-Rémy sur Lidoire, 8° Saint-Romain de Vignague (1° Marc Clairac).
1949 (RC. Mussidan) : 3° Mussidan (classement), 1° Mussidan (classement), 4° Saint-Astier (1° Dartenset), 5° Montignac-Vauclaire (1° André Commerie), 4° La Planche (1° Henri Petit), 9° Saint-Astier (1° Marius Duteil), 1° Bénévent, 3° Bergerac (1° Zaccaron),, 4° Prix du RCM (1° Edgard Couturas), 5° Saint-Martial d'Artenset (1° André Petit), 7° Saint-Antoine de Breuilh (1° Georges Eyquard), 1° Les Laurents de Vélines, 3° Vélines (1° Osberg), 7° Villefranche de Lonchapt (1° Pierre Mounet), 1° Saint-Laurent des Hommes, 1° Le Mayet, 1° Mussidan (fêtes de la gare), 5° Neuvic (1° Barquéro), 4° Saint-Méard de Gurçon (1° André Dupré), 8° Mussidan (1° Marius Duteil), 6° Vergt (1° Marcel Dartenset), 6° Saint-Rémy (1° André Dupré), 4° Championnat du Racing (1° Barquéro), 5° Saint-Front de Pradoux (1° Barquéro).
1950 (RC. Mussidan) : 5° Mussidan (1° Despréaux), 3° Mussidan (1° Barquéro), 9° Sainte-Foy (1° Fabro), 8°Saint-Léon sur l'Isle (1° Conty),1° Montignac-Vauclaire, 3° Prix Gibbs Allary (1° Barquéro), 1° Saint-Martial d'Artenset, 3° Neuvic 1° André Dupré), 9° Prix International de Ribérac (1° Sabbadini), 4° Lapouyade (1° Barquéro), 2° Montcarret (1° Arnaud), 6° Les Lèches (1° Despréaux), 3° Issac (1° Barquéro), 3° Mussidan-Prix de la gare (1° Barquéro), 1° Saint-Laurent des Hommes, 4° Comice de Neuvic (1° Barquéro), 3° Saint-Méard de Gurçon (1° Barquéro), 2° Mussidan-Comice (1° Barquéro), 5° Duras (1°Barquéro), 4° Belvès (1° Barquéro), 6° Saint-Rémy sur Lidoire (1° Barquéro). Comme on le voit 1950 a été une grande saison pour Barquéro que Martin accompagnait.
1951 (RC. Mussidan) : 5° Saint-Laurent des Hommes (1° Louis Ducloux), 6° Le Fleix (1° Arnaud), 2° Issac (1° Despréaux), 7° Planèze (1° Barquéro), 2° Comice de Mussidan (1° Mounet), 5° Vergt (1° Borderie).
1952 (RC. Mussidan) : 5° Montignac (1° Gourmelon), 6°à Saint-Médard de Mussidan (1° Baronnet), 9° Gardonne (1° Huot), 5° Saint-Antoine de Breuilh (1° Munini), 3° Les Lèches (1° Munini), 7° Villamblard (1° Inizan), 4° Le Pizou (1° Munini), 8° Bonneville (1° Thillet), 9° Neuvic (1° Munini).

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Quelques vainquerus de la saison 1971 avec de gauche
à droite Raymond Valèze, Bernard Pineau, Claude Hue et Bernard Bodin

LA SAISON DU RACING CLUB

Prix des cadets à Mussidan (23 mai - ESCA).
1° Souquet (AS. Libourne), 2° Raynal (CC. Périgueux), 3° Lacoste (CC. Périgueux), 4° Abanades (Libourne), 5° Loubat (Sainte-Livrade), 6° Dusseau (VC. Bergerac), 5° Danglot (Cahors), 6° Doucet (Nontron), 7° Sybiac (Libourne), 8° Pineau (Agen).
Prix de Saint-Médard de Mussidan (14 juin).
1° J.Marc Clisson (Pons), 2° Tourancheau (Civray), 3° Delepérier (Pons), 4° Pouriel (Parthenay), 5° Chaignaud (Pons), 6° Andreau (Pons), 7° Gaurand (Pons), 8° Thomas (Poitou), 9° Loubiat (Ribérac), 10° Sedran (Bergerac).
Prix des fêtes de Bénévent (27 juin).
1° Didier Daygues (Nérac), 2° Verdier (Périgueux), 3° Vigier (Pellegrue), 4° Lissandreau (Ribérac), 5° Fouillarez (ESCA), 6° Ducloux (Mimizan), 7° Corno (Périgueux), 8° Guillauneau (Agen), 9° Blondy (Bergerac), 10° Ramadour (Bergerac), 11° Pinel (Villeneuve), 12° Cataï (EC. Foyenne), 13° Poumeyrol (RC. Mussidan).
Prix de Saint-Martial d'Artenset (5 juillet).
1° Raymond Valèze (Limoges), 2° Tourancheau (Civray), 3° Dauriac (Périgueux), 4° Metzler (Périgueux), 5° Christian Bérano (Brive), 6° Foucher (Chateauneuf), 7° Guillon (Périgueux), 8° Marchand (CC. Lindois), 9° Dugué (ESCA), 10° Fraschini (Bergerac), 11° Sedran (Bergerac), 12° Norbert Bérano (EC.Foyenne), 13° Bodin (ESCA).
Nocturne de Mussidan (10 juillet).
1° Jean-Louis Ribérot (Tonneins), 2° Fages (Lézignan), 3° Saladié (US. Bouscat), 4° Bernard (Le Bouscat), 5° Raymond (Le Bouscat), 6° Magni (Langon), 7° Lalanne (Pau), 8° Melchior (Saint-Eloi les Mines), 9° Rollot (Tarbes), 10° Douteau (Langon), 11° Grimaud (Charron), 12° Mespoulède (Périgueux).
Prix de Bosset (25 juillet – ESCA).
1° Queyrouilh (ESCA), 2° Lafon (Villeréal), 3° Bordes (ESCA), 4° Courtine (Brive), 5° Portier (ESCA), 6° Lance (ESCA), 7° Dugué (ESCA), 8° Gaufre (Bergerac), 9° Mesuret (EC. Foyenne), 10° Dechaise (ESCA).
Prix des fêtes de Chantérac (1° août).
1° Bernard Pineau (Guidon Agenais), 2° Jourdan (EC. Foyenne), 3° Verdier (Périgueux), 4° Sautanie (Périgueux), 5° Truffy (Périgueux), 6° Sybiac (Libourne), 7° Abanades (Libourne), 8° Vigier (Pellegrue), 9° Souquet (Libourne), 10° Pineau (Agen).
Prix de Eglise Neuve d'Issac (1° Août-ESCA)
1° Bourdin (EC. Foyenne), 2° Daubisse (Périgueux), 3° Bodin (ESCA), 4° Joubert (ASPTT.Paris), 5° Guy (ESCA), 6° Lacotte (VC. Clusien), 7° Joubert (Périgueux), 8° Gérard Darrin (Périgueux), 9° Lebreton (VC. La Riche), 10° Bobineau (Coutras)
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Prix de Saint-Vincent de Connezac (22 août).
1° Delfau (Angoulême), 2° Boyer (Périgueux), 3° Daniel Lacotte (Bergerac), 4° Pierre Lacotte (VC. Clusien), 5° Chambon (La Rochefoucauld), 6° Berger (Bergerac), 7° Zanette (Bergerac), 8° Christian Bérano (UC. Brive), 9° Goux (Prigonrieux), 10° Carbonnière (Prigonrieux).
Prix du Comice de Mussidan (19 septembre).
1° Claude Hue (CC. Périgourdin), 2° Wilhems (US. Bouscat), 3° Caneiro (US. Bouscat), 4° Valade (EC. Foyenne), 5° Napias (Mérignac), 6° Laborde (Mérignac), 7°Mespoulède (CC. Périgourdin), 8° Cardaliaguet (Saint-Médard en Jalles).
A Saint-Michel de Double (3 octobre).
1° Bernard Bodin (ESCA), 2° Bourdet (Saujon), 3° Michel Goupil (Brive), 4° Luenberger (Jarnac), 5° Chambon (Jarnac), 6° Durieux (Périgueux), 7° Loubiat (Ribérac), 8° Boubert (Sarlat).
A St.Front de Pradoux (1° Nov - ESCA - Cyclo-cross).
1° Bonnand (Saint-Juéry), 2° Daniel Dutertre (Talence), 3° Serge Dubois (Capbreton), 4° Daniel Dubois (Capbreton), 5° Gabillet (Talence), 6° Benoit (Eauze), 7° Thimonnier (AS. Saint-Junien), 8° Duresse (Coutras), 9° Jeanneau (Navarrenx), 10° Cérantola (Monségur).
A Mussidan (12 déc. - ESCA - Cyclo-cross)
1° Serge Dubois (VC. Capbreton), 2° Bonnand (St. Juéry), 3° Duresse (Talence), 4° Daniel Dubois (Capbreton), 5° Gabillet (Talence), 6° Laboute (CC. Marmande), 7° Cérantola (Monségur), 8° M. Dubois (Talence), 9° Clément (Talence), 10° Buffière (Brive).

CC

Serge Dubois et Henri Bonnand deux coureurs
des sous bois vainqueurs à Mussidan

 QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 1971

Eddy Merckx, Raymond Poulidor, Pintens, de Vlaeminck, Godefroot, Verbeeck, Deschoenmacker, Rosiers, Van Springel, Ferdinand Bracke, Luis Ocana, Gosta Petterson, Bernard Thévenet, Joop Zoetemelk, Lucien Van Impe, Felice Gimondi, Cyril Guimard, Régis Ovion, Freddy Maertens, Marino Basso.

 CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD

Démortier (Bergerac), Lucien Sautier (CC. Périgueux), Serge Daubisse (CC. Périgueux), Robert Bibié (CC. Périgueux), Jean-Claude Courtine (CC. Périgueux), Christian Strugeon (CC. Périgueux), Claude Hue (CC. Périgueux), Raphaël Truffy (CC. Périgueux), Christian Dubur (VC. Bergerac), André Bentaleb (CC. Périgueux), Bernard Bodin (ESCA), Bernard Conan (CC. Périgueux), Serge Besse (Pédale Nontron).

 LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Alain Bernard (US. Bouscat), Jacques Esclassan (CV. Montastruc), Francis Dubreuil (CRC. Limousin), Bernard Bourreau (CA. Civray), Norbert Montlaron (Pédale Marchoise), Marcel Gaffajoli (CV. Montastruc), Pierre-Raymond Villemiane (VC. Bergerac), Francis Duteil (CRC. Limousin), Roger Saladié (UA. Vic-Fezensac), Jean-Claude Rousseau (Cycle Poitevin), Michel Fédrigo (Péd. Tonneins), Raymond Breuil (CRC. Limousin), Guy Dolhats (US. Dax), Robert Della Negra (CV. Montastruc), Daniel Barjolin (CA. Civray), Philippe Barraud (CRC.Limousin), Jean Thomazeau (US. Pons), Claude Magni (VC. Langon), Jacky Troyard (Vélophile de Naintré), Guy Frosio (US. Bouscat), Albert Peter (AS. Saint-Junien), Michel Lescure (CV. Montastruc).

AUTRES COURSES DU RC.MUSSIDAN EN 1971
8 août Prix de Saint-Etienne de Puycorbier

1° André Bentaleb (CC. Périgueux)
7 novembre Cyclo-Cross de Saint-Martin l'Astier
1° Serge Dubois (VC. Capbreton)

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (17) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 1972 Une nouvelle saison avec un nouveau président

1995 MONTPON VILLE DÉPART DU TOUR DE FRANCE

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MONTPON POUR LA DEUXIÈME FOIS (18°étape - 166 km)
A RENDEZ-VOUS AVEC LA GRANDE BOUCLE

PARCOURS DORDOGNE : Montpon-Ménéstérol, St Barthélémy de Bellegarde, Echourgnac, La Jemaye, Vanxains, Ribérac, Villetoureix la Borie (MS), Près Bertric-Burée, Verteillac, Mareuil sur Belle, Côte de Saint Sulpice de Mareuil (MG), Saint Sulpice de Mareuil, Rudeau, Nontron (Ravitaillement), La Chapelle Verlaine.
HAUTE VIENNE : Les Trois Cerisiers, Dournazac (MG), Chalus, Pageas, Gorre, Saint Laurent sur Gorre, Côte de Villeneuve (MG), Sereilhac (MS), Aixe sur Vienne, Isle, Limoges, Arrivée à Ester Technopole.

1995 montpon

Départ fictif au centre ville de Montpon

- 38.5°C et 43.8km/h de moyenne, c'est ce que nous proposait les 115 rescapés du Tour de France dont les leaders étaient sans doute plus préoccupés par le contre la montre du lendemain que par la course du jour.

1995 Mn Lim

Profil d'une étape longue de 166 km

Montpon le 21 juillet - Dès les premiers km, les offensives se succèdent dans lesquels on peut voir Bugno, très discret sur ce tour, Jaermann, Bruyneel, Bernard, Madouas. A la mi-course, François Simon lance une attaque et très rapidement, il est rejoint dans un premier temps par Ferrigato, Tafi, Lelli, Jaermann, Dufaux, Ekimov et dans un deuxième temps Bruyneel, Armstrong, Den Bakker, Cenghialta, Sciandri et un autre français Robin.

1995 Indurain Ribérac

Traversée de Ribérac avec Miguel Indurain en tête

- Vu l'importance du groupe et des équipes représentées, la messe est dite et on se doute bien que la victoire se jouera entre ses hommes, le peloton choisissant de laisser s'en aller l'échappée. L'avance se porte rapidement autour de 10".

1995 Le peloton assommé par la grosse chaleur qui règne sur cette étape

 Le peloton assommé par la grosse chaleur qui règne sur cette étape.

- A 30 km de l'arrivée, Lance Armstrong démarre brusquement. Porté par le décès accidentel de son équipier Fabio Casartelli, il maintient les poursuivants en dessous de la minute et s'adjuge cette étape en démontrant qu'il peut être considéré comme un coureur d'avenir, plein d'abnégation et de conviction. Le groupe des poursuivants se disloque au fil des km précédant l'arrivée et c'est en ordre dispersé que les coureurs rejoignent la ligne.

vivi

Le peloton à 28km de Limoges: Richard Virenque (51), Fabian Jeker (57),
Arturas Kasputis (187), Sergio Barbero (32), Jens Heppner (203)

Lance Armstrong(ci-dessous) rend hommage à son coéquipier Fabio Casartelli, décédé accidentellement dans la descente du Portet d'Aspet après avoir heurté un parapet.

1995 amstrong

Classement de l’étape : 1. Armstrong (USA, Motorola), 166,50 km en 3 h 47' 53" (moyenne : 43,838 km/h). 2. Ferrigato (It.), à 33". 3. Ekimov (Rus.), à 44". 4. Robin (Fr.), à 44". 5. Den Bakker (P.-B.), à 48". 6. Tafi (It.), à 48". 7. Lelli (It.), à 58". 8. Cenghialta (It.), à 1' 47". 9. Bruyneel (Belg.), à 1' 47". 10. Sciandri (ft.), a 1' 47". 11. Dufaux (Suisse), à 2' 20". 12. Jaermann (Suisse), à 3' 00". 13. Pantani (Ita) à 7' 35". 14. Brochard (Fr.), à 7' 54". 15. Colage (Ita) à 7' 54". 16. Tchmil (Rus.), à 7' 54". 17. Hamburger (Dan.), à 7' 54". 18. Zabel (Ail.), à 7 54'. 19. Riis (Dan.), à 7' 54". 20. Chiappucci (It.), à 7' 54". 21. Van de Laer (Belg.), à 7' 54" 22. Jalabert (Fr.), à 7' 54". 23. Zulle (Suisse), à 7' 54". 24. Aparicio (Esp.), à 7' 54". 25. Bontempi (It.), à 7' 54". 26. Virenque (Fr.), à 7' 54". 27. Buenahora (Col.), à 7' 54". 28. Farazijn (Belg.), à 7' 54". 29. Rominger (Suisse), à T 54". 30. Arroyo (Mex.), à 7' 54". 
Classement général : 1. Miguel Indurain (Esp, Banesto), 88 h 07' 39". 2. Zulle (Suisse), à 2' 46". 3. Riis (Dan.), à 5' 59". 4. Jalabert (Fr.), à 6' 26". 5. Gotti (It.), à 9' 52". 6. Mauri (Esp.), à 13' 02". 7. Escartin (Esp.), à 14' 03". 8. Buenahora (Col.), à 14' 07". 9. Chiappucci (It.), à 14' 35". 10. Virenque (Fr.), à 14' 54". 11. Rominger (Suisse), à 15' 41". 12. Madouas (Fr.), à 17' 22". 13. Pantani (It.), à 20' 35". 14. Lanfranchi (t.), à 23' 11". 15. Cenghialta (It.), à 25' 01". 16. Mejia (Col.), à 30' 33". 17. Hamburger (Dan.), à 31' 05". 18. Ekimov (Rus.), à 35' 30". 19. Dufaux (Suisse), à 41' 34". 20. Breukink (P.-B.), à 43' 44", etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE -LE TOUR 1995 PART DE MONTPON
© BERNARD PECCABINLa mémoire du cyclisme en Dordogne

MONTIGNAC-VAUCLAIRE (édition 1961)

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MICHEL GONZALÈS EN TÊTE

MUSSIDAN (Dgne) 8 mai - Disputée sous le patronage de Sud-Ouest et de l’Athlète empruntant 110 kms de routes en parfait état, le prix de Montignac à démontré, une fois de plus, les talents du RC Mussidanais sur le plan des organisations. Animée par le speaker Delord (300 NF disputés) , la course eût la rude côte de Rambaud comme juge de paix.

MV

De gauche à droite Bodin (2°), Gonzalès le lauréat et Arnaud (3°)

Classement : 1. Michel Gonzalez ( Guidon Bayonnais ) , les 110 kms. en 2h. 45 m. groupe sportif Kas , cycle Royal-Asport . 2. Moïse Bodin (Lalinde). 3. Jean-Pierre Arnaud (Grenoble), m. tps 4. Jean Ricou (Royan). à 3 m. 5.Pierre Frare (Lalinde), etc...

côte de Vauclaire en 1963

La côte de Rambaud

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – MONTIGNAC VAUCLAIRE 1961
© Patrick Gonzalès
Pour la mémoire du cyclisme en Dordogne

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (51° SEMAINE DE LA SAISON)

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IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

14 au 20 décembre 1970

- Le comité directeur de la FFC a désigné 57 coureurs stagiaires amateurs parmi lesquels on trouve pour le grand sud-ouest : Esclassan (Pyrénées), Rossignol, Dubois (Poitou), Dubreuil et Duteil (Limousin). D’autre part, sont retenus pour le club France : Christian Dolhats, Magni (Aquitaine), Bourreau, Pitard, Patour, Corbeau, Thomazeau (Poitou), Aussenac, Fajol, Arbès, Lalanne, Salles (Pyrénées), Barraud, Guitard, Thimonnier (Limousin).

- L’assemblée générale du comité d’Aquitaine s’est déroulée à l’Athénée municipal de Bordeaux sous la présidence de M. Chadelle. Il en ressort les statistiques suivantes : 115 sociétés affiliées, 3076 licences soit 40 de plus que la saison passée. Le comité totalise 33 minimes, 270 cadets, 770 juniors, 702 séniors, 3 hors catégorie, 4 féminines, 47 polo vélo, 56 cyclo-sportifs, 8 pros, 1158 dirigeants, 22 speakers, 3 directeurs sportif. D’autre part le comité compte quatre titres de champion de France avec Pierre Bernet en cyclo-cross, Claude Magni militaire sur route et militaire de poursuite individuelle, l’US Bouscataise en polo vélo. Les champions régionaux ont été mis à l’honneur ainsi que tous nos sélectionnés. Le challenge Belliard revient à l’US Talence, le prix d’encouragement au CC Périgourdin, le challenge Hiriart et le mérite Cyril Abadie à l’US Bouscataise, la coupe du plus grand nombre de cadets au CC Périgourdin.

ÉCHOS DE DORDOGNE

CCP

Le Bureau Directeur du Cyclo-Club Périgourdin avec de gauche à droite
Messieurs Fougerollas, Perpignan, Sautier, Moulinier et Beau

- Au cours de l'assemblée générale du CC Périgourdin, M. Bruneteau (CC Périgourdin) a reçu la médaille d’argent FFC des mains du docteur Moulinier président, en présence des membres du bureau (photo ci-dessous).

CCP 1

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/51° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

SAINT MICHEL DE DOUBLE (course disparue)

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UN ANCIEN BASTION CYCLISTE

- Parfois on a assistéà deux épreuves, soit une courue le samedi, l’autre le dimanche, tout cela sur un circuit relativement court mais très abrupt. Le contrôle technique a été assuré par le RC Mussidan durant bien longtemps puis de nos jours par le SA Mussidan. Et puis il y a eu en 2017 l’affaire du vélo électrique, une histoire à oublier...

Poutet

Michel Poutet (CA Béglais) vainqueur en 1964

SMD 94

Départ de l'épreuve en 1994, qui sera gagnée par Victor Melchior

 Palmarès connu du Prix des fêtes

- 1948 René Minvielle (RC Mussidan), 1952 Rémi Rotrou (RC Mussidan), 1954 Francis Madur (RC Mussidan),
Deux épreuves à compter de cette période : 1959 Daniel Walryck (CC Périgourdin) et Rémi Rotrou (RC Mussidan), 1960 Claude Décle (EC Foyenne), 1961 Naud (EC Foyenne) et Gérard Duvaleix (CC Périgourdin), 1962 Leduc (Toulouse) et Daniel Béril (CC Périgourdin), 1963 Jean-Pierre Barbe (CA Bèglais) et Guy Dubois (CC Périgourdin), 1964 Michel Poutet (CA Béglais) et Escudier (Lavelanet), 1965 Jean-Pierre Joseph (Pédale Nontron) et Michel Poutet (CA Béglais), 1966 Marcel Grimaud (SA Rochefort) et Alain Micoine (UC Montpon), 1967 Gérard Vigouroux (UCD Villeneuve) et Michel Pitard (Pons), 1968 Jean-Pierre Maccali (UCD Villeneuve) et Yves Delfau (Saint-Roch Angoulême).

SMD 2001

Jean-François Guérin (Guidon Pellegruen) vainqueur en 2000.

 1969 Bernard Bourreau (CA Civray), 1970 Victor Melchior (Saint-Eloy les Mines), 1971 Bernard Bodin (ESCA Mussidan), 1972 Roger Granzotto (AS Monségur), 1973 Christian Jourdan (VC Bergerac), 1975 Christian Jourdan (VC Bergerac), 1976 Larpe (Angoulême), 1977 Nauleau (Barbezieux), 1978 Bernard Huot (PS Aubagne), 1980 Christian Bérano (RC Mussidan), 1989courue en non licencié, 1990 Stéphane Larénie (CC Sarlat), 1991 Nicolas Labrousse (EC Ribérac), 1992 Eric Barbet (CCP Nontron), 1993 José Pérez (Roue Cadaujac), 1994 Victor Melchior (RC Mussidan), 1995 B. Faye (UC Bazas), 1997 Victor Melchior (RC Mussidan), 1998 Eric Barbet (EC Saint-Etienne), 1999 Laurent Brignoli (VC Bruilhois), 2000 Jean-François Guérin (Guidon Pellegruen), 2001 Tigran Korkotyan (UC Villeneuve), 2002 Cédric Beaune (VC Cubzaguais), 2004 Eric Noël (AC Ménesplet), 2005 Martial Roman (CC Mainxat Expert), 2006 Alexandre Cotino (Saint-Paul Sports), 2007 Jérôme Cousin (Pôle Espoirs Talence), 2008 Sébastien Larpe (CRC Limoges), 2009 Vincent Guillout (EC Trélissac CC), 2010 Sébastien Béneyrol (JS Astérienne), 2013 Bruno Ribette (St.Cyprien Ufo), 2015 B. Lobre (Pays de Langon), 2017 Mathis Fedrigo Sainte-Livrade), 2019 Hugo Soulas (non licencié).

SMD 2002

Tigran Korkotyan, un Arménien licenciéà l'UC Villeneuve lauréat en 2001

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - SAINT-MICHEL DE DOUBLE - © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

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